Mairie de Rufisque: Badara Mamaya Sène veut un second mandat

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Xalima news – A Rufisque, il faudra bien compter avec Badara Mamaya Sène pour les prochaines élections locales de juin 2014. L’actuel maire ne cache plus son désir de briguer un second mandat, même s’il devra faire avec la nouvelle réforme de la décentralisation.

« Nous discutons avec beaucoup de partis pour gagner l’ensemble des collectivités locales issues de l’Acte 3 de la de décentralisation », a-t-il déclaré, ce week-end, au cours d’un grand rassemblement politique, organisé à l’occasion de l’inauguration du siège de son parti, l’Alliance pour la République et la citoyenneté (Arc).

La plupart des partis siégeant au conseil municipal avaient pris part à la manifestation. Il en est de même de la famille de Me Mbaye Jacques Diop, de Kora Fall, etc. Au nom des « alliés », Djigui Dieng de Aj/ Pads a réaffirmé leur détermination à « engager la bataille des locales ». Il a lancé un appel aux jeunes et aux femmes à soutenir Badara Sène.

Une invite contraire à celle du responsable apériste Abdou Salam Guèye qui a tendu la main au président de l’Arc à venir travailler avec son parti. « Je suis responsable d’un parti national. Nous sommes déjà debout avec le Ps, le Rewmi, le Pit et M2R et nous irons ensemble », a répondu Badara Mamaya Sène.

Actuellement, le président de l’Arc et ses alliés espèrent mettre sur pied une nouvelle coalition pour solliciter les suffrages des électeurs. Le maire de Rufisque a exhorté ses partisans à « garder le cap et la dynamique mobilisatrice » pour conduire leur parti vers d’autres victoires et relever d’autres défis. Revenant sur le nouveau siège de son parti baptisé au nom de Alpha Ly, un ancien militant de l’Arc, Badara Sène a soutenu que cela prouve la volonté de son parti à se rapprocher des masses populaires. Selon lui, l’Arc reste un parti « porteur d’espoir et d’espérance ».

Depuis 2009, le maire de Rufisque dit avoir mis l’accent sur la démocratie participative au sein de sa formation politique et au sein du conseil municipal où il indique avoir initié une politique de modernisation des finances saluée par l’ensemble de ses collaborateurs. Il a soutenu que des efforts ont été faits dans divers domaines tels que la santé, l’éducation, la jeunesse, la voirie, l’électrification, etc.

Source: Le Soleil

1 COMMENTAIRE

  1. S’il y avait un seul élu qui s’est joué de ses administrés , c’est bien monsieur Sène ! Ce monsieur a surfer sur une vague de mécontentement, de découragement d’une population Rufisquoise qui ne savait plus à quels saints se vouer après plus de quarante ans de gabegies et de laxisme de ses élus qui se sont succédés à la tête de la Ville depuis le départ d’Ousmane Socé Diop, premier Magistrat de la vielle ville. Cela ne peut plus durer, et il est temps que les populations de Rufisque, les jeunes en particulier se rassemblent, en faisant fi de leurs appartenances partisanes, pour enfin faire de leur ville une ville moderne, où les populations sont solidaires pour une vie meilleure ici bas, dans la fraternité! Les images que la RTS ont véhiculées hier, ont été vues dans beaucoup de pays du monde, jusqu’en Amérique du Sud, compte tenu de leur caractère incroyable tant la saleté rappelle CALCUTTA en Inde des années 70 ! Monsieur Mamaya Sène et ceux qui le soutiennent devraient au moins avoir la pudeur de solliciter une seconde fois la confiance des habitants de cette Ville, qui aurait pu être l’une des plus belle ville du Sénégal, en compétition avec sa sœur, Saint-Louis. Quand on connait le montant du budget de cette Ville, on peut s’étonner que rien de vraiment important n’ait été réalisé par le Maire et son équipe.
    Je ne suis pas de Rufisque certes, mais cette ville était notre capitale à nous, habitants de M’bao, qui se trouve à moins de deux kilomètres seulement de Diokoul.
    VU SOUS CET ANGLE,TOUT CE QUI TOUCHE RUFISQUE , touche les populations de Grand M’bao qui sont aussi des leurs par le sang.
    JE NE PUIS IMAGINER UN SEUL INSTANT que les cadres de la société civile Rufisquoise, puissent rester indifférents à l’appel du peuple qui veut une ville moderne, où il fait bon vivre à l’image de beaucoup de villes d’autres pays du Continent telles celles du Cap Vert et du Maghreb!

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