Nous sommes bel et bien sur le « Yonou Yokouté » par Alioune Ndao Fall

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L’opposition politique (Pds) dans notre pays pense trouver son salut à travers d’un antagonisme féroce à l’égard du parti au pouvoir. Cette conception découle davantage d’un esprit de frustration face à des rêves politiques inassouvis qu’à la raison d’État qui vise à proposer une alternative crédible et une stratégie efficace en faveur des populations. Les fils adoptifs de Wade, frères d’un moment de Macky Sall, agissent comme dans les années quatre-vingt-dix. Prisonniers d’une certaine approche du politique du tout ou rien, ils ne se sont pas encore adaptés au fait qu’ils doivent dépersonnaliser les ambitions politiques. Pour Sitor Ndour le fait de créer un parti politique et se regrouper autours de quelques amis égarés apparait pour lui comme un gage de réussite dans l’arène politique. Pour les libéraux et leurs alliés, à peine six mois après leur cinglante défaite, ils pensent être en mesure de prendre en otage le débat politique, qui leur apparaît comme une priorité à la satisfaction de leurs propres ambitions. C’est bien dommage qu’après 26 ans d’opposition et 12 ans au pouvoir, ils n’ont pas encore compris que l’opposition politique est autre chose qu’un engagement à l’égard de la pensée unique, de la haine, et de l’insulte.
Faire de l’opposition politique, c’est s’inscrire dans le cadre politique institutionnel existant et élaborer des actions désintéressées pour faire évoluer l’organisation et le fonctionnement politique de la cité. Dans cette perspective, s’opposer c’est disposer d’un plan, d’une politique de rechange par rapport à celle des tenants du pouvoir politique. Mais ce qu’ils n’ont pas su proposer depuis douze ans, sauraient-ils le faire en l’espace de six mois dans l’opposition ? On peut être radicalement opposé à la politique du gouvernement sans pour autant agir en résistant politique. Voilà la grande différence entre les Républicains dans l’opposition et les libéraux dans l’opposition.
Macky Sall opposant, s’est battu sur la base d’un projet de société sans verser dans la haine et l’insulte, jusqu’à son accession à la magistrature suprême. Et ce projet de société «Yonou Yokouté» traduit en programme de gouvernement pour répondre concrètement aux aspirations du peuple sénégalais a été présenté par le Premier ministre il y’a à peine deux mois. Cette vision a été inspirée au contact direct des réalités vécues par les populations et qui ont pour noms, économie en stagnation, mauvaise gouvernance, précarité, absence de services publics, ect… Ne dit-on pas que la Déclaration de politique générale est le véritable acte-de-naissance-politique de tout nouveau gouvernement démocratique ? Devant ce triste tableau, le Président Macky Sall aura forcément besoin de toutes les compétences en mesure de participer à la reconstruction du pays. L’Etat économique désastreux du Sénégal actuel, résulte incontestablement de ces douze années de mauvaise gouvernance des libéraux. Dès lors, penser que Macky Sall après six mois de présidence effective, et à peine deux mois que l’acte de naissance du gouvernement fût présenté aux élus du peuple, doit obligatoirement faire du Sénégal un El dorado, est une utopie. Même si les libéraux avaient quitté le pouvoir avec tous les feux à l’orange et non rouge, il est trop prématuré de demander des comptes au président élu le 25 mars 2012.
Oui tout semble bloqué, figé, stagné, et pourtant des actes courageux allant dans le sens de «Yonou Yokouté» sont posés quotidiennement sans tambours ni trompettes. Les attentes de la population, leur impatience et surtout leur incompréhension du fait peut être d’un déficit de communication, sont perceptibles dans les rues, les grand-places, au boulot, dans les foyers, aux champs. Bref. Il ne fait aucun doute que le peuple a besoin de savoir et de tout savoir. Ce qui va et surtout ce qui ne va pas pour qu’il puisse, en connaissance de cause faire face à la situation qui prévaut. Tout à fait d’accord avec le peuple souverain qui, pour soutenir et accompagner la vision du Président de la République, doit entendre pour comprendre, doit être éclairé de ce qui se fait et en permanence. La rupture, depuis la prise du pouvoir, le Président ne cesse de poser des actes et prendre des décisions pour marquer clairement la rupture attendue : suppression d’agences, réduction sensible de salaire des (ministres, directeurs de société et des membres de son cabinet), suppression du Sénat, maintien du parc automobile existant, rationalisation des logements conventionnés et du patrimoine bâti, chasse aux contrats fictifs, sans oublier toutes les mesures sociales en faveur de la population. N’oublions pas aussi, c’est seulement maintenant que l’assemblée nationale vient de voter la loi des finances rectificative 20012. La presse relayant les informations relatives à cette loi, reconnaît « on n’est plus à l’ère de la bamboula dans les cabinets ministériels où l’argent et le carburant circulaient à flots… la Loi des finances rectificative a aussi permis au chef de l’Etat de corriger certaines fautes de Wade et d’enterrer certains projets » l’Obs du jeudi 11 octobre 2012.
« En dépit des difficultés rencontrées par certains élus pour faire face à leur déplacement, certains députés n’hésitent pas à prendre les transports en commun comme tout le monde. Le Populaire rapporte qu’un des députés a été remarqué s’engouffrer à l’intérieur d’un minibus TaTa particulièrement bondé alors qu’il sortait d’une réunion organisée par le Conseil rural de Touba. Les témoins ont même précisé que cet élu a voyagé debout tout le trajet durant. Saluons la ténacité et la volonté exemplaire de cet honorable député…» A l’image de cet honorable député tous les segments de Etat et tous les acteurs de l’Etat, à commencer par le Président de la République se serrent la ceinture pour faire face à cette étape si difficile mais incontournable de la transition. Sans nul doute nous sommes bel bien sur le «Yonou Yokouté».

