Monsieur Cadenas, ferme-la ! (Par Dr Massamba Gueye)

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C’est ton rôle de la fermer pour éviter que tes bêtises ne salissent le nom de ton peuple. Avec la clé du sens je t’ouvrirai les yeux de l’humanité qui te manquent tant.
Tu l’ouvriras la prochaine fois qu’on te demandera ton avis sur ce qui nous touche! Mais, comme tu sembles savoir que le Sénégal, Touba et les Mourides existent, c’est déjà une preuve qu’un peu plus de culture, te fera du bien où te mettra encore plus en colére.
Cadenas, ce que tu ne sais pas c’est qu’il n’y pas que Massalikal Jinaan, il y a aussi le Màggal de Touba, une cérémonie entièrement financée par les « pauvres » sénégalais qui meurent d’envie de passer chaque année des journées entières à dépenser leur argent de « pauvres » en berndés, carburant, habits, en khassidas, tickets de voyages, 373,93 millions d’euros que pour ça !
Cadenas sais-tu, mais apparement tu ne sais rien, pourquoi nous avons créé ce modèle de solidarité intracommunautaire pour lever autant de fonds? Non,tu ne peux certainement pas le savoir comme tu ne sais même pas que la colonisation, ce crime contre l’humanité est finie!

Cadenas, tu seras étonné d’apprendre
qu’en 2017, quel crime, 1 milliard de francs CFA d’adiya, et 4000 bœufs, ont été fournis par le seul Cheikh Béthio! Quel crime, diras-tu! Dépenser autant d’argent que pour ça!

Alors apprends qu’avec la foi on peut déplacer des montagnes et c’est la foi qui te manque le plus en dehors d’une cervelle!
Pour Cheikh Ahmadou Bamba qui a vécu plus de 23 ans d’injustices coloniales, d’emprisonnements et d’exils successifs causés par tes criminels de grands-pères, nous, sénégalais, ses petits-fils, nous construisons des édifices qui vont haut vers le ciel pour dire la victoire de la vérité de notre peuple sur vos mensonges successifs!

Mais comme tu sembles être cadenassé par ta haine raciste et ton ignorance fétide, voilà quelques clés de ma réponse qui n’est même pas mépris!

Tu me permettras de t’en apprendre un peu plus sur celui qui motive nos actes et nos pensées au point, que nous, «pauvres et affamés », nous en arrivions à « gaspiller » autant d’argent pour une mosquée qui n’est pas qu’une mosquée mais aussi la célébration de l’échec des tes ancêtres colonisateurs devant un Africain tout comme le sont les célébrations des 2 rakkas de Saint-Louis des 2 rakkas sur la plage de Diamalaye, le màggal de Diewol, le Màggal de Grand Bassam et celui du Gabon sans parler du Bamba Day au USA.

