MACKY: Une calamité sénégalaise…

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Sous ses dehors physiques d’ours polaire perdu dans le Sahel, son nombreux embonpoint, ses rondeurs féminines, il y a, en lui, pire que le reflet de l’infamante silhouette de Bébé Doc, ses tontons macoutes en arrière-plan: il est la plus énorme calamité qui se soit jamais abattue sur le Senegal.

Cerveau rempli de muscles, il n’en sait rien. C’est que ses larbins lui cachent qu’il met en œuvre un lethal Plan Sénégal Échec (PSE), alors que dans son kukuland, lui se pense en prophète de l’émergence.

Entré par effraction au cœur d’un pouvoir sénégalais, alors par terre, en 2012, en mentant sur la camelote, il n’a, depuis, cessé de révéler à celles et ceux, naïfs, qui refusaient de le voir tel qu’en lui-même combien son arrivée à la tête du Sénégal fut de la magnitude des erreurs irrattrapables qui ne se produisent qu’une fois par siècle. Comme celle d’un Hitler prenant le Reichstag en 1933, démocratiquement, se faisant proclamer homme de l’année en 1938 par le prestigieux magazine Time, avant de plonger le monde dans le nazisme, puis la deuxième guerre mondiale et de provoquer la mort atroce de dizaines de millions de personnes.

Voici donc Bébé Hitler, nom de famille SALL, en sa forme véridique, émergente.

Son prénom est Macky, ou plutôt Mickey. Il est le Khalife Général Koulou Todjeman, le voleur en chef, et, depuis hier, le cerveau derrière la mort d’un jeune garçon, enfant unique, père d’un enfant, fracassé sous les balles. Sa mort explose les brutalités des brutes, au service de cet accident tragique d’histoire aux commandes de notre pays, en régent pour des intérêts masqués, en plus de livrer à la face du monde son socle, le cœur, les méthodes de son pouvoir: ses propres jungulars, formés aux méthodes criminelles des tortionnaires de Jammeh, sur qui il compte pour pérenniser un pouvoir déchéant…

Quel changement ! Au début, doucereux, son discours était articulé autour d’un pouvoir doux, ce softpower rendu célèbre par le brillant universitaire de Harvard, Joseph Nye. Aux sénégalais fatigués, fâchés et fauchés, il avait promis de les mettre sur le chemin de la prospérité au moyen d’un Nouvel ordre des priorités (Nope) et d’une gouvernance sobre et vertueuse…

Imprudemment, ils avaient mordu à l’hameçon et, maoritairement, l’avaient cru: 65 pour cent votèrent pour lui. Au soir du 25 mars, le peuple, soulagé, s’imaginant sorti de ses affres, se mit à danser chachacha, au son de la nouvelle alternance.

Ce ne fut hélas que le début de son calvaire. Aussitot installé, le nouveau Khalife, ayant trahi son bienfaiteur, entreprit, en pilote spécial, de dérouler son Plan de VOL.

Ce qui le prouva fut la nomination comme conseiller en hydrocarbures de Baba Diao-Itoc dans le pire des conflits d’intérêts. La mission de ce dernier était en réalité de ramasser les marchés à centaines de milliards du pétrole et gaz et d’en partager les massives retombées avec lui.

Tout, de fait, dans l’entourage de Macky Sall ne procéde que de ça: escroqueries tous azimuts.

En vertu de quoi, il fit appel a un autre criminel financier, Ousmane Ndiaye, son ancien patron de Petrosen, soit dit en passant un transhumant politique récidiviste. Serigne Mboup et la SAR, Adama Bictogo, les frères Sow, Babacar Toure et Amadou Top Contan, Mar Thiam-Getran, Aliou-Ewing, Frank Timis, un notaire-cube-Maggi, des avocats d’affaires, établis entre Paris et Dakar, Cheikh Amar, Samuel Taulard Sarr et j’en passe, bref tout ce que le Sénégal compte de truands, dames de compagnie, marabouts fetards, griots voltigeurs, femmes légères, opportunistes, furent attirés par l’aimant Sall.

La nouvelle AppSall, structurée pour repérer et récupérer les criminels, mit dans son giron les journalistes prêts à ramasser les miettes, en offrant, en retour, des spectacles continus de danses du ventre.