Alioune Ndao Fall
Secrétaire national chargé de la diaspora Apr.

4 Commentaires

  1. Et Harouna Dia, « vice-président » ou simple exutoire ? Parlons-en donc !

    L’homme que l’on a élu à défaut et par dépit, ne peut être que l’égal de lui-même. Il aura beau se dépatouiller, mais il reste tout de même empêtré dans un maquillage qui porte bien son nom. C’est un tic irréversible qui lui colle à la peau. En réalité, il ne doit sa posture que grâce à la production à flot de snippers convertis en directeurs de campagne, lesquels ont sciemment grugé les électeurs pour des raisons crypto personnelles. Autrement dit, les mêmes causes reproduisent toujours les mêmes effets. C’est la règle. La graine avariée ne peut produire que ce qu’elle est. Il n’y a pas de corrupteur sans corrompu. Que dire du « Plus de pub » : A « Jeune à fric », on cire les bottes de Macky Sall. Effectivement, « le créateur de macky », Abdoulaye wade avait bien bénéficié des largesses de jeune Afrique pendant des années.

    La même presse bien gloutonnée est confinée dans son rôle de mercenaire incorrigible depuis des lustres, la même après avoir mangé dans tous les râteliers, change maintenant son fusil d’épaule et mute tel un serpent. Harouna dia, vice-président : une diversion grotesque. Rien ne change maintenant. C’est bien la république des Al pulaar et des griots, convertis en courtisans-débauchage pénétration à l’infini. Qu’en est-il du mandat du président de l’assemblée nationale ? Réforme du mandat du président de l’assemblée nationale pour le rétablir de nouveau à 5 ans, à l’instar des grandes démocraties : motus et bouche cousue. Culte de personnalité : utilisation du journal à fric au service de l’escroquerie. Il n’y a rien qui tienne. Sobriété d’une bonne gouvernance, un discours creux et verbeux au nom d’une rupture des mots.

