XALIMA NEWS – Le président du Comité sunugaalien des droits de l’homme (Csdh), Alioune Tine, a enfilé de nouveau son boubou de «bañkatt» (homme de refus). Il a profité de l’atelier sur «Ressources minérales, droits humains et transparence, organisé par la structure qu’il dirige pour annoncer la couleur. Et vous savez quoi ? M. Tine a clamé à qui veut l’entendre qu’il est contre l’interdiction de la manifestation du Parti (ex)«dolécratique» sunugaalien et de ses alliés prévue le 21 novembre prochain. «Il faut offrir à la Francophonie le visage d’un pays où les libertés démocratiques sont respectées. Parce que le département fondamental de la Francophonie, c’est le département de la démocratie, des droits humains et de la paix, où j’ai longtemps travaillé», a confié Alioune Tine.
«En tant que président du Comité (sunugaalien) des droits de l’homme, je ne peux pas être pour l’interdiction d’une manifestation démocratique. Je ne suis pas pour l’interdiction d’une manifestation démocratique. Non. On ne peut pas. Je vous le dis, les manifestations et les libertés fondamentales, c’est inscrit dans l’Adn des (Sunugaaliens). C’est dans notre Adn. Il faut que tout le monde le comprenne et qu’on prenne de la graine». A en croire l’ancien Sg de la Raddho, il n’y a pas lieu de s’agiter. «Ça ne gêne pas (la manifestation). Je pense qu’il faut demander des conseils au Comité (Sunugaalien) des droits de l’homme. Ce Comité est là pour donner des avis. Je vous assure que nous avons l’expertise pour fournir des conseils, quand de telles situations se produisent», a indiqué M. Tine.
Le Populaire
Monsieur Tine, vous savez bien que cette manifestation n’a rien de politique et Wade cherche à saboter le sommet. Et vous voulez que l’Etat l’autorise. Soyons serieux.