Le coordonnateur du PDS et des FAL 2012 de la banlieue tire les leçons de leur revers au premier tour. Mamadou Seck pointé du doigt le retard des moyens de campagne et quelques petits problèmes en leur sein. Par ailleurs, le président de l’Assemblée nationale a tiré à boulets rouge sur le candidat de la coalition Bennoo Bokk Yaakar, Macky Sall.
Le coordonnateur de la banlieue pour les Fal 2012 en l’occurrence Mamadou Seck n’a pas mis de gants pour tirer sur le programme de Macky Sall. Selon lui, c’est un candidat qui promet à tous azimuts et prend les choses à la légère ».
« Le candidat d’en face ne cesse de faire que des promesses. Il promet sans donner de stratégies ni de chiffre, rien », a déclaré Mamadou Seck qui a tenu une conférence de presse à la permanence à Pikine. Pour lui, « c’est grave ce que fait Macky ». Pour preuve, un de ses représentants ne connait même pas la structure des prix du riz. Et se dit « expert ».
Le président de l’Assemblée nationale n’a pas fait dans la dentelle. Selon lui, «Macky veut diriger ce pays, par la suite en réclamant le suffrage des Sénégalais. Ceci prouve qu’il prend les choses à la légère ». Dans le même ordre d’idées, Mamadou Seck est revenu sur le fait que « les populations de Pikine doivent faire le bon choix. A l’en croire, Macky porté à la tête du pays est source d’instabilité. « Il n’a pas le profil qu’il faut. Ce dernier adore la facilité. Il n’est pas comme Abdoulaye Wade qui est passé durant 26 ans à lutter pour le pouvoir »; fait-il savoir.
…Et reconnait le retard des moyens
Pour le responsable de la banlieue, au premier tour, les moyens mis à la disposition des militants sont acquis tardivement. « C’est ce qui a fait que nous avons battu campagne dans une lenteur de même que les caravanes de sensibilisation auprès des populations aussi », a-t-il reconnu. L’installation des comités électoraux a été retardée à cause des problèmes qu’il fallait régler. Le coordonnateur des Fal dit « espérer au second tour, remporter la victoire finale étant donné que des ralliements et de manière spontanés sont massifs. « Nous allons encore parler aux populations et entamer les visites de proximités chaque jour car c’est devenu une question d’honneur la réélection de Wade » conclu-t-il.
Abdoul K. Diop (PressAfrik pour APPEL)
