Monde arabe: Obama place les États-Unis du côté des manifestants

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Barack Obama a promis jeudi un changement d’approche des États-Unis envers le Moyen-Orient, plaçant fermement son administration du côté des manifestants pour la démocratie, dans un discours très attendu revenant sur six mois de révoltes arabes.Faute d’un changement d’approche impératif, l’Amérique fera face à une profonde rupture avec le monde arabe, a assuré le président américain depuis le département d’État, où il prononçait cette allocution.

L’hôte de la Maison Blanche est revenu en détail sur les épisodes du printemps arabe.Il s’en est pris en particulier au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, et au président syrien Bachar al-Assad.«Le peuple syrien a montré son courage en exigeant une transition vers la démocratie», a commenté M. Obama: «Le président Assad est maintenant face à un choix. Il peut diriger la transition, ou s’écarter».

Barack Obama a aussi exigé la fin des violences contre les manifestants, la libération des prisonniers politiques, et l’accès des groupes de défense des droits de l’homme «dans des villes comme Deraa», foyer de la contestation syrienne. À défaut, M. Assad –que Washington a personnellement sanctionné mercredi– et son régime «seront défiés de l’intérieur, et continueront d’être isolés à l’extérieur».

Le président américain a par ailleurs accusé la Syrie de «suivre son allié iranien», qui l’aide selon lui à organiser la répression.À Bahreïn, un allié précieux des États-Unis dans le Golfe Persique, M. Obama a réclamé un «vrai dialogue» entre le pouvoir et l’opposition. Il a aussi rappelé que le président du Yémen, Ali Abdallah Saleh, devait respecter ses engagements concernant la transition du pouvoir.Revenant sur la mort d’Oussama Ben Laden sous les balles d’un commando américain, M. Obama a pris soin de remarquer que les révoltes arabes semblaient, à ses yeux, tourner le dos à l’extrémisme. Il a souligné que le chef d’Al-Qaïda «rejetait la démocratie et les droits individuels pour les musulmans au profit d’un extrémisme violent».

Aujourd’hui, a-t-il insisté, les Arabes voient l’extrémisme d’Al-Qaïda comme «une impasse». Ben Laden est «un meurtrier de masse», et dès avant sa mort, son réseau «perdait sa lutte… car l’immense majorité des gens ont vu que le massacre d’innocents ne répondait pas à leur quête d’une vie meilleure», a déclaré le président américain.
cyberpresse

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