Xalima news – Me Moustapha Diop et Me Mbaye Jacques Ndiaye qui ont assisté à la conférence de presse, ne sont pas contents de la sortie du procureur de la République, informe l’As. Interrogé au téléphone, Me Mbaye Jacques Ndiaye n’a pas voulu s’étaler sur la question. Il a simplement dit qu’ils vont apporter la réplique appropriée lors d’une prochaine conférence de presse avec l’accord du bâtonnier de l’Ordre des avocats. Tout de même, selon L’As, il s’est indigné de l’attitude du procureur qu’il accuse d’avoir violé le secret de l’instruction avant de tonner: « Dans quel pays sommes-nous?« .
Source: L’As
La principale question est maintenant de savoir par quelle voie des milliards auraient pu partir du trésor pour atterrir dans des comptes privés ! Ce n’est quand même pas possible qu’au Sénégal on puisse régler des factures, fausses ou vraies à des Entreprises, réelle ou fictives. Si on mène cette enquête depuis ces trente dernières années, on risquerait d’avoir des grosses surprises, parc que cette dame pourrait mouiller jusqu’au cou des dizaines d’anciens pontes et de hauts fonctionnaires des trois régime qi se sont succédés au pouvoir dans notre pays. Moins que cette dame ait pu recevoir des milliards des Dictateurs Mobutu, Bongo et Kadhafi, en toute amitié et c’est une supputation sérieuse qui pourrait sauver cette dame, si elle a des preuves. La chaine des complicités depuis trente ans pourrait surprendre.
Euskey do danou moukk.
Ce qu’il y a de nouveau avec le pouvoir Arc en Ciel, c’est la mode des procureurs conférenciers de presse.
Or la justice a son Palais et ses voies. Lorsqu’un homme de justice veut convaincre, prouver ou justifier la nécessité de mettre quelqu’un en prison ou de l’accuser, c’est à la justice qu’il doit adresser ses preuves. C’est aux juges qu’il faut parler.
Lorsque le procureur laisse la justice et les juges derrière lui pour venir « expliquer » au peuple que cherche-t-il, dés lors qu’il a laissé la justice derrière lui ? Que visait-il dés lors que tout ce qu’il étale (qui est faux à mon avis) n’a rien à voir avec ce pourquoi Aïda est arrêtée (c’est lui qui le précise) ? Y a-t-il besoin de soulever une jupe pour soigner un orteil ?
Lorsqu’un procureur trouve fondamentale l’opinion du peuple dans le fait judiciaire, ce procureur peut-il condamner le lynchage jusqu’à mort d’un accusé de vol de sexe ? Lorsque les élites rangent toutes les règles pour n’appliquer que le principe du « La fin justifie les moyens », pourra-t-on reprocher au peuple son manque de culture républicaine ? Puisque ce peuple n’a plus d’exemples de valeurs immuables, comment pourra-t-il apprécier le droit ? Le procureur vient d’inculquer dans les têtes que toute loi est élastique, elle n’est fonction que de l’amour ou de la haine qu’on a envers celui qu’on l’applique.
On peut comprendre un chiffonnier de la rue, sur le pied duquel vous marcher et qui vous crie que les pattes de votre père ressemblent aux pattes d’un éléphant. Mais d’un procureur, quand même, tant que le monde restait tel qu’il est joliment décrit dans les livres scolaires, on devait attendre la bonne mesure. Quand on lui marche sur le pied, il parle du pied du marcheur et seulement de ce pied. Mais accuser Aïda de détournement de 5 milliards sur des produits phyto et étaler ses mallettes d’or dans la rue, même si cela a le don de tirer les ovations du petit peuple, c’est pas du bois dont se chauffent les grands hommes.