    Que dire des audits audibles à haut débit et à géométrie variable ?
    Et karim wade, sindjéli, courant librement sur la planète entière, alors que de petits larcins sont trainés à la boue ? La montagne a-t-elle donc accouché d’une souris, alors que les effets annonces ne suivent nullement les actions sur le terrain ?
    « Souleymane Ndéné Ndiaye, est-il un intouchable ? »
    Souleymane ndéné Ndiaye, accusé de collectionneur de voiture de luxe et d’une kyrielle de châteaux à la pelle, en l’espace de moins de 6 ans, très bavard, est-il donc un intouchable, au point de vouloir défier la justice apparemment libre et libérée de l’ancien régime ? Est-il sous la protection d’un philtre magique, imparable ? Les sénégalais ne comprendraient pas le silence sur la richesse rapide d’un homme, qui n’a jamais hérité d’aucune fortune connue, roule sur de rutilantes voitures. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est très loquace ces derniers jours, comme s’il cherche quelque chose. Provocation ou mauvaise humeur passagère ? Détient-il exclusivement des secrets hautement gardés ? Ce qui est sûr, c’est qu’il a été nommément cité dans la longue liste des nouveaux riches de l’alternance, en décembre 2011, puisqu’il fait partie de ceux qui possèdent des villas de luxe. Cette pièce à conviction-vidéos à l’appui- est toujours disponible dans notre site internet. Le Procureur suspend les Auditions De Syndjély, Souleymane Ndéné, Me Madické Niang, Ousmane Masseck Ndiaye…

    Souleymane Ndéné Ndiaye, Ousmane Masseck Ndiaye, Syndjély Wade, Madické Niang… ne seront pas auditées. Cette décision fait suite aux instructions du procureur de la République, Ousmane Diagne.

    En fonction de la bonne météo politique, on se met à jointure de la bonne posture, en accusant le perdant par des mots peu discourtois. Que dirait-il de Macky s’il perdrait demain en 2017 ? Alors venir nous dire que les 26 pages sont totalement gratuites, c’est nous prendre pour ce que nous ne sommes jamais. Pour cette raison, Macky reste bien le clone du wadisme débridé pour avoir emprunté le même chemin que son prédécesseur. En Afrique de la démocratie tyrannique, le pouvoir est une affaire de clans, car le meilleur président est toujours celui qui est aux commandes. Dés qu’il est aux manettes, il perd ses repères et personnalise son pouvoir pour sa propre gloire personnelle qu’il semble tirer d’un legs divin, en y tenant comme à la prunelle de ses yeux.

    7 mois après une investiture exceptionnellement célébrée à haut débit très audible par l’entregent d’un saupoudrage titanesque, excessif, aux contours éminemment ethno centristes, avec à la pelle des nominations obscures, que rien ne justifie, si ce n’est la même boulimie mimétique qu’il a héritée de son maître, sans compter les reniements suffocants à répétitions sur fond de propagande répugnante, aussi pires que le régime défunt décrié, place maintenant à un gouvernement budgétivore, aux éloquences élastiques, hystériques à l’infini, au nom d’une bamboula clanique de l’abondance surannée au service d’un exécutif électrisé, juge et partie. Une éternelle campagne de supercheries grotesques, ostensiblement insultantes. Un comble ! Comme si cela ne suffisait pas encore, on assiste à une fuite en avant d’une politique certifiée conforme des années 2000. C’est bien les preuves matérielles des odeurs de mauvaise cuisine d’une présidence à défaut et par dépit, sans répit. Une sarabande de moutons tondus, décomplexés, convertibles, serviles et achetables à la pelle pour un sou, dont la compétence se résume exclusivement aux dithyrambiques surréalistes. Voilà donc le spectacle de mauvais goût auquel sont habitués les sénégalais pris comme des gueux. Comme d’habitude, ils sont grugés et tombent sous l’escarcelle des marchands d’illusions. Le vote libre n’est nullement rationnel, au contraire, il est sur commande recommandée de la mécanique de l’esbroufe. Plus c’est gros, mieux ça rapporte. C’est la règle générale depuis 2000.

    Pendant qu’ils tirent le diable par la queue, le sorcier imaginaire élu dans des circonstances exceptionnelles, continue de recruter librement des godillots malléables, créables, crevables et corvéables convenablement confinés dans leur rôle de pantins à merci pour son renforcer son propre pouvoir et prolonger son mandat en 2017.

