Ne vous en déplaise, IDY-REWMI est le seul recours !

Date:

Depuis quelques temps dans la sphère médiatique et dans la blogosphère, des sondages et des analyses de politologues se répandent çà et là, pour sonder et explorer les intentions de vote des sénégalais en faveur de potentiels candidats à l’élection présidentielle de 2017. De tous les résultats et avis obtenus, il se dégage essentiellement 3 personnalités, dans un ordre préférentiel (KHALIFA SALL, KARIM WADE et IDRISSA SECK) pour faire face au Président Macky Sall au deuxième tour. Ce qui apparaît constant, c’est la certitude du 2e tour. Ce qui semble très probable, c’est que si les reports de voix au 2e tour entre les 3 candidats opposés au candidat sortant s’effectuent sans faille en faveur du mieux placé, dans tous les cas, Macky Sall sera battu. Compte tenu évidemment des précautions d’usage en cette matière de probabilité qui recèle des marges d’erreur plus ou moins importantes. Toutefois ces photographies d’instantanéité semblent plausibles si l’on se réfère aux jugements des journalistes et autres faiseurs d’opinion prodigués dans les médias.
Cependant dans ces prospectives électorales il y a des incongruités et invraisemblances qu’il convient de souligner. La sélection des candidats bien que non encore déclarés officiellement, relève d’un choix hasardeux et pour quelques-uns, très inconséquent. A moins de vouloir préparer le terrain pour certains, rien de justifiable par les faits, ne les prédispose pour le moment à se positionner pour les présidentielles prochaines.
Khalifa Sall, le premier d’entre eux et le plus adulé pour battre Macky Sall, est dans une position pour le moins incertaine et pour le plus, dans un dilemme inextricable. Partira ou partira pas ? Dans les deux cas, que d’embûches et d’obstacles sur son chemin ! Sa candidature officiellement proclamée suscitera des remous voire des bouleversements tels que sa posture de « marcheur sur le fil du rasoir » sera intenable. Le funambule Khalifa aura la lourde tâche d’expliquer à l’opinion publique comment son parti(PS) va se désolidariser de la gouvernance APR et justifier son opposition tardive au bilan que le président Macky Sall va défendre durant sa campagne. Ce que les partisans de BENNO BOK YAKKAR vont présenter comme un « coup de poignard dans le dos » de Macky Sall, sera lourd à porter pour un candidat ambigu. Son ambiguïté est d’ailleurs sa marque de fabrique : Sera-t-il candidat à la place de TANOR ? Pourra t- il avoir tout le PS derrière lui ? Quelles alliances nouer avec qui ? Autant de perplexité autour de sa candidature, combinée avec les attaques en règle des affidés de la coalition présidentielle, pourrait effriter considérablement sa côte de popularité. Le silence pesant qu’il s’est imposé et son attitude d’embusqué dans sa mairie, pourraient lui être préjudiciables. Le temps lui est compté pour dérouler une campagne crédible afin de contrebalancer le poids de ces handicaps. En outre, l’implantation et la représentation nationales du PS depuis sa perte du pouvoir en 2000, ne cesse de se dégraisser comme du beurre au soleil, par les nombreuses défections enregistrées à la fois sous les régimes PDS et APR. Que pèse Khalifa en Casamance, à Kaolack, à Saint Louis ou à Thiès, pour ne citer que ces quelques bastions électoraux ? Sa prépondérance à Dakar ne suffira pas à garantir sa place au 2e tour des présidentielles. Dakar est un gâteau qui se partage à plusieurs, même si sa part sera plus consistante. Comme on le voit, la carte Khalifa ne sera pas l’as de pique, l’atout gagnant.
Karim Wade, le fils de… Le candidat de son père. L’héritier politique qui n’a de cesse de tout recevoir de Papa. Même en prison la transmission se poursuit. Auréolé parce qu’étant victimisé par l’opinion et embastillé de manière controversée, mais aussi parce que lui prêtant une fortune colossale. Le candidat Karim est pour le PDS la stratégie de l’échec jusqu’au bout. La Mairie de Dakar a été perdue en 2009 à cause de l’équation Karim. Les présidentielles de 2012 ont été ratées à cause de la grossière réforme avortée de la Constitution voulant instituer le ticket présidentiel qui tel un message subliminal, visait à introniser le dauphin Karim. L’entreprise de succession dynastique a fait perdre le pouvoir à son père et est en passe de perdre le PDS. Comment quelqu’un qui n’a jamais gagné une quelconque élection et qui est toujours nommé et désigné à tout, peut-il avoir la carrure d’un potentiel Président de la république ? Sur quoi repose la force politique de Karim ? La réponse est simple : Papa Wade ! Que serait-il sans son père ? Que serait le PDS sans Wade ? Longue vie Papy Wade, parce que le destin politique de votre fils et de bon nombre de vos sujets, repose sur vos frêles épaules. Mais ce qui explique que la candidature de Karim Wade relève du rêve et de l’horoscope version Selbé Ndom, c’est l’écueil constitutionnel sur lequel elle va se heurter et chavirer. Sa double Nationalité (Française et Sénégalaise) est un motif juridique hautement justifié de rejet de sa candidature. Le Président Macky Sall pourrait être tenté de l’élargir de prison, mais dans son projet de révision constitutionnelle, il