Macky Sall sermonne ses seconds couteaux de l’APR: « C’est inacceptable, je dirai même impardonnable tout ce bruit dans le parti (…) »

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Se voulant clair mais ferme à l’entame de son discours, Macky Sall a laissé entendre: « depuis quelques semaines, les titres des journaux se succèdent et se ressemblent. Ils étalent au grand jour les échauffourées, la violence et même l’usage d’armes à feu, en somme les bagarres fratricides entre membres d’un même parti, à l’occasion des réunions départementales organisées dans le cadre de la préparation des élections locales (…) »
Et le chef de file de l’APR de taper encore sur la table pour renchérir: « les Sénégalais qui m’on investi de leur confiance le 25 mars 2012, en me portant à la magistrature suprême avec plus de 65% des suffrages, sont choqués et exaspérés devant ce spectacle affligeant auquel se livrent les militants responsables de l’APR ».
Aux yeux de l’actuel locataire du Palais Présidentiel, « ces comportements inacceptables et très peu soucieux de l’intérêt du parti et des Sénégalais nous heurtent tous, ternissent la réputation et l’image du parti et ne rassurent en fin de compte, ni le parti, ni les Sénégalais dont on sollicite la confiance pour les élections locales du 29 Juin 2014 »
Macky de poursuivre: « ce que nos concitoyens attendent de nous, c’est de construire un parti où la discipline, la confiance, le dialogue et la concertation priment sur les ambitions personnelles, les conflits d’intérêts et l’exaspération des individualismes; un parti qui respecte ses alliés et les Sénégalais; un parti où chacun et chacune s’est engagé pour se donner à la politique, à l’Etat et où les responsables sont au service du Peuple et de la République; un parti qui s’appelle Alliance pour la République, donc ouvert à tous les Sénégalais, dans l’unité et la solidarité, où l’on joue collectif (…) »

Bref dans son message d’équipe comme moteur du système de leur parti politique, Macky fulminera encore sur certaines bassesses. Non sans se désoler du fait que « chacun voudrait, sans raison et causant du tort au parti, faire de ses élections à venir, une question de vie ou de mort ».
Et le chef de file de l’APR de taper encore du poing. « C’est inacceptable, je dirai même impardonnable quand tout ce bruit, ce désordre et cette violence proviennent du parti qui est au pouvoir ».
Celui qui tient les manettes du pouvoir Exécutif dira également que les Sénégalais attendent de l’Etat des politiques économiques qui promeuvent une agriculture et une industrie compétitives, « bases d’un véritable développement économique et social (…) »

En terminant son discours, l’actuel « homme fort du pays » rappellera aux uns et aux autres, son fameux engagement tenu le 1er Décembre 2008, à savoir: « travailler ensemble, pour garantir la stabilité, la crédibilité de nos institutions et de notre démocratie et surtout construire un Sénégal émergent (…) »

dakaractu.com

3 Commentaires

  1. GNA !GNA ! GNA ! FOUTAISES ET BALIVERNES LE SENEGALAIS QUI M’ONT ELU AVEC 65% DES SUFFRAGES LE 25 MARS 2012 SONT CHOQUES ET EXASPERES DEVANT VOS ENFANTILLAGES N’IMPORTE QUOI
    LE 25 MARS PROCHAIN ON DOIT ETRE PROCLAMER JOURNEE DE REGRET NATIONAL
    UN MINABLE NULLARD A ETE PORTE A LA TETE DU PAYS ET RESULTAT APRES DEUX ANS DE POUVOIR IL EST OBLIGE DE DONNER DES LECONS DE CIVISME AUX RESPONSABLES DE SON PARTI QUI DEMONTRENT CHAQUE JOUR LEUR INCOMPETENCE NOTOIRE A GERER LES POSTES QU’ILS OCCUPENT PLUS GRAVE ENCORE POUSSANT LE RIDICULE A SE DONNER EN SPECTACLE CHAQUE FOIS QU’ILS ONT L’OCCASION DE SE VOIR

  2. Politiques économiques qui promeuvent une agriculture et une industrie compétitives, « bases d’un véritable développement économique et social (…) »

    Après la détérioration des termes de l’échange cher au Président Poète Léo, combien de fois avons nous entendu cette litanie ? Tous les Sénégalais s’accordent depuis des décennies, pour dire que notre pays ne peut se développer sans qu’au moins 80% de ses enfants soient aient une formation professionnelle, sans que notre agriculture soit modernisée, sans que , sans que…, La question est maintenant de savoir qui nous empêcherait de passer aux actes ? On n’entend également depuis des décennie qu’au lieu d’apprendre à nos enfants ce qu’ont dit ou/et fait les autres, nous devrions leur apprendre ce qu’ont fait nos érudits : « El haj Malick, Cheikh Ahmadou Bamba, Ckeikh Ibrahima Niasse, Mame Bou Kounta, Cheick Anta » sans oublier nos grands philosophes et penseurs dont les œuvres sont aussi importantes que celles de ceux que l’Europe a réussi à nous imposer dans nos enseignements. QUI NOUS EMPËCHERAIT DE TOUT CHANGER ?

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