Mme Habré, j’ai été à Hamral Goz…Par Madiambal Diagne

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Mme Fatimé Raymonne Habré, drapée dans sa peine, suite à l’arrestation et l’inculpation de son époux Hissène Habré pour génocide, crimes de guerre et actes de torture, a fait publier une lettre ouverte au Président Macky Sall (voir ci-contre). Elle y dénonce la manière avec laquelle une escouade du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign) avait procédé à l’interpellation de l’ancien Président du Tchad. Mme Habré s’en offusque et décrit la scène de l’arrestation en ces termes : «Nous avons été déshumanisés à souhait par un groupe d’hommes éblouis par les pétrodollars de Deby. Sans hésiter, vous nous avez envoyé vos commandos à domicile pour kidnapper le Président Habré.

Il aurait suffi d’un rien pour que les choses tournent mal, car en descendant les escaliers pour accueillir ce capitaine du Gign, le Président avait croisé notre fille de 8 ans qui venait d’entrer dans le séjour en face du salon à moins de 2m. C’est ainsi que calmement, il les a suivis. Sans égard, à quelques jours du mois béni du Ramadan, vous avez déstabilisé notre famille et placé mon époux dans des conditions difficiles en ce mois béni du jeûne où tout musulman s’abstient de poser des actes de violence envers son prochain. Mais il est vrai, nous sommes un dossier, une affaire, des animaux qui courent dans la brousse. Un animal a-t-il des droits ?»
Mme Habré, on a bien envie de vous demander si vous saviez que les commandos que votre mari envoyait, sans discernement entre le mois de Ramadan ou un autre, chercher ses opposants ne laissaient pas la délicatesse à ces derniers de les suivre ? Ils les emmenaient avec brutalité et les familles perdaient de leurs nouvelles dès l’arrestation. Dans ces mêmes colonnes, nous avions recueilli le témoignage de Ashé Fadoul, dont le père, un tranquille enseignant, avait été arrêté un matin devant sa fille de 3 ans qui ne le reverra plus. Toute la fratrie Fadoul y était passée, pères, oncles, frères, neveux, grand pères, cousins et cousines ; parce qu’un membre de la famille avait été accusé d’avoir trempé dans une tentative de coup d’Etat contre Hissène Habré. Convenez, Madame Habré, que les éléments du Gign n’ont pas usé des sinistres méthodes des éléments de la fameuse Dds.  C’est par un décret en date du 26 janvier 1983 que Hissène Habré, arrivé au pouvoir huit mois auparavant, a créé la Dds, un organisme «directement subordonné à la présidence de la République en raison du caractère confidentiel de ses activités». Lesdites activités couvrent notamment «la collecte et la centralisation de tous les renseignements […] susceptibles de compromettre l’intérêt national», ainsi que «la collaboration à la répression par l’établissement de dossiers concernant des individus, groupements et collectivités suspectés d’activités contraires ou seulement nuisibles à l’intérêt national». Très vite, la Dds se transforme en impitoyable machine de répression. Habré ne nommera à sa tête que des membres de son ethnie, les Goranes, notamment Guihini Korei, son propre neveu.