Un premier-Ministre, pardon premier-Menteur, ex-traitre, fuyard, revint dare-dare pour coordonner, en champion des courbettes, la curée. Les firmes étrangères comprirent le signal: elles se bousculèrent au portillon pour prendre, ramasser, leur part, dans cette recolonisation consentie qui s’offrait à eux.

Turcs, Total, BP, Chinois, Français, tout aventurier, le savait: la casse du siècle avait débuté dans le pauvre Sénégal.

Six ans plus tard, à genoux, ensanglanté, socialement et économiquement en faillite, un naguère-fier pays n’a plus que ses larmes à offrir au monde. Il a perdu espoir.

“O rage, o désespoir, o peuple senegalais martyrisé”…ce n’est que sang et sueur, sans solution, qui s’abat sur toi, telle une chape chaude de cuivre.

Un gang, parcouru, de part en part, par les conflits d’intérêts, la captation et la reptation des ressources meubles et immeubles du pays et sa criminalisation, par patrimonialisation interposée, a fini par semer une angoisse collective dans les rangs d’un peuple reduit à vivre un cauchemar permanent, loin du rêve promis…

En face de lui, le chef du gang. Sous une forme animalière. L’elephant Macky, c’est de lui qu’il sagit, fait son défilé de mode. Dans un magasin de porcelaines. Le dernier écrin, pépite de diamant, qu’il a écrasé portait le doux nom: Fallou Sene. Puisque le premier responsable, coupable, dans les dérives d’une opération de maintien de la paix n’est autre que celui qui l’a ordonnée, c’est nul autre que Macky, ni ses Ministres, soldats ou recteur, qui doit en répondre.

Le lampiste, traitre identifiable parmi tous, ne pourra se cacher derrière la calamité sénégalaise à l’œuvre, qu’il est, dans ce qui est une entreprise de démolition d’une nation jusque dans ses fondamentaux.

Ps: Je tiens à dire aux candidats à l’élection présidentielle, quels qu‘ils soient, même si je l’étais, qu’ils doivent se préparer à un examen de passage, une revue, sans concessions. Cela s’applique à Boubacar Camara et à tous les autres. Ceux qui les poussent à la confrontation les jettent en pâture à une opinion qui en sait plus qu’ils ne l’imaginent. Qu’ils sachent donc raison garder. C’est le nouveau monde de la techtonique des plaques. Attention au retour de bâton, il peut être dévastateur ! Adama Gaye

11 Commentaires

  1. J’endosse. Merci Monsieur Gaye. J’y ajouterai simplement que Macky Sall et son régime assassinent nos étudiants et font péricliter notre système scolaire et universitaire, parce que leurs enfants étudient à l’étranger. Ils ont détruit notre système sanitaire, parce qu’eux et leurs familles se soignent à l’étranger. Ils privilégient les entreprises étrangères, parce que les commissions et rétro-commissions sont virées plus facilement dans des comptes off-shore sans transiter par le Sénégal. Ils ont beaucoup investi à l’étranger. Bref, ils n’ont rien au pays qui puissent les amener à privilégier l’intérêt du Sénégal. Même pas une once de patriotisme ! Du Plan Sénégal Émergent, on est passé au Plan Sénégal Enseveli (PSE). Un deuxième mandat accordé à cette bande de vautours signifierait la disparition définitive du Sénégal. À bon entendeur salut !
    Ibrahima Sadikh NDour

  2. Toujours en train de cracher sur tout et de vilipender de braves citoyens au service exclusif de leur pays et à l’œuvre pour relever le niveau de vie des citoyens avec partout des chantiers pour de belles réalisations cumulatives pour un coefficient multiplicateur de développement élevé pointant vers l’émergence Mais les chiens aboient, la caravane passe. Nous avons les bras, les yeux et le cœur ouverts et savons distinguer l’ivraie de la bonne graine. C’est d’autant que nous regarderons tous ensemble dans la même direction dans la concorde et la concertation franche que d’autant nous accélèrerons le rythme de notre prospérité et le mieux-être de nos populations