Mais avec les mots de ton compatriote, Jean-Pierre Bat qui dans un article du 02 août 2017 à 12h45, je te rappelle:
que « Le plus grand marabout du Sénégal n’a jamais plié devant la colonisation et son double exil, loin de le vaincre, a créé sa légende mystique qui vit encore aujourd’hui »;
que « le 10 août 1895, à 14 heures, Cheikh Ahmadou Bamba est arrêté à Djewol, au Sénégal. Au terme d’une décennie de méfiance envers lui, l’administration coloniale a décidé d’écarter le fondateur de la toute nouvelle confrérie musulmane des Mourides. Et procède à son exil. »;
que « né vers 1855, Cheikh Ahmadou Bamba (de son vrai nom Ahmed Ben Mohamed Ben Abib Allah, communément appelé Khadim Rassoul), appartient à une famille religieuse du Baol (Sénégal), à M’Backé, le village fondé par son arrière-grand-père vers 1772;
qu’ « il apparaît sur la scène politico-religieuse au Sénégal en 1886, l’année de l’ultime défaite et de la mort de Lat Dior, le farouche adversaire de l’armée coloniale française, qui est suivie du démembrement de son royaume, le Cayor. »;
que « le prisonnier Ahmadou Bamba est présenté devant le Conseil privé. De la scène, on ne connaît que la version officielle – et tronquée – de l’administration coloniale, qui semble avoir passé sous silence les arguments de la défense de Cheikh Ahmadou Bamba. Les chefs d’accusation s’avérant plus que maigres, le jugement rendu est moins judiciaire que politique. »;
que « le procès-verbal n° 1, délibération n° 16 « Après avoir examiné certains problèmes relatifs à la colonie, le Conseil approuve la décision des membres ci-dessus désignés d’exiler au Gabon le marabout Cheikh Ahmadou Bamba qui doit être embarqué le 21 septembre 1895. Une pension de 50 francs par mois lui sera accordée durant son séjour au Gabon. »;
qu’ « à 11 h 30, la séance est levée. »;
qu, « envoyé au Gabon. Si Cheikh Ahmadou Bamba n’est pas enfermé derrière des barreaux, il convient de bien comprendre la signification de sa peine : originaire de l’Afrique sahélienne, il est exilé au cœur de l’Afrique centrale, dans une véritable prison tropicale avec cet exil au Gabon;
qu’en cette fin de XIXe siècle, la colonisation n’hésite pas à recourir à cette solution pour isoler physiquement et neutraliser politiquement ses adversaires défaits : c’est également au Gabon qu’en 1898, au lendemain de sa capture, est exilé l’Almany Samory Touré, le dernier grand chef politico-militaire à s’être opposé à l’invasion française en Afrique de l’Ouest;
que « les conditions de vie en Afrique tropicale sont tellement dures pour un Africain des confins du Sahel que Samory Touré décède au Gabon, le 2 juin 1900, d’une pneumonie. Cheikh Ahmadou Bamba reste 7 ans en exil, soit jusqu’en 1902. Si les détails de sa vie au Gabon restent peu connus, la tradition mouride sacralise son exil autour du chiffre sacré qui devient synonyme d’une véritable « passion » : l’exil aurait duré 7 ans, 7 mois et 7 jours. Loin de briser Cheikh Ahmadou Bamba, cet exil renforce sa sainteté. La captivité gabonaise se transforme aux yeux de ses fidèles en épreuve mystique qui lui confère une aura supplémentaire. »;
que « le 11 novembre 1902, il effectue un retour triomphal au Sénégal. Durant son exil, sa confrérie mouride n’a cessé de se développer à travers le Sénégal, dans les cercles de Baol, de Cayor, de Louga, du Sine-Saloum et jusqu’aux frontières de celui de Thiès. Son succès est tel que, sitôt revenu, il inquiète à nouveau l’administration coloniale. »;
qu’ « en mai 1903, Cheikh Ahmadou Bamba refuse de se rendre à une invitation du gouverneur à Saint-Louis, lui faisant répondre : « Je suis le captif de Dieu et ne reconnais d’autre autorité que lui. »;
qu, « en juin suivant, près de 150 tirailleurs sont lancés contre le village de M’Backé ; Ahmadou Bamba se constitue prisonnier et est envoyé en résidence surveillée en Mauritanie, à Guet el Ma, auprès de Cheikh Sidia – considéré comme un de ses pères spirituels. »
qu’ « Il y reste de 1903 à 1907. »
qu’ « à cette date, l’administration coloniale autorise son retour au Sénégal, mais pas dans son fief : il est installé à Thiéyène, dans le cercle de Louga. Mais là encore, ses talibés viennent jusqu’à lui;
que « finalement, le 13 janvier 1912, des milliers de talibés viennent acclamer son retour à Diourbel aux cris de « Dieu est revenu », qui ont attiré de la bouche de Cheikh Ahmadou Bamba la réponse suivante devenue célèbre »;
qu’ « il ne reste plus à l’administration coloniale qu’une solution : chercher à associer Cheikh Ahmadou Bamba d’une manière ou d’une autre. En 1916, il est nommé membre du conseil consultatif des Affaires musulmanes ; en 1919, il est proposé pour la légion d’honneur – qu’il refuse;
qu’ « il obtient en revanche, à la veille de sa mort, l’autorisation de construction de la grande Mosquée de Touba. Les travaux commencent dès 1926. Cheikh Ahmadou Bamba meurt le 19 juillet 1927 à Diourbel. Il est inhumé à Touba. »

Monsieur le Cadenas du bon sens, voila de quoi te rendre moins idiot car on ne peut pas célébrer Jeanne d’Arc et cracher sur une mosquée!
Dr Massamba Gueye, La Bouche de l’Afrique!
Dale, Norvége ce 28 août 2019!

2 Commentaires

  1. Merci borom bax!La seule chose sensée,sortie de la bouche de ce trou de cul cadenassé, (un rhume de ses fesses flasques ferait du bien),est ce mot sublime,VICTOIRE DE L’ISLAM face à l’Occident !
    Il n’ avait pas vu venir,le cadenassé de l’esprit et il en aura d’autres jusqu’à ce qu’il crève de constipation car très coincé l’andouille.

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