Me Ibrahima Diawara, avocat de Habré: « la défense des avocats commis d’office est une défense de connivence ».

Xalima-News-Les avocats de la défense de Hisséne Habré sont à la barre ce matin pour défendre l’ex « dictateur du Tchad ». Ces conseils commis d’office par les chambres africaines extraordinaires suite au boycotte des avocats du prévenu dés le début du procès, sont certes revenu largement sur « les discordances » notées dans les différents rapports produit par les chambres africaines extraordinaires, le juge belge, la commission d’enquête du Tchad et le juge d’instruction du Tchad ». Cela pour démontrer que rien de tout ce qui a été avancé par le procureur et les avocats de la partie civile, comme preuve de culpabilité de leur client, ne tient. Malgré l’engagement à défendre le présumé, les avocats de Hisséne Habré qui avaient boycotté les audiences parle de défense de connivence. En effet, lors de la pause de 15minutes observée pour reprendre l’audience, Me Ibrahima Diawara, l’un des avocats de Habré exprime sa désolation de voir ses confrères commis d’office plaider devant les juges des chambres africaines extraordinaires. Pour lui, si véritablement ils sont des avocats de son clients, la moindre des choses c’est de respecter sa stratégie de défense qui consiste à ne pas participer au procès. Déclarant que pour Habré les chambres sont illégitimes et illégales, « le vrai » avocat du mis en cause indique que la participation des ses confrères aux audiences est synonyme « de reconnaissance des chambres africaines extraordinaires ». Selon lui, ces avocats restent ceux des chambres et non de Habré donc, ils plaident pour le compte des chambres. En clair, Me Ibrahima Diawara mentionne que « la défense de ces avocats commis d’office est une défense de connivence », ce qui ne fait que conforter les chmbres.