Mbagnick Ndiaye sur la consécration d’Alain Gomis: « Notre cinéma a pris un nouvel envol »

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XALIMA NEWS – Le quatrième film du réalisateur Alain Gomis a remporté, samedi dernier, l’ours d’argent de la 67ème édition du festival international du film de Berlin, « Berlinale ». Unique film africain en compétition, lors de cette édition, il a obtenu le prix du jury. Un heureux présage pour le réalisateur qui vise l’Etalon d’Or du festival panafricain du cinéma et de l’audiovisuel de Ouagadougou (Fespaco) qui démarre ce 25 février.
Après Rama Thiam avec « the revolution don’t be televised » qui a été récompensée l’année dernière à la Berlinale, avec le prix de la critique du Fipresci de la section forum et une mention du Caligari Filmpreis, c’est au tour du brillant réalisateur franco-sénégalais Alain Gomis d’être sacré cette année. Il a reçu samedi dernier, à Berlin, l’Ours d’argent. Une consécration que le ministre de la Culture et de la Communication Mbagnick Ndiaye salue comme « un nouvel envol » du cinéma sénégalais grâce aux efforts combinés du gouvernement et au « réel dynamisme notés dans le secteur, selon les termes du communiqué de ladite ministère. Par cette note, le ministre adresse ses « chaleureuses félicitations » à Alain Gomis et lui renouvelle le soutien et l’accompagnement du ministère de la culture pour hisser encore plus haut le 7ème art sénégalais sur les podiums du monde. Ainsi, il exhorte tous les acteurs du secteur du cinéma et de l’audiovisuel à « persévérer dans cette voie et souhaite une très bonne chance » aux cinéastes en compétition à partir de ce 25 février au Burkina Faso, dans le cadre de la 25ème édition du Fespaco.
Ce prix remporté par Alain Gomis, ouvre aux cinéastes sénégalais de bonnes perspectives. Car, après le sacre de « Tey » en 2013 qui a permis au Sénégal d’avoir son premier prestigieux prix à cette rencontre du cinéma, « Félicité » peut aussi lui valoir des satisfactions, lors de ce festival. Dans « Félicité », Gomis relate l’histoire d’une femme libre et fière, chanteuse le soir dans un bar de Kinshasa. Sa vie bascule quand Samo, son fils de 14 ans, est victime d’un accident de moto. Ce fait est, pour elle, le point de départ d’une course contre la montre dans les rues de la capitale congolaise pour le sauver. Ce « voyage » dans « kin la belle » offre une lecture exceptionnelle d’une réalité vivante, faite de désillusions certes, mais d’énergie, de passion et de rêves, selon le reportage de l’agence de presse sénégalais présent à la Berlinale. Les chemins de Félicité croisent ceux de Tabu, autre symbole de cette résolution à croquer la vie, à en profiter pleinement. Ainsi, est résumé l’histoire contée par le réalisateur.
« Ce à quoi je pense, c’est comment on va réussir à transformer de l’énergie et à quelques choses sur le long terme. Que ce qui se passe autour du film, chacun puisse en profiter et prendre ce petit moment et le transformer dans ce qu’il fait. J’espère que ça va aider d’autres à transmettre de l’énergie », a déclaré Alain Gomis. « Il faut absolument qu’on y arrive, parce qu’au final, les prix c’est bien, mais on ne les mange pas. Ce n’est pas ça qui nous nourrit. Ce qui est important, c’est qu’on arrive à construire quelque chose sur le long terme », a-t-il souhaité.

Par Abdourahmane DIALLO (Stagiaire) avec EnQuête

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