n’envisage nullement de réviser la disposition interdisant au dépositaire d’une double nationalité de postuler à la fonction de chef de l’Etat. Ce serait un sacrilège pour le peuple et qui le perdrait politiquement. L’on nous dit que Karim a la possibilité de renoncer à sa nationalité Française. Certes, mais il ne suffit pas d’une simple lettre médiatique, c’est une longue procédure soumise à des conditions draconiennes qui aboutit par un décret pris après avis favorable du Conseil d’Etat Français et adopté en Conseil des Ministres Français. Et il ne saurait s’agir d’une simple suspension mais plutôt d’une déchéance irréversible. Pour les élections présidentielles de 2017, il est plus que temps d’engager la procédure, pour la faire aboutir à temps. Nonobstant les délais, Karim est-il disposé à perdre la nationalité Française ? That is the question ? Ses intérêts familiaux et financiers ne l’y prédisposent pas. Absolument pas !
Que signifie alors sa candidature supposée ? Il s’agit de peser sur l’opinion nationale et internationale en accréditant sa posture de « prisonnier politique », pour pousser le Président Macky Sall à la faute en vue de son élargissement.
Si par extraordinaire, la candidature de Karim se réalisait, parce que le président Macky Sall l’aurait gracié, annulé sa dette pénale et rétabli dans ses droits, sa campagne électorale serait toutefois émaillée de conflits en tout genre et de risques réels de violence tant le bonhomme est contesté, clivant et mal aimé dans l’opinion. Ce n’est donc pas le rassembleur idéal pour franchir la barre des 50% des suffrages. De sa génération du concret à sa stature de candidat, combien de partisans hors PDS, pourra-t-il mobiliser ? Pourrait-il utiliser sa fortune supposée et la rapatriée sans heurter et troubler les consciences des électeurs qui votent pour lui confier les trésors de l’Etat. La candidature de Karim est plus que énigmatique, elle est tout simplement impossible au vu de sa situation actuelle.
Idrissa Seck, le sphinx qui attend sagement son heure, observant le délitement de ses détracteurs et la déliquescence de la gestion politique de Macky Sall. Malgré les critiques, les dénégations outrancières et les défections désespérées de nombre de ses compagnons, il campe son destin de présidentiable avec un sang-froid qui déroute ses adversaires qui ne s’y trompent pas. Le « Djibo-katisme » prôné, consistant à réchauffer la transhumance, à réveiller tous les « ennemis » politiques de Idy et à ressusciter les démons de « Il est midi », n’est instauré que pour l’isoler et le neutraliser. C’est un bon signe divin car Djibo se range toujours du côté des perdants. Mais Idy en a vu « des vertes et pas mûres », subi des souillures jusque sur les murs de sa maison, vécu les affres de l’embastillement et surmonté les humiliations de sa famille politique, sans mourir. Tombé à terre sous les coups de son mentor politique, il ne peut que se relever. Comme il le dit si bien : « Un baobab qui se déracine fait un vacarme, mais une plante qui pousse ne fait pas de bruit ». Voilà pourquoi il consolide ses racines pour qu’aux temps des cueillettes, les fruits soient mûrs. Avec ses partisans, il se réfugie dans la réflexion et le travail de collecte des difficultés et aspirations des populations pour préparer l’alternative et l’alternance. Il a compris qu’il ne faut attendre d’arriver au pouvoir pour concocter des PSE et PUDC et perdre du temps à les concevoir, à les promouvoir avant de les exécuter et d’en tirer des résultats. Il avait également compris très tôt que le Sénégal avait essentiellement deux grandes familles politiques qui pouvaient alterner au pouvoir : Les socialistes et les libéraux. Le reste est composé de satellitaires qui gravitent autour d’eux pour les y accompagner. Macky Sall ayant quitté le camp des libéraux, s’est laissé phagocyter par des alliés contre nature et va donc en subir les conséquences. Il a encore compris que la dispersion des libéraux a été orchestrée par Abdoulaye Wade pour faire place nette à son fils Karim. Mais une fois le pion Karim éliminé et le PDS démantelé, la famille libérale pourrait retrouver son héritier légitime et légaliste. Les bouleversements politiques à venir et consécutifs des prochains enjeux électoraux, vont favoriser ces retrouvailles. Et en plus, lorsque la « machine politique » sera en branle pour dérouler son programme politique et son projet de société, il ne s’agira pas seulement d’un éternuement de communiqués qui ébranlent tant les « Yakkaaristes », mais d’un véritable branle-bas de combat politique qui va enfin réveiller les sceptiques de la famille libérale qui comprendront que leur salut est dans REWMI. Réunis et unis dans un grand rassemblement derrière le plus solide et plus clairvoyant d’entre eux, le lion du cayor, tout sera possible enfin pour rectifier le SOPI qui a nourri tant d’espoir et de rêve.
OUI, n’en déplaise aux fabricants d’opinion qui se nourrissent des illusions de la RTS (Racine Talla Sall) et du PSE, Idy-Rewmi est le seul recours crédible, en capacité et en valeur, pour provoquer et incarner la prochaine alternance ! INCHAALLAH !
Chérif ben Amar Ndiaye. Kaadoubitimrew.com