    Qui peut parler de rupture, de sobriété, de bonne gouvernance, de transparence, sans tomber dans le ridicule le plus loufoque ?
    Parlons donc de l’inamovible directeur de la RST1, Babacar Diagne, le griot décrié de wade est devenu étrangement le bras armé de Macky Sall, omniprésent et omnipotent de la machine à propagande à merveilles. Comme du temps des wade, rebelote, indiscutablement, la RTS est sous la coupe couplée du couple présidentiel ubiquitaire, le tout dans un culte de personnalité effrayant. Où est donc la rupture ? C’est bien la rupture dans la continuité. Dans ce pays inintelligible, le dernier venu aux commandes est toujours le meilleur. L’hyperbole est une figure de style qui rapporte plus que la vérité. Point n’est besoin d’avoir un background propre. Il faut maquiller la posture et inverser les rôles et éblouir les électeurs et distiller les contre- vérités par presse interposée de l’abondance servile, toujours prompte à rendre des services à n’importe quel prix. Et le tour est ainsi joué. Pour cela, les lobbies calés au diapason, font le reste, maquillent les faits comme si rien n’était. Macky Sall, candidat des élections présidentielles de 2012, n’a pas dérogé à la règle, il a utilisé le symbole révélateur du cheval qui va plus vite que le vent. Une filouterie imparable, car les électeurs n’y comprennent rien des rapines politiques. Puisque la fin justifie les moyens.
    Et Harouna Dia, « vice-président » ou simple exutoire ? Parlons-en donc !

    Aux yeux de l’opinion nationale, il est le principal bailleur de fonds du parti et de la campagne du président sénégalais Macky Sall, l’homme d’affaires Harouna Dia est considéré comme le vice-président. Mais qui est donc cet ingénieur en hydraulique de formation à qui l’on prête le poste de vice-président, l’homme paraît être à la fois le confident de premier plan, les oreilles, les yeux et la chaussure de Macky ? Bref, il est bien l’homme de l’ombre et la machine à penser de l’illustre élu à défaut et par dépit. Il a fait fortune en vendant du poisson fumé dans la sous région. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, l’homme vivait totalement dans l’anonymat malgré ses supposés mds, pis encore; il restait un inconnu de l’échiquier politique avant les élections présidentielles de 2012. Macky pouvait très bien se passer des sous du milliardaire puisqu’il en avait suffisamment pour battre campagne. Peut être, pour faire taire les rumeurs d’un enrichissement rapide, il était nécessaire de faire appel « au philanthrope » pour se couvrir. C’est ce que nous croyons dans notre intime conviction. N’est-ce pas le même homme dans JA déclarait : « mieux vaut ne rien dire et cacher son patrimoine » ?
    Selon JA, leur compagnonnage est récent. C’est Wade qui les a fait se rencontrer. Nous sommes en 2007. Macky Sall dirige la campagne électorale de Gorgui (« le vieux » en wolof) et Dia est chargé par le parti libéral de mobiliser la communauté sénégalaise au Burkina Faso, où il s’est installé en 1986 et où il a fait fortune (son entreprise est leader sur les principaux marchés du poisson congelé dans la sous-région).

    Alors, lors de sa descente aux enfers, il a utilisé le vieux réflexe ethnique; un fonds de commerce aussi rentable, en pactisant avec son frère de sang, en l’occurrence, Harouna Dia, pour prendre sa revanche. A ce prisme là, il est devenu un opposant de circonstance et non point un adversaire politique réel, puisqu’il a été poussé à la porte par la machine tyrannique wadiste après l’avoir bien servi. N’est-ce pas lui qui avait voté sans la moindre pièce d’identité en 2007 ? Voilà la réalité. Dire le contraire, relève de la mauvaise foi. Chassez le naturel, il revient toujours au galop.
    Lors des élections législatives de juillet dernier, nous avions dénoncé vigoureusement les agissements inacceptables de ce milliardaire concernant les confections des « Listes de Bennoo Bokk Yaakaar- l’Etat APR ».

    Composition des listes de Benno Bokk Yaakaar ou le retour de l’ascenseur d’un parti d’apparence clanique, revigorée ? Oui, bien sûr. Retour sur investissements, conformément à la litanie politique bling -bling made bokk yakaar . Ou s’agit-il tout simplement de convergences absolues, taillées sur mesure, bien partagées à l’aune d’un même parti pris, boulimique, sur fond d’obscurité totalement opaque. ?

    Qui se cache donc derrière ce micmac aux allures rocambolesques, titanesques ? Eh bien, il n’y a rien à chercher, ailleurs, il s’agit bien de la main sombre du magnat sénégalais, ubiquitaire, en l’occurrence, Harouna Dia, dont les accointances avec le premier magistrat du pays, constituent, assurément, un secret de polichinelle.

