IL a toujours été un homme de principe et il l’a encore démontré, lors de cette campagne sur les législatives. Moustapha Diakhaté, même s’il est un partisan de Macky Sall, n’entend point transiger sur la question du mandat à 5 ans, au lieu de 7 ans. « S’il veut revenir sur le mandat, il m’aura devant lui, je le combattrai’’, a-t-il clamé fort.
Il défendait des principes même durant son compagnonnage avec Me Wade. Et c’est d’ailleurs l’une des raisons qui l’avaient conduit à quitter le Pds pour rallier l’Apr. Et M. Diakhaté continue cela avec Macky Sall. « Quand on prend un engagement, il faut le respecter’« , a t-il précisé ce mardi pendant cette campagne des législatives, estimant que les politiques doivent respecter la population de ce pays.
Pour M. Diakhaté qui n’entend pas céder sur ce terrain là , Macky Sall a été choisi parce qu’il a tenu des propos qui rassurent la population. Et c’est la raison pour laquelle, il n’a pas épargné l’actuel ministre des Affaires étrangères, Me Alioune Badara Cissé, d’ailleurs désavoué au passage par le communiqué lu ce mardi par le porte parole du Président de la république, Abou Abel Thiam.
« Je crois que nous qui sommes ses collaborateurs, c’est sur le terrain de la confiance portée au président Macky que nous devons montrer nos actes au lieu de faire des déclarations qui n’apportent absolument rien et qui n’ont aucune valeur ajoutée par rapport à la situation du pays’’, a fait remarquer Moustapha Diakhaté qui s’est empressé de dire que ce débat est « mal venu’ » même s’il faut accepter que dans une démocratie, chacun a le droit de dire ce qu’il veut.
Pour l’investi sur la liste de BBY, le peuple sénégalais a déjà trop souffert du débat politique et l’enjeu aujourd’hui, est de travailler pour donner au président de la République une majorité.
Et comme pour conclure ce chapitre, M. Diakhaté dira : « Nous sommes attendus sur autre chose que sur des débats politiques pour garder le pouvoir. Le moment n’est pas opportun pour ce genre de débat car les Sénégalais nous attendent sur les urgences qui les interpellent » avant de noter qu’il est « dangereux » de s’agripper au pouvoir, avant de dire que ce débat est à la fois « malsain et malvenu’« .
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