10 Commentaires

  1. L’affaire « Petro-Tim », Frank Timis et « Kosmos Energy » revient au devant de l’actualité cette fois ci c’est depuis le Département de la Justice américaine. En effet, depuis le début du mois de septembre, les Procureurs américains
    s’intéressent aux opérations de l’entrepreneur Frank Timis et Aliou Sall au Sénégal. Ces procureurs étudient en ce moment le « deal » entre Frank Timis partenaire de Aliou Sall et « Komos Energy » cette compagnie américaine cotée à la bourse de New York. Une enquête est ouverte et la Justice américaine pourra à tout moment casser les transactions entre l’Etat du Sénégal, « Komos », Franck Timis et Alioune SALL.
    Le journaliste sénégalais Baba Aidara est en possession de l’ensemble des documents sur ce sujet et en ce moment il est en train de préparer une vidéo reportage sur ce dossier qui est parti pour
    faire encore couler beaucoup de salive. Nous avons joint Baba Aidara qui est présentement a New York pour les besoins de la couverture du Sommet des
    Nations Unies et ce dernier refuse tout commentaire sur ce sujet. Beaucoup de zones d’ombres subsistent dans cette affaire qui n’a pas encore révélé tous ses secrets.
    Rappelons que cette affaire concerne plus de 500 milliards de FCFA. « Petro Tim », « Kosmos Energy », « Petro Asia, « Timis Corporate » sont les entreprises citées dans ce scandale dans lequel le frére du président Alioune SALL et le roumain Francki Timis sont cités.
    SOURCE MEDIAFRIK

  2. Tu fais fausse route en pensant qu en attaquant méchamment Wade et sa famille idrissa seck aura une chance en 2017. Ce qu il faut c est de cicatriser les blessures et de permettre à idrissa de retrouver wade et de se réconcilier avec Karim qui tu as la cécité de l oublier s est fortement bonifié ces 3 dernières années. Le cas de 2015 n est pas le Karim de 2009. Les sondages dont tu fais cas le démontrent aisément. En tout cas en ce moment Idrissa est trop seul et je ne vois pas comment il peut être la solution, lui qui a perdu toute crédibilité.

