Macky Sall, un croisé comme Georges Bush

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Et pour Le Populaire, le Chef de l’Etat en déclarant ‘’c’est une guerre, mais une guerre juste, une guerre du bien contre le mal’’, a ‘’presque’’ repris l’ancien président américain Georges Bush, lorsque celui-ci qualifiait la guerre contre le terrorisme en 2003.

Le Soleil souligne à sa manchette que le chef de l’Etat s’est adressé, vendredi, à Dakar, au 3e contingent sénégalais en partance pour le Mali en ces termes : ‘’S’engager au Mali, c’est défendre la patrie’’. Le journal révèle que ‘’le Sénégal a préfinancé l’opération pour 2 millions de dollars [environ 979 millions de francs CFA]’’.

La Tribune revient également sur la cérémonie organisée à l’occasion du départ du 3e contingent sénégalais, de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA).

Rapportant les propos du chef de l’Etat, qui s’adressait aux militaires en partance pour le Mali, le journal souligne qu’il a eu ces mots d’encouragement à leur endroit. ‘’Vous devez être offensifs, attaquez !’’ leur a-t-il lancé.

Le journal relève également que pour le Chef de l’Etat, ‘’il ne s’agit pas d’une opération de maintien de la paix, c’est une guerre’’. Selon lui, ‘’s’engager au Mali, c’est protéger le sanctuaire national, c’est défendre la patrie’’.

‘’Macky Sall chauffe les Diambars en partance pour le Mali’’, écrit de son côté L’Office, qui parle à sa manchette d’’’un discours guerrier’’.

Dans le même sillage, l’As écrit que ‘’Macky dope les Diambars en partance pour la MISMA’’. Citant le président Sall, le journal titre : ‘’Exercez sur l’ennemi toute la violence nécessaire’’.

2 Commentaires

  1. « Lutte du bien contre le Mal » ? Le Président de la République aurait pu mieux creuser son cerveau pour être plus original ! J’ai l’impression qu’il est tellement assailli par les problèmes qu’il veuille coller dans le camp de ceux qu’ils considèrent comme détenteurs des fonds! On peut dire ce qu’on veut, mais notre armée nationale ne va pas à l’assaut de foudres de guerre !

  2. Quand un président parle, chaque mot compte plus que s’il s’agissait de quelqu’un d’autre. Les récentes déclarations du président sur la guère au Mali comportent des passages critiquables, préjudiciables à la cohésion nationale dont il doit être le premier garant et défenseur!

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