L’Etat a engagé »des efforts substantiels » pour la relance des entreprises en difficulté avec la mise en place d’un dispositif pour sauver Sénégal Airlines, accompagner Jean Lebfèvre Sénégal, la Nouvelle société textile sénégalaise de Thiès (NSTS) et d’autres entreprises dans les secteurs de l’hôtellerie, du tourisme, de la pêche, du nettoiement et des industries alimentaires, a déclaré Macky Sall.
‘’Nous avons engagé des efforts substantiels pour la relance des entreprises en difficulté. Dans ce cadre, très bientôt Jean Lebfèvre Sénégal va reprendre ses activités. C’est la décision de l’Etat’’, a notamment dit le président de la République.
Il s’exprimait au cours de la cérémonie de réception des cahiers de doléances des centrales syndicales.
Organisée à la salle des banquets de la Présidence, cette rencontre a réuni l’essentiel des centrales syndicales, plusieurs membres du gouvernement et des partenaires sociaux.
‘’Dans le cadre de cette relance, la NSTS de Thiès va aussi reprendre ses activités. Nous avons aussi mis en place un dispositif pour sauver Sénégal Airlines, pour que les travailleurs ne puissent pas connaitre la fermeture de leur entreprise’’, a assuré M. Sall.
Le président Sall a expliqué que l’état des lieux des entreprises en difficulté est déjà fait avec la mise en place d’une commission avec des propositions de solution.
‘’Nous avons une commission qui a fait l’état des lieux et des propositions de solutions, surtout par rapport aux liquidations, qui sont faites. Je demande au Premier ministre et au ministre de la Justice de veiller aux processus de liquidation, parce que l’Etat est le plus grand perdant quand il s’agit de liquidation’’, a-t-il dit.
Il a aussi annoncé le soutien à l’entreprise nationale hôtelière King Fahd Palace, »mais à condition que l’entreprise ne tombe pas en désuétude ».
»L’Etat est prêt à accompagner mais le repreneur a des obligations en assurant notamment la qualité de service. King Fahd est un outil puissant dans notre politique touristique et un patrimoine national à préserver’’, a-t-il estimé.
Depuis notre indépendance, nos gouvernants cherchent midi à quatorze heures ! A dire vrai, un n’y eut que le Président Wade Abdoulaye qui avait compris qu’il fallait complètement changer les choses en mettant en place des mécanismes politiques et financiers qui auraient permis à notre patronat national de se développer au bout de vingt ans!
Je le répète, aussi longtemps que plus de la majorité des Sénégalais continueront à être habillés, chaussés, nourris pour l’essentiel, aussi longtemps que le mobilier, les ustensiles de cuisine, le matériel sanitaire , l’électroménager de nos maison seront faits par d’autres peuples, nous resterons pauvres!
Le Président de la République aiderait mieux ses compatriotes, s’il les encourageait à mutualiser leurs moyens et leurs savoir-faire pour la création de centaines, voire de milliers, de petites unités de transformation de nos produits et au montage de machines dont nos populations ont besoin : Cuisinières, réfrigérateurs, machines à laver, téléviseurs, radios, bicyclettes , motocyclistes.
Combien de Sénégalais ont la possibilité d’investir à eux tout seul 500 à 1 milliard de FCFA pour la création d’une petite fabrique ? Il n’ y en a pas beaucoup, à mon avis !
Le Président Macky Sall devrait faire en sorte que les centaines de nos compatriotes, dont la maitrise d’un métier n’a rien à envier à ce qui se fait ailleurs, puissent être encouragés à se regrouper pour produire ! Par exemple, nos artisans cordonniers pourraient avoir l’aide nécessaire pour fabriquer des chaussures de la même qualité que celles en provenance d’Italie , de France, de Turquie et du Maroc, pays qui envahissent l’Europe de leurs productions à des prix défiant toute concurrence, compte tenu de leur coûts de fabrication trois fois moins chers qu’ailleurs ! Ceci est aussi valable dans tous ce que nous importons depuis des années, excepté ce qui relève de la très haute technologie réservée pour le moment à moins de trente pays dans le monde .