Rebondissement dans l’affaire du morcellement du parking du stade Léopold Senghor. Tenant vaille que vaille à construire des logements sur une partie du site en question, le promoteur immobilier a été freiné dans son élan par le maire de la Patte d’Oie qui a ordonné l’arrêt des travaux pour défaut d’autorisation de construire.
Rien ne semblait arrêter le promoteur immobilier dans sa tentative de morcellement du parking du stade Léopold Senghor. Malgré les mises en garde du ministre des Sports, il avait posé un autre acte il y a une semaine, en déversant du sable et du béton sur le site. Avant de passer à l’action. C’est ainsi que depuis plus d’une semaine, maçons et ouvriers s’affairaient à donner les premiers coups de pioche d’un projet immobilier qui fait débat. Evidemment, le premier réflexe était de savoir si le promoteur avait une «autorisation de construire», ce fameux document qui donne droit d’ériger un bâtiment. C’est en ce sens que jeudi dernier, Le Quotidien a contacté le maire de la Patte d’Oie, Banda Diop, dont ledit site fait partie de ses compétences.
La première question posée au maire était de savoir s’il était au courant de la reprise des travaux de morcellement du parking du stade Senghor. Dans sa réponse, M. Diop a été catégorique : «Non, je ne suis pas au courant. C’est vous qui me l’apprenez.» Et pour manifester sa disponibilité à tirer cette affaire au clair, le maire d’ajouter : «Dès demain je vais envoyer une équipe sur place pour m’enquérir de la situation et après je viens vers vous.»
«Le propriétaire n’a pas d’autorisation de construire ; celle qu’il détient est caduque»
Hier, Le Quotidien a relancé le maire de la Patte d’Oie. Au bout du fil, Banda Diop a révélé avoir sommé le promoteur d’arrêter immédiatement les travaux pour défaut d’autorisation de construire. «J’ai demandé au propriétaire, que j’ai joint depuis les Etats-Unis, d’arrêter les travaux parce qu’il n’a pas une autorisation de construire. Celle qu’on m’a présentée est caduque et à été délivrée depuis par la maire de Dakar. Maintenant on est en plein dans la décentralisation. C’est à la mairie de la Patte d’Oie de délivrer ce genre d’autorisation. Je ne peux me permettre de laisser les gens construire dans la localité que je gère sans autorisation. Je suis là pour faire régner la légalité.» Une précision qui a le mérite d’être claire et qui renseigne sur la détermination de l’édile de la Patte d’Oie à faire respecter la loi. A notre descente sur les lieux, hier lundi, l’arrêt des travaux était effectif.
Le Quotidien
De grâce que les autorités ne se mêlent pas de ce contentieux .Pour une fois respectons le cadre de vie des riverains .On ne peut continuer a se partager le patrimoine commun .