    • La crédibilité n’est pas un simple slogan. C’est une vie intérieure d’une droiture,d’une sérénité,d’une piété, d’une sagesse,d’une maitrise avérée du saint coran mais également d’un respect vivant et pérenne des familles religieuses de notre cher Sénégal où heureusement un nommé Idrissa Seck , sérieux candidat qui hante le sommeil du pouvoir reste l’un des rares leaders politiques qui comprend parfaitement parce qu’il le vit au quotidien que les marabouts ne sont pas des citoyens ordinaires mais des hommes de Dieu qui nous guident dans le droit chemin balisé par le prophète Mouhamed (PSL).
      Dites ce que vous voulez, faites ce que vous voulez il a commencé à s’installer et nous en GLORIFIONS LE CREATEUR.

  3. Voyons:
    khalifa? … hmmm???… ambigu
    karim? … hmmm???… fils a papa gaté-pourri
    macky? … hmmm???… deliquescent
    idy? SPHINX!!! SPHINX!!! SPHINX!!!!

    kou rathie dieumalé sa kanam noo deff mou deule!! ndiaye wayy!!!

    Eusss….keeuuuuyyye!!!

  4. Belle analyse, Cheriff ! J’aurais pu enfoncer le clou ! C’est ce qui affole Camality Sall et son régime de cancres qui ont fini de mettre le Sénégal, notre beau pays, à genou. Macky, avec ses slogans creux, n’est juste pas à la hauteur de la tâche.

  5. Arrêtez de péter et allez au travail pour un
    senegal prospere.ALLAH a élu Macky et personne n’y peut rien.ce boy forgeron seck ne
    sera jamais president..idy est demeure president
    du parti rewmi mais jamais du senegal.Macky est un pur produit de l’ucad amoul béne véranté
    et idy il est de quelle université?il passe tout son temps de parler de princeton sans exhiber
    ses diplomes,aucune trace de son passage dans
    cet institut féne rek

  6. c’est trés facile de s’autoglorifier , arrete un peu mon cher , comment pense tu que quelqu’un qui en un moment donné avez l’adhesion de beaucoup de monde et tout d’un coup trahi tout le monde parcequ’il pense les senegalais sont des amnesiques , Idy , c’est la trahison personnalisée , il ne merite pas de conduire le senegal car il est trop embigu , mesquin , trop suffisant et pense etre plus intelligent que tout le monde .
    il fut certe populaire , mais à present quand il a pensé que etre avec wade etait plus nimportant d’etre avec ceux qui l’on soutenu durant ses heures sombres , il n’est plus rien car on peut tromper quelqu’un quelques mais on ne peut pas continuer à le tromper tut le temps , reveille toi mon cher et soit plus concret et plus pragmatique dans tes anlyses

  7. Prenons comme témoin les deux anciens présidents du Sénégal Diouf et Wade: Ils ont reconnu en privé et en public que le Leader Idrissa SECK est le mieux préparé pour exercer les fonctions de Président. Maintenant, chaque citoyen peut dire ce qu’il pense, mais les propositions du leader Idrissa SECK sur la gestion du Pétrole et du dialogue national restent raisonnables, contrairement à ce qui se passe actuellement.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

CAN 2023

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE

La veille et l’intelligence économique au service de l’action publique (Par Cheikh Mbacké Sène)

Face à un contexte difficile et une profusion d'informations,...

CRIMES ET CHÂTIMENTS

Bon, il faut le dire sans préjugé. Macky n’est...

Nuyu naa la (par Guy Marius Sagna)

Nuyu naa la,L'assemblée nationale du Sénégal m'a proposé de...