Mondial 2014 : Comment le Sénégal pourra-t-il barrer la route à la Côte d’Ivoire ?

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Un bon résultat passera par la solidarité et une discipline tactique ! »
Sans nul doute, ce sera la jeunesse contre l’expérience. Face à Didier Drogba, Yaya Touré ou Gervinho, nous aurons Papis Demba Cissé, Sadio Mané qui monte en puissance, Dame Ndoye ou Moussa Sow qui a été champion de monde junior avec la France avant d’être meilleur buteur du championnat de France avec Lille.
En tout cas, si nous arrivons à maitriser la balle et à la tenir le plus longtemps possible, à s’appliquer dans les passes, nous pourrons faire douter cette équipe ivoirienne.
Toute l’équipe doit être solidaire : attaquer ensemble et défendre ensemble. Et, une autre chose importante est l’application dans les passes : savoir où et à qui donner la balle avant de la recevoir.
Chaque joueur doit avoir une idée en tête : je progresse quand l’espace est libre et fais la passe quand il est bloqué en fixant l’adversaire direct. Des joueurs comme Pape Ndiaye Souaré et Issa Cissokho seraient bon dans ce rôle.
J’ai suivi plusieurs générations de footballeurs sénégalais, mais je peux dire sans risque de me tromper que l’actuelle peut faire autant sinon plus. Seulement, il faudra qu’elle montre sur le terrain tout le bien qu’on pense d’eux.
La force des ivoiriens, c’est leur mental. Aucun adversaire n’est invulnérable à leurs yeux. Et je pense que c’est cet état d’esprit qui constitue un manque chez les lions de la Téranga. Il est maintenant temps que nos joueurs arrivent à affirmer toute leur personnalité devant l’adversaire. En tout cas, cette rencontre du 12 octobre prochain est une bonne occasion pour le faire.
La force de l’équipe nationale du Sénégal aujourd’hui est la richesse de l’effectif et le fait que les joueurs sont interchangeables.
Et cette jeune équipe doit se rappeler des performances que leurs prédécesseurs ont réalisées dans des conditions beaucoup plus difficiles comme l’affirme Fadiga dans un de ses interviews : « Certaines personnes ont oublié dans quelles conditions nous étions arrivés en Equipe nationale. Cela serait bien que toutes ces choses soient réécrites. Notre situation était beaucoup plus complexe, beaucoup plus difficile. A l’époque, nous n’avions pas de matériels logistiques, nous sommes partis au Maroc dans des conditions extrêmes. Nous étions arrivés avec nos chaussures, nos serviettes, nos claquettes et nos tee-shirts achetés à Sandaga. Salif, El Hadji, Aliou et moi avions acheté des trucs là-bas. Mais toute la logistique avait été mise en place après notre qualification au Mondial par Massata Diack, El Hadji Malick Sy «Souris» et Bruno Metsu. Je ne pense pas que ces générations soient comparables. »
Fadiga ajoutait : « La forte personnalité venait déjà du fait que c’est nous qui avions décidé de venir jouer pour notre Equipe nationale. C’est déjà un atout majeur parce que nos parents, nos cousins nos frères nous regardaient. Tout le monde était là, donc on se devait d’être performant à 200%. Il y a encore d’autres aspects qui entre en compte. On avait tellement de fortes personnalités dans l’équipe que chacun d’entre nous essayait d’être à la hauteur de son coéquipier, de son partenaire. Aliou Cissé, Tony, Salif Diao, Ferdinand Coly, Oumar Daf, El Hadji Diouf. Il y avait du caractère dans cette équipe. A partir de ce moment, tu ne peux pas flancher. Après la préparation physique, il y a la confiance en toi, tu te dis que tu es capable de le faire. Tu mets le maximum de tes possibilités en valeur en espérant que tes coéquipiers en fassent de même et que Dieu t’accompagne. C’est la meilleure des préparations. Après, il y a ces petits atouts qui font qu’un joueur soit beaucoup plus fort mentalement et essaie de tirer l’autre. C’est ce qui faisait la force de la génération 2002 et que je souhaite à cette Equipe du Sénégal. »
En tout cas, nos joueurs ont intérêt à jouer plus collectif face à cette machine ivoirienne déjà bien huilée.
Seulement ce qui fait peur est que le Sénégal est généralement incapable de produire un jeu sur une longue période et a tendance au relâchement après avoir marqué un but ou en fin de match.
Ils ont aussi cette habitude à balancer les balles devant, sautant le milieu de terrain, à destination d’attaquants condamnés à discuter très souvent des balles de combat qui les épuisent à la fin.
Les lions ne prennent jamais le jeu à leur compte et par conséquent finissent par le subir et courir derrière le ballon.
Un bloc équipe quasi inexistant, un mauvais positionnement sur l’aire de jeu, un jeu décousu, absence d’alternance d’un jeu court à un jeu long, la rareté des tirs instantanés, un manque de sérénité et d’application devant le but adverse, de mordant et d’agressivité, une défense lourde et statique par moment et un manque de percussion dans le jeu constituent quelques tares que traîne encore notre équipe nationale de football.
En tout cas, nos joueurs doivent faire de ce match, celui de leur vie, ne serait que pour se réconcilier avec leur public.
Pour finir, je pense que le classement ne devrait pas trop s’éloigner de celui-ci vu le comportement des joueurs ces derniers temps aussi bien en sélection que dans leurs clubs respectifs.
Coundoul
Issa Cissokho Kara Mbodji Lamine Sané Pape N Souaré
Pape C Diop Idrissa G Gueye Cheikhou Kouyaté
Moussa Sow Papis Cissé Sadio Mané
Remplaçant : Dame Ndoye, Saivet, Momo Diamé, Stephane Badji, Cheikh Mbengue, Gassama…
NB : Je demande aux dirigeants de donner des allumettes en offrande pour l’équipe avant d’aller au stade.
sambamara.com

2 Commentaires

  1. Avons-nous une équipe ? Je dis non ,nous avons une sélection nationale .Et pour battre la CI ,il nous faut une équipe soudée.Le jeu des équipes sénégalaises a toujours une période de relâchement qui nous coûte très cher.Donc attention!

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