Mort du soldat El Hadji Malick Ndongo : L’enquête écarte la thèse du suicide

L’information avait fait le tour du pays au mois de novembre dernier. El Hadji Malick Ndongo, soldat de première classe en service au troisième escadron du bataillon des blindés en mission en zone 5 en Ziguinchor, s’était tiré une balle dans la nuit du 5 au 6 novembre 2011. Mais selon « Le Quotidien » qui revient sur cette affaire, les enquêteurs ont écarté la thèse du suicide. Malgré les témoignages concordants des frères d’armes. La première constatation écartant le suicide est le fait que la victime est décédée à 3 heures du matin alors qu’ils n’ont été informés qu’à 13 heures. Ce qui signifierait que la victime est décédée avant son évacuation à Ziguinchor. Il y’a aussi les pressions exercés sur les enquêteurs quand il s’agissait de faire des observations sur le corps à la morgue. Au moment de constater la dépouille d’El Hadji Malick Ndongo, à l’hôpital silence de Ziguinchor, les militaires pressent les enquêteurs en leur apprenant qu’un avion militaire était venu de Dakar pour l’évacuation du corps dans la capitale. Ils ont rendu compte aussitôt au capitaine (…) au Procureur de la République de Zi¬guinchor, afin de retenir le corps le temps que l’enquête aboutisse, en vain. Il y’a aussi les révélations de la victime sur Sékouba Mané. Le défunt soldat aurait dit à un de ses camarades d’armes que celui-ci le suivait régulièrement quand il s’approvisionnait à la boutique, parce qu’il avait courtisé sa fille. Sékouba a nié avoir une fille.