Elle
a le sourire ravageur. Les sourcils harmonieusement dessinés, elle parle plusieurs langues (Peul, Français Anglais), Penda Sow est la fille de Laba Sow ancien journaliste ayant terminé sa carrière à l’assemblée nationale. Elle convoite avec acharnement la couronne qui fera d’elle la Miss Africa Usa 2013.
Il y a de quoi se battre en effet puisque cette couronne de miss lui permettrait de lever des fonds et mener à bien son projet estampillé humanitaire. Un projet qui donnerait la chance à de jeunes sénégalais défavorisés et en rupture de ban de pouvoir bénéficier d’une scolarité normale. Pour l’heure, elle fait partie du trio de tête des 22 femmes prétendantes à la couronne Usa. Elle totalise 4.63 sur 5.
Penda Sow a quitté le Sénégal en 2010 pour les Etats Unis. A l’époque elle ne pipait pas un mot d’anglais. Sa détermination l’a aidée à surmonter ce handicap. Aujourd’hui, du haut de ses 18 ans elle est étudiante en pharmacie et en psychiatrie dans une université américaine. Ses qualités intellectuelles, physiques et l’intérêt de son projet ont séduit le comité de sélection du concours Miss Africa Usa.
Le concours Miss Africa Usa a été initié en 2005, par la Camerounaise- américaine Kate Njeuma qui désirait célébrer la beauté de la femme africaine en mettant en exergue la culture et le talent. Alors elle choisit de présenter des jeunes femmes africaines résidant en Amérique ainsi que des leaders et des ambassadrices de bonnes volontés dans des œuvres à caractère humanitaire.
Lors de la sélection des candidates 2013, le jury a mis au devant les aspects que sont la présentation générale, la personnalité, l’aptitude à s’exprimer en public ou encore sur la base de la portée du programme humanitaire qu’elles comptent mettre en œuvre au profit de communautés défavorisées, soit en Afrique ou aux Etats-Unis.
La finale est fixée au samedi 29 juin prochain. Elle se déroulera au Théâtre Filmore du Maryland, en présence de célébrités. Les candidates présenteront leur projet puis une expression artistique de leur choix. Elles auront à répondre à des questions d’actualité e défileront en tenue traditionnelle.
Cette place est la plus adéquate pour attirer l’attention de nos compatriotes sur un fait que voici : depuis que nos danseurs, chanteurs et quelques marchands ambulants vont à paris, qui pour quelques jours de vacances, qui pour remplir un engagement artistique, qui pour fourguer aux Parisiens des articles chinois et africains, tous nos animateurs des chaînes de télévision du Sénégal disent été bi, été bi, comme si la saison des pluies au Sénégal devait forcément changer d’appellation ! Pourquoi nos compatriotes ne diraient pas hiver, automne et printemps alors ? A les entendre parler d’été au Sénégal dès qu’il commence à faire chaud fait rire en France et même au Sénégal. Dites à ces « ploucs », qu’il n’ y a ni été, ni automne, ni printemps, vi hiver au Sénégal