«Les animaux» de Hamral Goz ont aussi droit à la justice
Cette Dds avait fait des milliers de morts dont certains sont enterrés comme des «animaux» pour reprendre votre mot, à Hamral Goz. Oui j’ai été à Hamral Goz Mme Habré ! En juin 2010, j’avais été au Tchad, invité par des organisations humanitaires comme Human Rights Watch,  l’Association tchadienne des droits de l’Homme et l’Association des victimes des crimes et de la répression politique au Tchad (Avcrp). A cette occasion, j’ai eu à visiter des sites effroyables dont le charnier de Hamral Goz.
Hamral Goz est un nouveau quartier gagné par l’expansion de la ville de Ndjamena. C’était une plaine inhabitée, sablonneuse. Les victimes de la répression politique y était enterrées à la va-vite. Des milliers de personnes y sont ensevelies dans des sacs poubelles ou jetées dans des fosses communes avec ce qui leur restait sur le corps. Il suffit de creuser le sol à mains nues pour déterrer des ossements humains. Nos guides étaient des victimes, d’anciens prisonniers qui servaient de fossoyeurs pour mettre sous terre leurs codétenus qui ne pouvaient supporter les tortures effroyables, la faim, les maladies. Clément Abaifouta, arrêté et emprisonné pendant plus d’une dizaine d’années pour avoir été dénoncé pour on ne sait quel crime, la veille de son départ pour l’Allemagne où il avait bénéficié d’une bourse pour des études supérieures, ne pouvait se retenir à l’évocation des enterrements à la belle étoile de ses amis codétenus. Les anciens détenus, leurs veuves et enfants, une fois sur le site de ce qu’ils ont baptisé la «plaine des morts», inondent les lieux de leurs chaudes larmes.
Le spectacle est indicible, tant la cruauté étalée sous nos yeux est ignoble. Les récits circonstanciés des victimes sont corroborés par d’anciens agents de la répression qui ont eu le malheur de se retrouver du côté des victimes. L’un d’entre eux a subi le supplice de sa vie pour le crime d’avoir ressenti une compassion pour un détenu, son propre cousin, affamé, à qui il avait donné un morceau de pain. Cet acte était passible de collusion avec l’ennemi.
A Hamral Goz, on mesure l’ampleur du pogrom commis par Hissène Habré et ses sbires et les charniers du genre se comptent par dizaines à travers le Tchad. L’épuration ethnique était systématique chaque fois que le régime affirmait avoir déjoué une tentative de déstabilisation. Tantôt c’étaient les membres des ethnies «Hadjaray» ou «Hagawa» qui voyaient leurs cadres, intellectuels, ouvriers, paysans, femmes et  enfants passés aux mouroirs du régime de Hissène Habré.

Familles déstabilisées, vous dites !
Mme Habré, voilà tant de milliers de familles déstabilisées et disloquées même. On imagine aussi «le bouleversement de leur existence» et ces milliers de victimes elles aussi «n’avaient pas la possibilité de voir les bulletins de notes de leurs enfants».
Mme Habré, j’ai aussi visité la triste «piscine». L’impitoyable machine de répression de Hissène Habré disposait d’une prison très redoutée, «la piscine». C’était un ex-établissement de bains réservé aux familles des militaires français, au temps de la colonisation. Sur ordre présidentiel, elle a été recouverte d’une chape de béton, divisée en dix cellules et flanquée d’un escalier plongeant dans un lugubre sous-sol.
Ismaël Hachim est membre de l’Avcrp. Pendant près d’un an, il a été détenu en différents endroits, et notamment à la Piscine. Il raconte : «Nous ne pouvions nous laver. Faute de lieux d’aisance, nous faisions nos besoins dans des boîtes de conserve vidées une fois par jour. La cellule était infestée de vermine. Nous passions notre temps à écraser moustiques et poux. Nos corps étaient couverts de boutons. Cette insalubrité provoquait de nombreuses maladies, souvent mortelles. Affaiblis par la soif, la chaleur, les diarrhées et les maladies, les détenus abandonnaient toute résistance et glissaient lentement vers la mort.» Mme Habré, vous savez qu’il fait, en temps normal, plus de  45 ° C à l’ombre à Ndjamena !
Le Président Macky Sall a tenu à veiller à ce que Hissène Habré soit mis dans les meilleures conditions possibles et une cellule Vip est en train d’être aménagée pour lui. En attendant, Hissène Habré est interné dans l’établissement pénitentiaire qui offre le meilleur confort au Sénégal.
Mme Habré, vous avez crainte que votre mari ne puisse travailler à sa défense ? On pourrait vous rassurer, au Sénégal, les droits de la défense seront saufs. Même si les avocats que Hissène Habré s’étaient choisis persistent à boycotter la procédure judiciaire et à continuer de plaider le dossier exclusivement à travers la presse, la justice sénégalaise lui commettra d’office des avocats.

Madiambal Diagne

10 Commentaires

  1. bravo et merci monsieur madiambal diagne d’avoir remis cette badolo et ingrate madame habré a sa place pour quelle se resaisisse et qu’elle arrete d’endosser cette situation au president macky sall ou a quelqu’un d’autres.

  2. De kathior ka

    État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits. 
    « Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. » 

    Un recteur qui ignorait royalement l’autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d’une telle gravité qu’il ne doit certainement son « salut » (c’est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l’APR à la 25ème heure. Les « amis » avant la patrie. 

