Mansour Faye parie sur l’eau des surfaces pour alimenter le pays

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Le Sénégal mise sur l’eau des surfaces pour alimenter dans les années à venir l’ensemble du pays en liquide précieux, a annoncé, samedi à Dakar, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye.

« Dans les années à venir, nous allons nous atteler à faire moins de forages et à faire beaucoup plus de transferts d’eau », a-t-il déclaré à l’occasion de la Journée dédiée à son département, dans le cadre de la 23e Foire internationale de Dakar (FIDAK, 18 au 29 décembre).

« C’est cela l’orientation stratégique que le ministère se donne pour alimenter l’ensemble du pays en eau » à partir de l’eau des surfaces, a déclaré le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Selon lui, le Sénégal peut bel et bien utiliser l’eau des surfaces pour satisfaire le besoin des populations. « Nous en avons en quantité suffisante et abondant », a souligné Mansour Faye.

« Nous savons très bien que le fleuve Sénégal a une capacité d’eau assez importante. Il a à peu prés 11 à 12 milliards de m3. C’est une perte énorme et il est tout à fait possible de récupérer une bonne partie de cette eau pour une utilisation en eau de boisson mais aussi pour les besoins de l’agriculture », a-t-il dit.

« Le fleuve Sénégal est là, le fleuve Gambie est là (aussi) et il est tout a fait possible d’exploiter ces deux ressources naturelles que le bon Dieu nous a données », a indiqué le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, estimant que la ressource souterraine est « une ressource à préserver et à conserver ».

1 COMMENTAIRE

  1. Il y a au moins dix fois plus d’eau de surface au Sénégal qu’en Israël, et pourtant, ce peuple a réussi à résoudre définitivement ce problème, comme il l’a fait pour tant d’autres ! La question qui devrait être posée est celle-ci : Le monde est si vaste, il est composé de pays plus ou moins développés les uns par rapport aux autres, mais les populations d’Afrique Noire demeurent incapables de résoudre certains problème de base depuis des siècles ! Le problème du Sénégal, c’est de ne pas sortir des sentiers battus en initiant d’autres voies, par exemple mobiliser des centaines de milliers de Citoyens volontaires pour réaliser un vaste programme d’installation de réseaux de distribution d’eau pour en finir au moins pour un siècle avec ce problème ! De l’eau nous en laissons filer chaque année dans la mer, elle pourrait être captée par des moyens déjà initiés ailleurs ! Si nous continuons à faire comme faisait l’Europe au 15ème siècle, nous en aurions pour mille ans avant que l’eau coule de robinet dans les coins les plus reculés de notre pays ! C’est le même problème que nous avons avec l’électricité, alors que le soleil et le vent sont disponibles partout ! Evidemment, les Européens ne nous aideront jamais à nous investir dans l’utilisation du solaire, étant donné que leurs entreprises de fabrication de panneaux solaires sont 30% plus chers que ce que proposent certains pays d’Asie ! Il nous appartient de penser à nos intérêts avant nos relations privilégiées avec l’Europe ! Pour les éoliennes, avec une centrale sur plus de 150 kilomètres entre M’boro et Saint-Louis, il serait possible, en moins de cinq ans d’installation d’alimenter au moins plus de 500.000 foyers !

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