Mouvement d’humeur a la Faculté de droit de l’Ucad : Les enseignants désertent les amphis et exigent la suppression de l’Amicale

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Une année blanche plane à la Faculté des Sciences juridiques (Fsjp) de l’Ucad. Les enseignants ont décrété trois jours de grève pour exiger la suppression de l’Amicale des étudiants suite à des actions de violence et de vandalisme perpétrées à l’endroit du personnel de la Faculté.

Suite aux scènes de violence intervenues à la Faculté des Sciences juridiques et politiques (Fsjp) les 25, 27 et 28 août dans le cadre des procédures renouvellement des instances de l’Amicale des étudiants, les enseignants ont décidé d’observer une grève de 72 heures.

La Section Fsjp du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) exige la dissolution immédiate du bureau de l’Amicale, la suspension de toutes les activités de celle-ci et la convocation immédiate, devant la commission de discipline, des personnes qui ont été identifiées comme auteurs.

Dans leur résolution, les enseignants ont estimé que les 25, 27 et 28 août, la Faculté des Sciences juridiques et politiques était le théâtre d’actes de violence, d’une gravité exceptionnelle (usage de poignards, de gaz asphyxiant, de coupe-coupe, barres de fer, armes à feu) perpétrés à l’endroit des personnels de la Faculté par des étudiants cherchant, à tout prix, le contrôle de l’Amicale.

La section Fsjp du Saes a tenu, hier, une assemblée générale afin d’informer ses membres sur la situation des personnes victimes de la violence des étudiants. A cet effet, les juristes ont condamné fermement le recours à la violence dans le campus universitaire.

Selon Cheikh Abdou Wakhab Ndiaye, enseignant au département de Droit privé, les étudiants sont allés trop loin. Reprenant la position de ses camarades, il estime que la reprise des enseignements dépendra de la suite qui sera donnée aux exigences qu’ils ont formulées.

A en croire, Benoît Diouf, ancien président de l’Amicale des étudiants de la Faculté de Droit, il serait difficile de situer les responsabilités. Car selon lui, il y a eu des centaines d’étudiants qui se bagarraient.

Venu secourir son jeune frère qui, par ailleurs, est le président de la commission sociale de l’Amicale qui a été poignardé lors des affrontements, Benoît a été cité parmi les personnes qui ont agressé physiquement le Secrétaire général de la Fsjp.

Pour s’en défendre, M. Diouf soutient qu’il était dans sa chambre au moment des faits. Il estime qu’il s’est déplacé pour venir en aide à son frère qui était grièvement blessé.

Concernant la position des enseignants sur la suppression de l’Amicale, M. Diouf estime que ces derniers ne sont pas habilités à formuler une telle demande. Selon lui, l’ Amicale est une structure estudiantine prévue par la législation universitaire. Source : La Tribune

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