Non à la France ! Non aux Etats-Unis d’Amérique ! C’est en substance ce qu’ont dit les cadres du Parti démocratique sénégalais (Pds) et leurs alliés des Forces alliés 2012 (Fal 2012). Dans un communiqué conjoint parvenu à notre rédaction hier, jeudi 23 février, ils ont demandé à leur candidat, Abdoulaye Wade de récuser les observateurs de ces deux pay, parce qu’estiment-ils, ils roulent pour l’opposition et ne remplissent pas «les principes de neutralité et d’objectivité qui doivent guider l’observation électorale suivant les normes internationalement acceptées».
Les observateurs de la France et des Etats-Unis risquent d’être déclarés persona non grata par Abdoulaye Wade. Ou du moins, c’est la volonté exprimée par les Cadres du Pds et des Fal2012 qui, dans un communiqué conjoint parvenu à notre rédaction hier, jeudi 23 février, ont demandé à leur candidat de récuser la France et les Usa.
«Depuis plusieurs mois », rappellent-ils, « les gouvernements français et américain, à travers différentes déclarations officielles, des démarches officieuses et des pressions dans les médias connus pour la défense de leurs intérêts, ont cherché à influencer l’opinion publique sénégalaise, africaine et internationale sur la question de la recevabilité ou non de la candidature du Président Abdoulaye Wade, Sg du Pds à l’élection présidentielle du 26 février 2012, à travers un argumentaire conçu à dessein pour déformer la réalité».
Et d’ajouter : «la France et les Etats Unis ont ainsi pris fait et cause pour l’opposition sénégalaise, nonobstant la décision du Conseil Constitutionnel seule instance habilitée à se prononcer sur la recevabilité des candidatures».
«Sachant parfaitement que le peuple lui a tourné le dos, à cause de son manque de vision et d’absence totale de perspectives programmatiques, relèvent-ils, l’opposition a déclaré publiquement qu’elle allait opter pour la rue et non pour les urnes». «L’un de ses membres, recalé par le Conseil Constitutionnel (Youssou Ndour, Ndlr) crie urbi et orbi qu’il allait semer des troubles dans le pays», ajoutent-ils.
La France et les USA roulent pour l’opposition
Mieux, font-ils remarquer, «la France et les Etats Unis ont pris fait et cause pour l’opposition sénégalaise qui n’a jamais caché son intention de saboter le scrutin du 26 février 2012».
«Les positions américaine et française, prises en violation du principe universellement reconnu de la non-ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat indépendant et souverain, sont, soulignent-ils, également contraires à la charte européenne des droits de l’homme qui stipule : “Tout citoyen jouissant de ses droits civils et politiques a le droit de se porter candidat“».
«Elles contredisent aussi les principes de neutralité et d’objectivité qui doivent guider l’observation électorale suivant les normes internationalement acceptées».
Les cadres du Pds et des FAL 2012 rappellent, par ailleurs, que les Etats Unis et la France ont attesté de la fiabilité du fichier électoral, de celle du code électoral ainsi que de la pertinence du système électoral, à l’issue d’un audit auquel ces deux pays ont pris une part active.
Cette fiabilité est garantie par une Commission de suivi et de pilotage proposée par le Président Wade et dont les membres sont issus de ces pays, de l’opposition politique sénégalaise et de la société civile. Il faut noter aussi que la majorité présidentielle a accepté d’être minoritaire dans ladite commission.
«Non à l’ingérence étrangère»
C’est pourquoi, les cadres du Pds et des FAL2012 s’étonnent, que la position du gouvernement français sur la candidature du Président Wade soit à l’opposé de l’avis émis par d’éminents juristes français, notamment, des Professeurs émérites de droit, qui se sont prononcés en faveur de la recevabilité de la candidature du Président Wade lors du séminaire tenu à Dakar le 21 novembre 2011 pour un second mandat sous l’empire de la Constitution du 22 janvier 2001.
Les partisans de Wade estiment en outre que «les gouvernements américain et français ne remplissent pas les conditions d’objectivité et de neutralité». Par conséquent, ils demandent au pape du Sopi de les récuser dans le processus de l’observation de l’élection présidentielle du 26 février 2012.
Les cadres du PDS et des FAL 2012 ne sont pas contentés de demander à leur candidat, Abdoulaye Wade de récuser les Etats-Unis et la France. Ils ont aussi lancé un appel solennel à tous les intellectuels, cadres, patriotes et nationalistes «soucieux de l’indépendance et de la dignité des peuples africains» pour qu’ils se prononcent contre «l’ingérence étrangère, notamment américaine et française, dans les affaires intérieures du Sénégal».
J’ai l’impression d’entendre un certain Laurent GBAGBO, ou un certain DON MELLO.
GBAGBO avait récusé la France, les EU et même l’ONU sous prétexte que le CONSEIL CONSTITUTIONNEL avait pris une décision irrévocable.
Et chez nous, le même scénario : Wade et son Conseil constitutionnel
Retenez ceci : il ya que la parole de DIEU qui irrévocable parcequ’elle est Juste
la voix de bagbo en son temps !! c’est exactement le discours de laurent bagbo avant sa chute .ces dictateurs deviennent subitement des patriotes africains une fois que le pouvoir commence à leur échapper . wade tu as été aveuglé par ton entourage , tu en paieras personnellement les conséquences , reprends ta lucidité , ça ne sert à rien de s’entêter