    Harouna dia, justement, l’argentier, cette icône inconnue jusque là, fait le buzz, sans discontinuité, depuis des mois. Vous comprendrez pourquoi. Il débarque au bon moment et n’y va pas sur le dos de la cuillère, après avoir arrosé largement son mentor, monte les surenchères avec un taux d’adrénaline, démesuré, au-delà des limites autorisées. Un scandale. Et la machine des rapines politiques s’offre naturellement en spectacle, puisque le pape du sopi est maîtrisé. Malgré les dénégations stériles et les niaiseries éternelles, rien n’y fera, puisque les sénégalais, dans leur majorité, constatent les faits amers.

    La revanche tranquille s’installe en lieu et place de la devise républicaine, et tant pis pour les aigris. C’est la règle de l’incivisme politique, qui rime avec la démocratie triomphante des coups de briques.
    A chacun son tour chez le coiffeur, dit-on. Ce que l’on croyait révolu, revient en surface. Peu importe que les uns soient sur le quai, c’est le sauve- qui- peut. Nous ne laissons rien penser qui puisse admettre l’arbitraire dans nos discours que nous martelons. Simplement, nous sommes des opposants libres de conscience pour que notre cher pays aille de l’avant, à l’instar des grandes démocraties. Les vertus de la bonne gouvernance ne peuvent être négociables. Que cela soit clair !
    Alors, le milliardaire, al pulaar, a-t-il vraiment tordu le bras à Macky Sall, comme le fait croire une certaine abondance apparemment candide ?

    Et macky emberlificoté ? Silence radio de ce dernier. Qui ne dit rien consent donc. Mais de quoi s’agit-il vraiment ? La confection des listes pour les législatives fait déborder le vase. Mais l’homme par qui le scandale arrive, est bien le très distingué Harouna Dia, la cheville ouvrière de la victoire du vainqueur Macky. L’argentier en question imprimait sa marque mécanique.
    Il a même investi son propre frère, Daouda Dia, à la 25e place, qui a été nommé au poste de premier questeur de l’Assemblée nationale.
    Et un autre ami du nom de Samba Koïta établi en France et qui se trouve à la 5e place sur la liste nationale », dénonçait la source de Wal fadjri. Ceci, poursuit-elle, « au grand dam des grands militants et autres alliés comme Youssou Touré qui se trouve à la 43e place, Abdou Aziz Tall du mouvement Yamale à la 45e, et de l’ancien ministre, Moussa Touré, à la queue de la liste. Même Mouhamadou Ngom dit Farba, ami de Harouna Dia et griot de Macky, vient à la 13e place avant Abdou Mbow le responsable des jeunes de l’Apr. C’est à ne rien y comprendre ».

    Alors, monsieur Harouna Dia aura beau à jaspiner longuement, mais quoiqu’il puisse dire, il ne pourra pas se dédouaner des faits incriminés, aux odeurs éminemment carambouilleuses. C’est bien un Etat APR aux preuves tangibles dans son paradigme.

    Non, c’est plus compliqué qu’on ne le croit, car le cynisme politique oblige tout et autorise tout. Le rapport de force prime sur tout, quitte à perdre son âme, si on en dispose. Ici en Afrique, tout est permis. Il faut y aller à bras raccourci. La fin justifie les moyens, le plus fort est le meilleur, sans état d’âme. La politique est une revanche et non un sacerdoce. Tous les coups sont permis. Peu importe les moyens pour y parvenir. Normal, dans une république où tout est anormal ou presque. Point de discipline, encore moins d’exemplarité ; comme ailleurs. L’incongruité, seule, à son comble, reste la valeur qui vaille.
    Curieux ! Marchandage ou querelles de chapelle de la part du milliardaire précité, exigeant urbi et orbi 10 dix députés, dont son propre frère de sang ? Nous sommes bien tombés des nues lorsqu’une certaine presse l’affirme, sans qu’elle soit démentie ni de près, ni de loin. Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous sommes bien obligés de croire à cette presse, qui semble vendre la mèche, à moins que le président lui-même s’en explique. A contrario, on est bien dans une république des wade bis dans les mêmes faits aussi têtus.
    Dans ce climat asphyxiant absolu, regrettable, il y a sûrement tous les ingrédients d’un clash populaire, demain. Le réveil sera brutal. Macky reste bien la version maquillée des wade. Il n’y a aucun doute sur ce point là.