    Sauvons nos universités publiques du naufrage.
    (leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)

    Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos instituions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management ([b]mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.[/b]) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire ([b]avantages indus, intimidations, etc.[/b]), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise. 

    Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.
    En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
    A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti. 

    L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
    Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.
    Il n’est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.

    ———————-kathior, 24 novembre 2012 00:18 de nettali —————-
    DÉCLARATION SAES

    La section SAES-UGB s’est réunie en AG ce jeudi 11 octobre 2012 en vue d’évaluer la situation qui prévaut en interne au sein de notre institution universitaire.
    Devant le constat :
    d’une situation générale de mal gouvernance, 
    de non fonctionnement des structures et directions démultipliées, 
    de non respect des textes universitaires, 
    de mauvaise gestion des deniers publics alloués à l’UGB, 
    de la dégradation des conditions de travail, 
    de recrutements massifs et clientélistes de personnels non prévus dans le budget en cours, 
    de retard dans le paiement des salaires et de retenues sur salaires non versées.
    L’Assemblée Générale de Saint-Louis condamne avec la dernière énergie le mode actuel de gestion du Recteur Mary Teuw Niane…. 

    L’Assemblée générale, note avec indignation, désolation et amertume que le Recteur de l’UGB n’a respecté aucun des engagements qu’il avait pris lors de ses dernières rencontres avec le bureau de la section SAES.
    Ainsi, l’AG exige :
    le respect des textes en vigueur sur le recrutement de personnels enseignants non titulaires, 
    le paiement sans délai de toutes les sommes dues : 
    Heures Complémentaires du second semestre, 
    perdiem de voyage d’études aux ayant droits restants,…. 
    le versement effectif des prélèvements opérés sur les salaires des enseignants au profit de certaines institutions financières, 
    le paiement effectif des sommes dues aux institutions sanitaires,
    L’AG regrette la lecture partielle ou contextuelle que le Recteur fait des textes qui nous régissent. Elle insiste sur l’urgence de la situation désastreuse dans laquelle se trouve l’UGB et interpelle les pouvoirs publics sur la nécessité d’auditer les fonds alloués.
     
    Nous restons mobilisés pour la sauvegarde et la défense de notre institution.
    Vive l’Université sénégalaise, vive le SAES.

    Fait à Saint-Louis le 12 octobre 2012.
     
    L’Assemblée Générale

    ————-
    SYNTUS (Syndicat des travailleurs de l’UGB de Saint louis).
     
    Saint Louis, 22/06/2012.

    APPEL A LA COMMUNAUTÉ CONTRE LES DÉRIVES D’UNE GESTION SOLITAIRE.

    Depuis quelques années la gestion solitaire, le subjectivisme, le népotisme et les règlements de compte sont monnaie courante a l’UGB. Dans la vie des établissements ( UFR LSH, CCOS…) comme dans la gestion des ressources humaines (recrutement, traitement salarial, nominations) les exemples ne se comptent plus. Retraits de prérogatives, mises en quarantaine et tentatives d’humiliation sont le lot de ceux et celles qui qui refusent de marcher au pas et qui ont osé faire face.

    LE SYNTUS FERA FACE COMME PAR LE PASSE.

    Nous avons toujours préfère le dialogue social constructif a la confrontation. C’est pourquoi depuis la tentative avortée de licenciement dont certains de nos camarades ont été victimes en 2010 et toutes les tentatives vaines de déstabiliser notre syndicat, nous avons voulu rester sereins et positifs.

    Seulement la récidive dans l’irrespect et le manque de considération à l’ endroit des travailleurs y compris certains de ces collaborateurs attitres, du Recteur, mettent gravement en péril la gestion démocratique et la justice sociale.
    C’est pourquoi sentinelle au service exclusif de l’institution, le SYNTUS est résolu a faire face pour réinstaller la confiance et la joie de travailler ensemble toutes composantes confondues au développement concerté de l’UGB.

    VIVE LES SYNTUS, VIVE L’UGB.

    L’Assemblée générale
     
    _

  3. Madiambal, les organisations humanitaires comme Human Rights Watch, l’Association tchadienne des droits de l’Homme et l’Association des victimes des crimes et de la répression politique au Tchad ne sont pas des exemples. Les unes sont financées par l’occident et les autres par Idriss Déby, ancien responsable de la DDS. Voilà tu as encore reçu quelque chose pour nous sortir tout ce blabla!

