Sous la bannière « Boolo Taxaw Askan wi », les libéraux en compagnie des alliés constitués d’anciens libéraux que sont Pape Diop de Bokk Gis-Gis, Abdoulaye Baldé de l’Union des Centristes du Sénégal (UCS), Djibo KA de l’Union pour le Renouveau Démocratique (URD), battent le macadam.
La dite marche prévue ce mardi 8 octobre par l’opposition qui entend aider le peuple sénégalais à crier son ras-le-bol contre les inondations, la vie chère, les détenus politiques dont Karim Wade et Bara Gaye leurs frères de parti mis sous mandat de dépôt le premier le 17 avril dernier pour « enrichissement illicite » à hauteur de 694 milliards puis le 13 septembre dernier pour 98 autres milliards, le second le 28 mai dernier pour « propos » jugés « irrévérencieux » contre l’institution que représente le président Sall que le responsable de l’Union des Jeunesses Travaillistes et Libérales (UJTL) a accusé d’avoir refusé des passeports diplomatiques aux chefs religieux qu’il aurait permis aux homosexuels.
Et ce, entre d ‘autres maux, les marcheurs s’organisent à la Place de l’Obélisque. Nos reporters sur place signalent que la police qui veille au grain, gère la circulation.Les partis les plus en vue sont le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), Bokk Gis-Gis de Pape Diop, AJ PADS de Mamadou Diop Decroix et ELAN de Sitor Ndour bien en vue au côtés de leaders comme Babacar Gaye, Farba Senghor, Modou Diagne Fada et Cheikh Tidiane SY et Abdoulaye Baldé qui est bien de la partie. Une dame pour afficher son calvaire des vingt derniers jours à cause de la pénurie d’eau qui a été de mise sous nos cieux du 12 septembre au 1er octobre, est venue avec ses bidons et bassines, là où des jeunes ont des bouteilles remplies d’eau de couleur rougeâtre.
Le tout sur fond de musique du rappeur Pacotille ou encore « Gorgui na dem » de Pape et Cheikh version Macky Sall avec des pancartes sur lesquelles on peut lire ‘Libérer Karim », « Libérez Bara Gaye », « Macky grossit, le peuple maigrit », « Deuk bi dafa Macky ». Présent aussi, le chanteur Idrissa Diop harangue les foules présentement devant le micro avec Pacotille.Le commissaire de police en charge d’encadrer la marche est même hué par les manifestants qui réclament le départ du président Sall, mais retardent toutefois le démarrage du plan d’action.Le départ fixé à 14 heures précises par le préfet de Dakar, le cortège vient de s’ébranler à 16 h 00 vers la Poste de Médina.
A l’étape des Allées du Centenaire, vendeurs et riverains félicitent le PDS et ses alliés et demandent eux-aussi le départ du successeur du 25 mars 2012 de Wade.
Le fameux « dragon » noir des dernières violences préélectorales de la dernière présidentielle est positionné au niveau du Rond point de la Rts.
L’Etat qui a prévu l’artillerie lourde, un autre « dragon » se trouve à la Poste de Médina, le point de chute de la manifestation qu’une partie des marcheurs a déjà atteint.
Ledit « dragon bloque l’Avenue Blaise Diagne où la police anti-émeutes en alerte, veille à ce que personne ne bouge vers le marché Sandaga.
Toutefois, la fin de la marche décrétée à 17 heures précises par le préfet de Dakar dans son autorisation, un risque d’affrontement ou de voir la manifestation se terminer en queue de poisson n’est pas à exclure car à 16 h 49, les leaders sont toujours loin de la foule.
Les Libéraux ont certes mobilisés même si Oumar Sarr et Cie renforcés par d’autres partis pouvaient mieux faire. En effet, les leaders qui en parlent accusent l’autorité administrative qui a fixé l’heure à 14h-17h qui ne favorise pas la mobilisation. Ceci, en plus des embouteillages qui ont bloqué nombre de militants et la police.
pressafrik.com
