XALIMANEWS : L’ex sénatrice libérale n’est toujours pas tirée d’affaire. Selon les explications du ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, la décision rendue par la Commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Ci/Crei) ne remet pas en cause celle de la Cour suprême, qui est au sommet de la pyramide judiciaire.
Celle-ci avait déjà condamnée Aida Ndiongue pour escroquerie et détournement de deniers publics, rappelle L’As.
Par arrêt n°157 du 18 août 2016 rendu par la Chambre criminelle, la Cour suprême a cassé l’arrêt n°271 rendu le 5 avril 2016 par la Cour d’appel de Dakar. La haute juridiction avait ordonné la confiscation des biens de Aïda Ndiongue poursuivie pour détournement de deniers publics.
Franchement foutez la paix à cette brave dame qui quand elle a commencé à gagner son y’en a parmis ceux qui la poursuivent aujourd’hui, qui n’étaient même pas encore nés.
Y’en à d’autres à poursuivre. Pourquoi donc s’acharner sur elle alors que la justice l’a acquitté ?
Certes, la cour suprême est au dessus de la hiérarchie judiciaire, mais cette cour s’est basée sur les éléments à charge fournis à elle par la CREI ! Il ne faudrait pas que monsieur le ministre de la justice, garde des seaux nous prenne pour des ignares !
Quelqu’un disait que le règne de Macky est le règne du gâchis. Autant de diplômés utilisés pour le mensonge, utilisés pour le mal. Du vrai gâchis. Voilà qu’Ismaïla Madior est chargé de s’asseoir sur sa dimension d’être humain pour tenter de doucher la joie de ceux qui disaient que le droit a été dit, qu’Aida Ndiongue a gagné sur la haine de Macky Sall. Le ministre est chargé de dire que « non, ce n’est pas fini ». Et cette sortie, calculée, du ministre aura deux rôles diaboliques:
– Freiner ceux qui jubileront en disant qu’il existe dans humains dans l’actuel pouvoir, en leur faisant comprendre que ces humains n’ont pas le dernier mot, que c e sont eux qui l’ont.
– Redonner le sourire aux pauvres fanatisés qu’ils ont réussi à formater pour n’avoir de joie qu’en entendant le mensonge ou la souffrance d’un humain.
Dans les deux cas, la sortie de ce ministre est diabolique. Un gâchis. Et pourtant avec ses diplômes, qu’est ce qu’il aurait pu être plus utile pour le développement intellectuel, spirituel et économique des sénégalais, si malheureusement il n’avait pas rencontré Macky Sall.