  3. excellent article d’un grand monsieur d’un vrai journaliste qui a fait ses preuves quand nous étions au collège sur les ondes de AFRICA N°1 la grande radio panafricaine que tout le monde voulait écouter on attachait des antennes de fil de fer jusqu’aux toits des maisons pour écouter toute la journée Africa N°1 dans les années 84 85 86 88 ect…Adama Gaye avec sa belle voix était notre fièreté ceux qui gueulent aujourd’hui soit disant journaliste comme les Madimabal Diagne léche-cul parasite niak Jom ne lui arrivent pas à la cheville
    Ce monsieur avec toute son expèrience est un patriote qui a mal au coeur de voir son pays et son peuple entre les mains d’une bande de politiciens criminels qui volent pillent et tuent nos enfants avec la complicité des marabouts et hommes d’affaires bandits comme les Baba Diaw Cheikh Amar et compagnie

  4. En voila un qui a très bien résumé la personne de Macky Sall. Le vol, encore le vol et toujours le vol. Bientôt les senegalais decouvreront le vorace de president que nous avons élu.
    Pas difficile de le contaster, regardez simplement comment le processus VOLONTAIRE de re-colonisation s’opère devant nos yeux. Ce poltron de chef d’état ne fait que courber l’échine pour sauvegarder ses propres intérets politiques et financier. Son reveil sera toutefois brutal…

  5. Adama, du fond du coeur, simplement merci.
    J’apprécie aussi la note succincte et encapsulante de Sadikh NDour sur le » je m’en foutisme  » de macky à propos du Senegal, il n’y a aucun intèrêt à défendre, fut-ce une once de dignité.

  6. cet article bien écris me conforte encore plus que le pays est entrain de changer et va changer. Quand j’ai visionné aujourd’hui sur youtube une discussion entre un capitaine de gendarmerie et un étudiant manifestant je me suis dit que quelques choses est entrain de bouger dans ce pays. Félicitations à ce gendarme. vous faites partis de nous autres citoyens, vous etes les serviteurs de la nation et non des serviteurs d’une minorité de politiciens au pouvoir corrompus voleurs et malhonnetes qui ne servent que leurs intérets et non ceux de la nation. Mais l’espoir est permis avec cette génération de jeunes officiers instruits et patriotes qui sont dans l’armée, la police, la gendarmerie, la douane et aussi dans l’administration comme Sonko le juge Deme, Nafi ngom Keita etc….En plus de l’appui de journalistes patriotes comme Adama gaye. Ce pays doit changer et il changera inchallah car on ne peut plus continuer comme ça, c’est changer ou périr. Macky sall à rater sa chance d’instaurer ce changement car il avait tous les atouts parceque jeune né aprés les indépendances, avoir fait tout son cursus scolaire et universitaire dans ce pays ensuite issus d’une famille trés pauvre, donc personne n’était mieux placé que lui d’impulser les changements c a d lutter contre la corruption le népotisme la concussion. Mais malheureusement étant faible de caractère, il s’est laissé pris en otage dans des pseudos coalitions avec de vieux politiciens socialistes qui ont détruit le pays pendant 40 ans, des trokystes, de vieux communistes hypocrites qui n’ont aucune représentativité comme landing savané, Dansokho, Bathily etc…

    • article bien écrit ? a-t-on besoin d’être aussi vulgaire ou de diffuser des posts du réseau facebook (privés et réservés à ces affidés) en guise de pamphlet contre le PR qui ne vous accorde plus aucune importance ? tout cela est vraiment dérisoire, la terre continuera de tourner ! et un jour,les sénégalais, dans leur grande majorité, décideront que telle personne sera le prochain président de la république. encore une fois, cette photo n’est pas à votre avantage, faites la changer, « la bave du crapaud jamais n’atteindra la blanche colombe. »

  7. On gagne ou on gagne Aly Ngouille, Macky et GBAGBO Par Amadou FALL*
    Posté par: Amadou FALL| Jeudi 03 mai, 2018 16:05 | Consulté 232 fois | 0 Réactions |

    La volonté de se maintenir au pouvoir à tout prix et par tous les moyens a pris des proportions inquiétantes et les craintes de risques de dérives et de troubles socio politiques aux conséquences imprévisibles, sont de plus en plus grandes.

    Avec le régime de Macky, le sentiment généralement exprimé est une régression démocratique, non seulement par rapport aux avancées notables que notre pays a connues, mais aussi par rapport de la sous région et plus généralement en Afrique, où le plus souvent maintenant, les peuples ont pris leurs responsabilités et veillent au respect des libertés et à la transparence des compétitions électorales.

    La situation dans notre pays est d’autant plus paradoxale que nous avons toujours été présenté comme une vitrine démocratique dans les pays de la sous région.

