Mecque: le Sénégal toujours sans nouvelle des 37 pèlerins disparus

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La Mecque (Arabie Saoudite), 27 sept (APS) – La mission médicale sénégalaise déployée en Arabie Saoudite a confirmé dimanche soir à La Mecque les décès de 5 pèlerins sénégalais dans la bousclade de Mouna.

Dans un communiqué remis à l’envoyé spécial de l’APS, la mission médicale signale également les cas de 37 pèlerins dont on est sans nouvelle.

’’A la date d’aujourd’hui, 27 septembre 2015, le bilan s’établit comme suit : 05 cas de décès confirmés ; Trente sept (37) pèlerins sont à ce jour déclarés perdus de vue’’, mentionne le texte.

’’Actuellement des recherches intenses se poursuivent dans les structures sanitaires saoudiennes’’, ajoute la même source.

Le commissariat général au pèlerinage, la famille Burhan, chargée de l’hébergement des pèlerins sénégalais, l’équipe médicale déployée et les voyagistes privés, réunis dans une cellule de crise, ont mené depuis l’accident de Mouna, plusieurs opérations d’identification des corps.

La cellule qui poursuit les recherches a déjà fait le tour des hôpitaux de La Mecque, et des différents sites d’hébergement de Mouna, Arafat, Mousdalifa, pour avoir des ’’données fiables’’, assure t-on.

La commission dit comprendre ’’la préoccupation de (nos) compatriotes qui doivent disposer d’informations précises sur les cas de décès’’.

Elle insiste toutefois ’’sur l’importance de la confirmation avant toute déclaration quelque soit le temps que la procédure doit prendre’’, ajoute le communiqué.

Voici la liste des cinq (5) cas de décès confirmés, selon le communiqué :

-Ibrahima Badiane, né le 10 mars 1970 à Lamarane, convoyé par l’agence Al Houda, identifié le 26 septembre 2015

– Diama Ndiaye née le 01 janvier 1947 à Zguinchor, convoyée par l’Agence de Mouhadjririne Wal Ansar, identifiée le 27 septembre 2015

– Maimouna Samba Tall, née le 12 avril 1950 à Agnam Thiodaye, convoyée par l’agence Albarka, identifiée le 27 septembre 2015

– Ababacar Fall né le 08 septembre 1943 à HUE, convoyé par l’agence Albarka, identifié le 27 septembre 2015

– Mariam Diallo née le 31 décembre 1945 à Golléré, convoyée par l’agence Albarka, identifiée le 27 septembre 2015

Le bilan de la bousculade de Mouna s’est alourdi à 769 morts et 934 blessés, a annoncé ce samedi le ministre saoudien de la Santé, Khalid al Falih, lors d’une conférence de presse.

Le drame s’est produit jeudi sur la rue 204, une des deux principales artères menant de Mina à Jamarat, étape marquée par le rituel symbolique de la lapidation de Satan par les pèlerins.

La rencontre entre deux flux de pèlerins, l’un quittant le site de Jamarat où a lieu ce rituel, et l’autre arrivant en sens inverse le long de cette rue de 12 mètres de large, a provoqué la catastrophe.

L’Iran a payé le plus lourd tribut dans cette tragédie avec 131 victimes.

L’Arabie Saoudite a mobilisé quelque 100 000 policiers pour ce pèlerinage qui a été déjà endeuillé le 11 septembre, avec 109 morts à la suite de la chute d’une grue sur le chantier de la Grande mosquée de La Mecque. Il y a eu plus de 400 blessés.

En 2006, plus de 360 pèlerins ont trouvé la mort dans une bousculade. Un mouvement de foule similaire avait fait 244 morts et des centaines de blessés, à Mouna, en 2004.

Le bilan le plus lourd remonte à 1990, quand 1 426 pèlerins sont morts dans un tunnel piéton bondé menant aux lieux sacrés de La Mecque.

SG/OID

1 COMMENTAIRE

  1. A défaut de la gestion collective de l’organisation, il y a possibilité de prendre d’autres mesures. Pour le pèlerinage de 2015, on parle de 1 600 000 pèlerins venus de l’étranger (c’est à dire non saoudiens), et parmi ces pèlerins il y a 200 000 indonésiens, soit le plus grand quota. Et pourtant, si l’on se fie au bilan provisoire par nationalité, il y a 5 indonésiens morts. Je pense qu’il est temps que les autres nationalités jettent un coup d’œil sur l’organisation indonésienne du pèlerinage.
    Les maîtres mots de l’organisation de l’Indonésie sont l’ordre et la discipline. En Indonésie, il ne suffit pas d’avoir son argent pour aller à la Mecque dans le convoi officiel. Il y a un test de sélection. Il y a une formation obligatoire. Et il y a une date obligatoire d’inscription, justement pour avoir ce temps de formation. Et une fois en Arabie Saoudite les 200 000 indonésiens (et même s’ils étaient 500 000) marchent comme une seule personne. Il est impossible d’entrer dans le bloc qu’ils font comme il est impossible d’entrer dans le corps d’une personne. Les indonésiens regroupent leurs femmes, leurs vieillards, leurs faibles, leurs malades au milieu du bloc qu’ils font, et à la ceinture du bloc ils mettent leurs Yékini, leurs Tyson et leurs Bombardier. Et le bloc ainsi constitué fait tout ensemble. Aucun indonésien ne se hasarde à avoir un programme propre à lui, en dehors du bloc. Et même dans les moments de liberté, en dehors des obligations du pèlerinage, ils circulent en ville par petits blocs reconstitués à l’image du grand bloc.

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