Pour Mamadou Lamine Diallo « 40 milliards, prix d’un avion de commandement, constitue un programme sérieux contre les inondations, somme nécessaire pour construire un pont sur le fleuve Gambie, ou le prix de 80 méga watts d’énergie électrique, (…) ». Ce qui l’amène à inviter le régime libéral à sortir du « mimétisme pour mettre l’accent sur les priorités ». Dans cette lancée, Mamadou Lamine Diallo se convainc que « dix (10) voyages par an suffisent largement pour diriger le Sénégal ».
Le leader du Mouvement Tekki regrette, par ailleurs, le fait que la loi des finances n’est pas communiquée pour pouvoir mesurer l’impact des voyages de Me Wade dans l’économie sénégalaise. En essayant de dresser la liste du nombre de voyages que Me Wade a effectué depuis son élection à la magistrature suprême, Mamadou Lamine Diallo semble arriver à la triste réalité que « Me Wade n’aime pas le Sénégal ». « Ce dont on a besoin aujourd’hui, c’est d’organiser une dynamique de résistance pour faire face à ce gaspillage des maigres ressources du Sénégal par un clan qui n’a qu’un seul but de s’enrichir ».
Invoquant la problématique de la candidature de Me Wade, Mamadou Lamine Diallo pense que « c’est une bonne chose qu’Idrissa Seck arrive à la même conviction que le Mouvement Tekki que Me Wade ne peut pas être candidat à la présidentielle de 2012. S’il le fait, ce serait un coup de force au Conseil constitutionnel et cela le Sénégal n’en a pas besoin », avertit-il.
Et compte tenu de nouveaux enjeux auxquels le monde doit faire face, Mamadou Lamine Diallo laisse entendre qu’il faut une nouvelle république citoyenne avec un candidat qui maîtrise lesdits enjeux. Mais, « malheureusement, se désole-t-il, la coalition de Bennoo Siggil Senegaal (Bss) traîne les pieds dans le choix de la candidature de mission, mais aussi de résistance au coup de force de Me Wade »
Objection du 14 Novembnre 2010. SudFM
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