  4. Il y a plusieurs choses à prendre en compte avant de saisir la position de Xeme. D’abord, c’est facile d’écrire un texte qui touche les sentiments. Et d’ailleurs un texte qui vise le coeur en premier lieu est un texte louche à notre époque de manipulation des consciences. Parce que ce texte inhibe la conscience pour s’adresser à l’inconscience. Ce texte veut empêcher au lecteur de se poser des questions. Ce texte veut que le lecteur pleure. Un commentateur a dit: est-ce que c’est Habré qui a tué ou c’est Deby ? Il y a plein de raisons de s’interroger.
    – La traque contre Habré depuis 18 ans est le fait d’ONG. Elles ont buté sur le droit pour satisfaire leurs désirs ou pour accomplir leurs missions. La mission fixée par ceux qui paient et qui commandent. Face à la barrière de la justice qu’ont fait les ONG ?
    – Elles ont cherché la solution dans la nouvelle compétence universelle de la justice belge. Une compétence universelle qui exclue l’Occident et Israël. Il y a l’exemple de Pinochet que Londres a refusé de faire juger. Il y a l’exemple de la plainte en Belgique contre Peres et il a visité la Belgique alors que la plainte était pendant et acceptée par la justice belge. Mais il se trouve que ceux qui veulent déposer plainte contre Habré sont des tchadiens anonymes. Qu’à cela ne tienne, on leur offre la nationalité belge pour qu’ils puissent déposer plainte en Belgique et non plus au Tchad. On voit bien qu’il ne s’agit pas de justice, mais de manœuvres pour donner une couleur de justice. Des ONG et des états qui agissent comme des trafiquants de faux papiers. Parce qu’il y a un but fixé, mettre Habré en prison (coupable ou pas) et la fin en justifie les moyens. Et tous les moyens, même des plus sales deviennent légales sous les plumes.
    – Malgré tout, la Belgique n’obtient pas Habré. Grâce à la CEDEAO, grâce à l’état sénégalais qui traîne les pieds (quoi qu’on dise). Alors les ONG et états manœuvriers cogitent sur des solutions de rechanges. La solution c’était de le juger au Sénégal, alors que la justice sénégalaise s’est dite incompétente. Il fallait donc inventer une nouvelle justice et trouver un président sénégalais qui accepte de violer le droit sénégalais pour appliquer cette nouvelle justice dans le territoire sénégalais pour un seul cas. Le reste est une affaire de médias.
    Et vous pensez que depuis 18 ans, depuis toutes ces péripéties, les ONG n’ont pas pensé aux veuves presseuses de larmes. Ce serait n’avoir rien compris à notre monde.

    • @Xeme
      Presque entierement d’accord avec vous jusqu’au point ou votre partisanerie prend le dessus sur l’objectivite et l’honnetete.
      Votre guru wadd a bien initie le tribunal de Habre. Diantre il a failli meme l’expluser vers le Tchad cet individu sans moralité, capable des pires bassesses (la definition de crapule selon larousse). Donc le president senegalais qui avait accepter de violer le droit senegalais moyennant de l’argent bien entendu, le droit humain en tentant une expulsion illegale vers une mort certaine etait bien wadd, ce meme wadd dont vous « predisez » la reelection avec 75% dans tous les forums du Gaal.

      Cato

  5. La fumisterie de ce Madiambal est sans borne.
    Mr. Diagne on a des archives sur les millions de la discorde entre vous et Thierno Lo. Ce qui vous discredite largement comme donneur de lecons.
    Votre groupe est finance de facon occulte comme ces ONG qui ont pour agenda public le changement social, dont vous contribuez largement a la promotion avec des titrages racolleurs et autres astuces sulfureux pour vendre votre journal.

  6. Madilambal ,vous l,avez remarqué certainement,fait partie des répondeurs automatiques des nouvelles autorités : celui qui ,au retour d’un voyage avec Karim Wade,ne tarissait pas d’éloges à son endroit,sait se transformer en girouette pour au gré de ses interjètes. Il paraît qu’il a pu payer « ses arrières de salaires »finalement, l’aide à la presse est passée entretemps il est vrai.

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