Madicke NIANG, le dauphin en puissance !!

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A qui profite cette fragmentation spectaculaire du (PDS)?

Cette déchirure va tourner en faveur de qui?

Toujours dans une posture de neutralité auconflit des tendances  et à mi-chèvre mi-chou des courants entrechoqués au sein  du (PDS).

Connu pour son tempérament de pacifiste, son caractère doux et chevaleresque, qui ouvre un  » commerce à l’eau de rose», mais  qui souvent, est faux et  trompeur. Bref, une voix efféminée, saccadée qui exhale une mythomanie selon ses détracteurs.

Fidèle parmi les fidèles du maitre, compagnon de première heure,ce qu’il fut —pour toujours — l’avocat le plus fervent, avec une loyauté sans défaut et une charité sans limite.

Madické,  prend maintenant les allures d’un rassembleur penaud, de l’indélicatesse du maitre, qui lui refuse le retour de l’ascenseur. Et , abasourdi de  la platitude des débats internes au sein de sa formation le PDS, qui, au lieu d’un diagnostique  profond et rigoureux de la situation, suivi d’actions vigoureuses, contre « le  petit césar » (MackySALL), non, ils se complaisent plutôt, dans une « discussion du café de commerce dans le parti.

Ce constat  d’échec —dans le parti —, est d’autant plus renversant, que nombreux sont ses camarades de  parti,  qui poussent le bouchon de la félonie et le reniement,  jusqu’à s’exposer publiquement dans les foires de contestation et autres scènes de débandade.

Mais aussi, un pleutre lobbyiste qui cherche à s’affranchir de la justice par des manipulations et des compromissions de toutes sortes qui pourraient à tout moment devenir un adversaire mou et un candidat fantoche, dont la candidature allait permettre le passage en force de Macky Sall.

Mais, en habile manœuvrier aux dents longues, qui agit dans l’ombre, Madické pousse prudemment ses pions et recentre ses mignons au cœur de la gravité politique.

En finconnaisseur « du MundilloMbacké-Mbacké, Madické devient la vedette omniprésente, aussi bien,  des raouts familiaux qui s’organisent autour des Khalifes des familles, qu’aux grands événements du microcosme mouride.

Ses envolées mourido-centristes, sa tendance permanente à « s’affirmerTalibé », et son panurgisme mouride, de  nature même à procurer un réel confort  affectif au condisciple, lui ont valu un réel attrait « moud sphère » et une véritable assise populaire dans le milieu mouride.

Le jeune Marabout, est ce un « sursaut citoyen », un mouvement de colère éruptive ou désordre??

Chacun peut y aller de son commentaire, avec sa sémiologie ou son herméneutique, mais ce que l’on pourrait constater, c’est que, c’est un mouvement de « contestation éruptive et spontanée », qui regroupe des filières différentes, qui sont de nature à charrier un désordre général au sein de la confrérie.

Mais, pour que ce mouvement soit un sursaut social, pour la préservation de notre « âme religieuse et sénégalaise, il devrait être un mouvement «grass-roots», bien installé dans toutes les strates sociales,  et representant toute «la plaque tectonique» de « la géo-influence» mouride et  qui  va nécessairement inscrire son action sur les champs sociaux,   a fin de  pouvoir donner un sens à notre (appartenance africaine). Et, ensuite de s’affairer de manière  positive et avisée, tout en se délivrant de ses petits égos, pour penser, réellement, au collectif.

Alors, sans ressorts scientifiques et intellectuels, et sans une « démarche inclusive transpartisane », le mouvement perdrait sa substance et deviendrait « une coquille vide sans vivier populaire », qui s’étiolerait rapidement, et  serait en proie au désordre  de toutes natures (dissensions et  coups de Jarnac).

Certes, le mouvement n’aura ni à servir d’amplificateur,  pour les querelles politiciennes, ni à « préempter  un discours » de droite ou de gauche, mais, il est vivement appelé à se dresser en sentinelle contre cette politique « d’exclusion sociale », « d’harcèlement des republicains»

Le mouvement doit entamer une  action protéiforme, bien déterminée et bien cordonnée, qui s’étendra sur toute l’étendue des provinces à forte domination mouride, en reflétant toute les « plaques tectoniques » de la géo-influence mouride. (Ce qui n’est pas un travail d’ignare).

Sur ce pla, on ne peut pas s’empêcher de flétrir cette instrumentalisation à outrance de la symbolique religieuse à des visées politicienne par des barons de la haute hiérarchie mouride. Par exemple chez nous, cette multiplication et foisonnement des associations est aiguillonnée par des lobbystes nichés dans le commandement pour faire de ces jeunes, soit: des chiffons rouges que l’on agite pour attirer le président, soit: «des pantoufles » auxquelles le président allait s’appuyer pour gagner la ville sainte de Touba.  Gagner Touba, c’est un trompe-l’œil que l’on vend  avec un peu de maladresse, parce que, gagner Touba, n’est gagné le Senegal. Car, le président Diouf  l’avait gagné en2000, en remportant haut la main les suffrages de la ville, mais en contre partie, il avait perdu alors l’électorat des Sénégalais. Et, c’est le scénario inverse pour Macky SALL,  qui a perdu Touba mais a gagné Le Sénégal.

Donc, face à un tel cas de figure, n’y a t-il pas lieu de s’interroger, si l’on ne  revivrait pas à nouveau le « Remak » du transfèrement du « combat politique «dans le « terrain religieux » ? Ce qui est toujours, un facteur de désordre dans le terrain religieux.

En remontant l’histoire, on s’aperçoit que le ralliement massif, de (ceddos déconfits) dans les confréries, constituait un repliement stratégique sur le terrain religieux d’un « combat déconfit ». Mais cette immersion a créé un « désordre total » au sein de la l’ordre confrérique sénégalais, un désordre qui se manifeste par une altération du message et un gauchissement du sens  de la mission des confréries.

Et, en d’autres termes, cette immersion a pu même  acclimater dans la vie religieuse des confréries, des  pratiques semi-païennes, et des rituels de désordre de toutes natures.

C’est dans ce désordre et cette dégradation originelle, que s’inscrive ce foisonnement de sectes plus ou moins hérétiques et erratiques, se prétendant appartenir à notre ordre confrérique, tout en dégageant les remugles d’hérésie  dans une ferveur  religieuse, animée de gaudriole et de grivoiserie.

SerigneFallouDieng

Cercle des intellectuels Soufis

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