    Dans ces conditions, nous nous interrogeons légitiment sur la différence qu’il peut y avoir entre l’apr et le pds de wade, tous les deux sont imbus du même sang, sauf que Harouna Dia n’est pas karim wade, mais reste le « frère jumeau de Macky Sall », dont son propre frère constitue le trait d’union entre eux.
    D’où le cordon ombilical, familial de deux frères de sang- Harouna Dia et son propre frère, en rescousse, tendant à donner massivement une large majorité présidentielle au président de la république, qui ne doit sa posture qu’à l’honneur de l’opposition républicaine de Bennoo Siggile Sénégaal et de Tanor Dieng, sans oublier, bien entendu, le maire de la Cité du rail en rade, républicain tout de même.
    Même si la question est taboue, il y a bien une défaillance de la démocratie dans laquelle le vainqueur des leurres se taille, aujourd’hui, la part du lion, compte de sa posture, grâce à la diligence des sentinelles des preuves bien fournies. Force est de reconnaître que la démocratie en prend un sacré coup. Et pour cause. Rien d’étonnant dans ce pays à la renverse, qui a bien perdu ses propres valeurs d’antan et pour longtemps encore, tant qu’il continue d’emprunter les mêmes schémas d’hier et aujourd’hui, qu’on maquille. C’est ce que nous appelons le changement dans la continuité.
    Nous devons avouer que nous sommes totalement déçus de la mainmise d’un soi-disant philanthrope, qui n’en est pas un tel, du moins, dans sa manière de faire. Derrière cet arrosage de briques infinies, sans retenue, se cachaient, en réalité, des ambitions politiques, très soutenues, inavouées. Pour l’instant, dans l’échiquier politique, les apprentis sorciers et les plus illuminés d’entre eux, arrivent toujours à leur fin sombre ».

    Le combat continue !
    Ahmadou Diop

  2. Ahmed Diop tu devais avoir le courage d’ecrire ton propre posting au lieu de polluer l’espace des commentaires concis!
    Bravo Alioune Ndaw Fall meme si ta reaparition n’est pas etrangere ace desir de vouloir monter d’uncran a forcer le PR a se doter d’un ministere des emigres qui n’a [pas sa raison d’etre.Non content d’etre ambassadeur itinerant tout court,tu cours derriere cette position irrealiste d’augmentation des ministeres,que tu as oechestree avec ton doungourou a NewYork qui demandait un ministetre des emigres sans prendre l’attache de sa DSE!!!Arretez les manipulations sur le PR et travaillez waay!

  3. Deug, c’est vraiment dommage que nous de la Diaspora restions toujours dans des querelles qui n’ont pas raison d’être. Pourquoi un Ministère des Sénégalais de l’extérieur pour Ndao Fall et pourquoi pour Deug, ou pour Masamba ou Jean ou Paul, un cadre issu de la Diaspora. Quelqu’un connait nos problèmes pour l’avoir vécu.
    Quand la Diaspora pas moins de 3 millions de Sénégalais, n’est représentée nul part dans nos Institutions, demander une Structure , un Département qui prend en charge nos préoccupations, est-ce vraiment un crime?
    Nous injectons pas moins de 600 milliards chaque année dans l’économie du Sénégal. Et malgré tout vous trouvez normal qu’on soit exclu? Oui, j’ai des ambitions pour le Sénégal, mais aussi pour cette diaspora dont je fais parti et dont je sais qu’il existe en sont sein des hommes et femmes de valeur, des patriotes en mesure de trouver solution à nos problèmes: Investissement, logements, éducation de nos enfants, insertions ect..
    Au fait Deug que proposez-vous justement, si Ndao Fall lui souhaite un Ministère de la Diaspora pour sa propre personne? Quant aux attaques à l’endroit du Coordonnateur des USA, c’est tout à fait normal, lui comme moi de recevoir vos coups de gueule. Après tout nous avons accepter d’être responsable aussi nous n’avons pas peur d’assumer. Vous êtes dans votre droit; quand un militant n’est pas content il se défoule sur ses responsables. En d’autres termes, par votre commentaire vous reconnaissez mon autorité et partant celle de Gassama. Merci très cher camarade pour cette grande publicité et pour ton soutien.

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