L’enfant devrait bénéficier du soutien de la communauté, dans la mesure il a un statut privilégié, a déclaré ce jeudi à Dakar sur RSI (Radio publique), Mamadou Wane, coordonnateur de la Plateforme pour la promotion et la protection des droits de l’homme (Ppdh).
«L’enfant devrait bénéficier du soutien toute la communauté. Mais, les textes et l’ensemble des règlements et lois ne sont toujours pas respectés au Sénégal. Les enregistrements des enfants à la naissance ne sont pas encore effectifs. C’est important qu’on arrive dans ce pays à rassembler toutes les dispositions juridiques qui visent la protection de l’enfant», a expliqué Mamadou Wane.
D’après le coordonnateur de la PPDH, cela pourrait être une avancée «majeure» qui participe au rayonnement démocratique du Sénégal. Aujourd’hui, a-t-il reconnu, la mendicité des enfants continue. Et personne n’en parler pour mettre un terme à ce phénomène.
«C’est important pour nous qui sommes sur le terrain de disposer de l’ensemble des textes visant la protection juridique des enfants. L’enfant qui nait, a besoin d’être bien traité et protégé. Il dispose également de tous ces droits. Malheureusement au Sénégal, on a l’impression que les enfants sont laissés à eux-mêmes», a déploré, Mamadou Wane.
Selon Mamadou Wane, il faut tout simplement «abolir l’interdiction de l’exploitation des enfants». «Un Etat démocratique ou qui se réclame démocratique, doit interdire la maltraitance des enfants. C’est le minimum. On ne peut pas parler de démocratie dans la mesure où on trouve toujours des enfants dans la rue», a-t-il renchéri.
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