Me Sidiki Kaba : « Macky Sall n’a pas voulu qu’une action soit dirigée contre Wade »

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XALIMA NEWS – Le ministre de la justice a accordé au journal l’Observateur un entretien dans lequel il revient sur le procès Karim Wade. Sidiki Kaba a également annoncé la poursuite d’autres affaires et la date fixe du procès de l’ancien président tchadien. Sidiki Kaba est revenu sur la récente sortie de Me Abdoulaye Wade. Selon lui, il y a des raisons pour lesquelles Wade ne peut être inquiété contre ses propos offensants. Le chef de l’Etat Macky Sall n’a pas voulu qu’une action soit dirigée contre son prédécesseur.

Par K. NIANG

4 Commentaires

  1. Je ne comprends pas?
    Donc quand macky ne veut pas la justice obéit?
    C’est mauvais signe, je suis radicalement contre le comportement indigne de monsieur ablaye wade, mais avec ce que dit ce ministre de la justice, je me demande si le vieillard n’a pas raison de dire que c’est macky qui téléguide la justice.
    C’est troublant

  2. LE RESSAC (Retour de vagues)
    La meute va se reposer. C’est une obligation pour faire le bilan de la battue, y compris le bilan financier. Parce que la battue contre l’opinion nécessite de gros moyens, humains, logistiques et financiers, il leur est impossible de maintenir son rythme. La trêve est aussi forcée par l’épuisement du thème de la battue. Épuisement parce que les thèmes de battue sont volontairement appauvris pour faciliter le basculement de l’opinion. Les battues hurlent à l’opinion de dire oui ou non (et le oui et non sont présentés clairement sous forme de très bon et très mauvais), de condamner ou de ne pas condamner, d’être Charlie ou non Charlie.
    Mais à la trêve de la battue comment est ce que les épris de vérité doivent-ils organiser le ressac ? Il faudra noter, par exemple, que Malgré le nombre phénoménal de communicateurs et conseillers de Macky Sall, ces derniers n’ont pas su lui éviter d’être une victime de la même stratégie de la battue lors de la marche de Charlie Hebdo. Il y a eu juste 3 jours entre l’attentat et la marche. Pas de quoi avoir le temps de réfléchir. Le pouvoir français a organisé la battue par une coordination de médias et le défilé devant les antennes des forgerons d’opinion. Et le thème appauvri était devenu « être ou ne pas être Charlie ». Il suffit de voir que lors de la battue en cours contre Wade, au Sénégal, on a lu des titres du genre « Je suis Macky ». C’est dire l’obsession de la marche Charlie. On voit donc qu’il y a un regret latent (même si un homme politique sénégalais n’avoue jamais). Simplement parce que la participation à la marche a été obtenue par la force de la battue. La marche a été médiatisée sous le faux thème d’être humain ou ne pas être humain. Macky a voulu tout de suite être humain.
    Mais alors pourquoi le regret ? Pourquoi toutes les tentatives d’explication qui ont suivi ? C’est la réponse à ces questions qui permettra d’organiser le ressac.
    Rappelons que la chasse à la battue a pour but d’affoler le gibier et de lui faire perdre ses facultés, toutes les facultés qui lui permettaient d’échapper aux chasseurs. Seulement pour le gibier, il perd les facultés, la suite c’est sa mort. La même battue sur l’opinion entraîne aussi la perte des facultés d’analyse. Le citoyen dont les facultés sont abattues bascule sur l’opinion vers laquelle il est aiguillonné. Mais lorsque la battue est relâchée, il retrouve sa raison. C’est là son avantage sur le gibier. On comprend donc qu’après avoir été une victime de la battue pour Charlie, Macky Sall a fini par retrouver ses facultés, tous comme ses souteneurs d’ailleurs. C’est ce qui explique la vague d’explications et de justifications lorsque la raison fut retrouvée. Au niveau même de la France, le numéro de Charlie Hebdo dit « numéro des rescapés » s’est vendu à 7 millions d’exemplaires. Le numéro suivant, édité à 2,5 millions d’exemplaires, avec le même niveau de publicité, n’a pas pu vendre 1 million d’exemplaires. Que s’est-il passé ? Il y a eu crise financière en France en un mois ? Non, la vérité est que la battue ayant relâché, les victimes se réveillent. C’est le ressac.
    Que la victime finira par retrouver la raison est aussi connu des organisateurs de la battue. C’est ce qui explique que quand les organisateurs de la battue ont le pouvoir, ils la font suivre de mesure qui visent à combattre, à réprimer ou tenir en cloison le réveil. En France, par exemple, cela a donné naissance à toute une panoplie de lois contre « la révision », contre la « négation »,
    contre « l’apologie » du terrorisme (même pour des enfants de 8 ans).
    C’est parce qu’une fois que la battue a forcé à une opinion, le pouvoir veut
    interdire de perdre cette opinion.
    Au Sénégal, après chaque battue, les gens épris de vérité doivent s’efforcer d’expliquer comment la ou les battues précédentes ont été organisées, ressortir les faussetés et mensonges, séparer les amalgames. Expliquer, parce que la battue ne réussit que par l’ignorance. Les organisateurs de la battue veulent maintenir l’ignorance pour réussir. Il faut donc expliquer les faits d’hier, ainsi on amoindrit les effets des prochaines battue sur les mentalités. Expliquer hier pour prévenir demain. Autrement, il est difficile de faire face à la vague de la battue au moment de son action.
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