    Depuis l’indépendance, les avancées démocratiques sont notables. Au moment où dans la plupart des pays africains, il y avait des régimes autoritaires et de terreur avec une violation systématique des libertés fondamentales par des Chefs d’Etat qui cherchaient par tous les moyens et à tout prix, à se maintenir au pouvoir, le Président SENGHOR s’était illustré par une ouverture démocratique et un multipartisme limité dans un contexte de troubles socio politiques et de détérioration des conditions de vie des populations, dus à la fois à un environnement économique international défavorable et à des mesures internes d’austérité pour faire face au déficit budgétaire et à la crise socio économique.

    La décision de SENGHOR pourrait être justifiée à la fois par la tradition démocratique dans notre pays, même si c’était dans le cadre d’un régime de parti unique, mais aussi par les troubles socio politiques dus aux fortes aspirations pour plus de démocratie et plus d’efficacité dans la mise en œuvre des programmes de développement socio économique.

    SENGHOR était tout à fait conscient qu’il fallait entreprendre des réformes politiques majeures et c’est aussi dans ce cadre qu’il a préparé sa succession par une révision constitutionnelle qui allait permettre à Abdou DIOUF de devenir le second Président postindépendance. SENGHOR n’a pas voulu prendre trop de risques politiques compte tenu des menaces de déstabilisation et de la relative fragilité de nos institutions.

    Dans la même lancée, Abdou DIOUF va étendre les réformes et instituer un multipartisme intégral, même si du reste, il y avait toujours des pratiques de fraudes et autres manœuvres avec des effets négatifs sur la transparence du processus électoral. Il y a eu ainsi des avancées démocratiques importantes qui peuvent aussi être expliquées à la fois par la volonté de DIOUF de consolider les acquis et de les renforcer, mais aussi par les fortes aspirations populaires et les pressions des partis politiques de l’opposition.

    Ces différents facteurs ont abouti à ce qu’il est convenu d’appeler un code électoral consensuel et entraîné une alternance pacifique. Le peuple était ainsi devenu le maître du jeu, malgré des manœuvres, pour la plupart infructueuses, visant à fausser la libre expression populaire. Les convictions étaient ainsi faites que la libre expression populaire ne pouvait plus faire l’objet d’une confiscation, et que désormais il s’agissait beaucoup plus de chercher à convaincre les populations, pour espérer bénéficier de leurs suffrages.

    C’est ainsi d’ailleurs que Macky a été élu avec une bonne majorité même s’il y a d’autres éléments qui ont impacté négativement le processus électoral, ce qui n’entache en rien, du reste, sa légitimité. Mais malheureusement depuis qu’il est au pouvoir, il ne cesse de poser des actes antidémocratiques qui son inconcevables à notre époque et qui n’ont même plus cours même dans les pays moins avancés démocratiquement.

    Il en est ainsi des manipulations successives de la Constitution et du processus électoral ainsi que du simulacre d’élections qu’il a fait organiser et qui a complètement terni l’image et la réputation démocratique de notre pays. Ses reniements qui l’ont complètement discrédité ainsi que ses nominations népotistes sont laissées à l’appréciation des populations, ainsi que les poursuites judiciaires ciblées à l’encontre de certaines personnalités politiques de l’opposition, dans le seul but de vouloir les écarter des compétitions électorales et qui dénote un manque de courage politique.

    Il doit ainsi savoir qu’il se trompe d’époque et que ses tentatives de confiscation de la volonté populaire ne sauraient prospérer. D’autres avant lui, au niveau de la sous région, ont tenté de le faire et ils sont actuellement en train de rendre compte. Il a ainsi intérêt à se ressaisir pendant qu’il est encore temps, pour mériter éventuellement la clémence, par rapport aux comptes qu’il ne manquera pas de rendre, notamment en ce qui concerne sa situation financière personnelle et autres abus de pouvoir et actes illégaux qu’il aurait eu à prendre.

    Il devrait plutôt chercher à convaincre les populations, plutôt qu’à vouloir manipuler le processus électoral, alors que l’échec de son bilan socio économique est aggravé par des scandales récurrents de toutes sortes, dont celui de la disparition d’enfants, et pour lequel, son frère serait implique, selon des rumeurs.

    *Amadou FALL

    FPSE ; Société civile ;

    Marseille.

    Email : [email protected]

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