Pan sur le b… de Amath Suzanne Camara : Bachir Diawara sert une citation directe à l’enseignant apériste et lui réclame un milliard F Cfa

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Bachir Diawara, par le truchement Maître Mouhamadou Moustapha Dieng, son avocat, a fait parvenir par voie de huissier (Maître Emilie Monique Malick Thiare) des citations directes à Sidy Lamine Niass, Directeur de la télévision Wal fadjiri TV, auteur principal, Ahmed Suzanne Camara, Enseignant, invité à l’émission Sélébé Yoon du 07 Novembre 2013, complice des propos diffamatoires, Ndéye Fatou Ndiaye, journaliste et Animatrice de l’émission, complice, et enfin le Groupe Wal fadjri SA en la personne de son représentant légal, civilement responsable.

Ils sont appelés à comparaître et se trouver par devant le Tribunal Régional Hors Classe de Dakar en son audience correctionnelle du mardi 03 décembre 2013 à 8h 30 mn au Palais de Justice. Bachir Diawara réclame aux prévenus la somme de un milliard de francs (1 000 000 000 de francs CFA) à titre de dommages et intérêts

Retraçant le pourquoi, la citation dont nous avons copie, indique que Ahmed Suzanne Camara, invité à l’émission Sélébé Yoon de la télévision Walf a tenu publiquement ces propos: « Wa PDS ayyi goordjiguen lagnou », ce qui signifie : ( les membres du Parti Démocratique Sénégalais sont des homosexuels) ;
« Attendu que de tels propos peuvent laisser croire que la majorité des membres du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) ont en commun la pratique de l’homosexualité ; Que ces affirmations gratuites heurtent au plus haut point les convictions religieuses et idéologiques des membres de cette formation politique, dont bien entendu le plaignant Bachir Diawara ; Qu’ensuite et durant la même émission, Ahmed Suzanne Camara a tenu à haute et intelligible voix les propos suivants : Bachir Diawara est un homosexuel » indique la citation.

Ces propos tenus, selon l’acte, n’ont eu qu’un seul but : porter atteinte à l’honneur et à la considération d’un des grands Responsables du Parti Démocratique Sénégalais et auraient jeté l’émoi parmi ses proches, notamment sa famille et ses nombreux frères et sœurs militants d’ici et d’ailleurs, car ils ont été diffusés à une heure de très grande écoute

Les faits incriminés sont constitutifs des délits de diffamation et complicité de diffamation prévus et réprimés par les articles 248, 249 alinéa 1, 258 alinéa 1, 261 alinéa 1, 264, 270, 271, 272 et 275 du Code Pénal, nous dit-on. Pour ses supposés complices, l’article 264 du code clarifie que: « toute reproduction d’une imputation qui a été jugée diffamatoire sera réputée faite de mauvaise foi sauf preuve contraire par son auteur » et l’article 270 dispose que : « seront passibles, comme auteur principaux, des peines qui constituent la répression des infractions prévues à la présente section.

La consoeur Ndèye Fatou Ndiaye, le Groupe Walf et le boss Sidy Lamine Niasse, visés par la citation

La partie civile souhaite que le Groupe Wal Fadjri SA civilement responsable de Ndèye Fatou Ndiaye, journaliste et animatrice et Sidy Lamine Niass es qualité de Directeur de la télévision Wal fadjri, soient tenus au paiement des condamnations pécuniaires prononcées contre Ndèye Fatou Ndiaye, journaliste et animatrice. Bachir Diawara réclame aux prévenus la somme de un milliard de francs (1 000 000 000 de francs CFA) à titre de dommages et intérêts pour le préjudice subi.

Actusen.com

3 Commentaires

  1. On ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec les propos qui ont valu à Bara Gaye les affres de la prison de Rebeuss depuis des mois.
    Le Président de la République est une institution qui exige respect et grande et haute considération, certes, mais il n’en demeure pas moins que tous les citoyens doivent être protégés et défendus dans leur dignité.
    Quand la justice d’un Etat, quel qu’il soit ne met pas sur la même balance tous les citoyen, nul ne doit s’attendre à autre chose que la barbarie!
    Ce monsieur doit répondre de ses propos déplacés dont la teneur n’honore pas beaucoup de nos compatriotes, quel que soit le bord politique auquel ils appartiennent, pace que le Sénégalais est mesuré!

  2. Voilà pourquoi j’ai toujours été retissant à l’idée d’une adhésion dans un parti politique dans nos cieux africains, en particulier au Sénégal !
    Dans ces partis, le débat et le fonctionnement interne ne sont que très rarement démocratiques.
    Le Président de la République et ceux qui l’entourent aimeraient « disposer » d’un parti « godillot » comme disent nos « cousins » Français, ce qui ne peut être au goût d’un citoyen libre de ses idées, qui n’est mu que par le progrès de son pays et le bien-être de ses compatriotes.
    Un Président de la République dont le parti qu’il dirige ne peut pas avoir l’intelligence et l’esprit de permettre que mille idées foisonnent pour en puiser la quintessence est incapable, à mon avis de faire avancer son pays!
    Moi qui pensais qu’il était peut-être possible d’aider, d’encourager le pouvoir pour la réalisation de son programme d’inspiration « Wadiste », quoi que disent certains, me voici très déçu de cette mise à l’écart qui compagnons de combat dont l’apport a été déterminante pour la victoire du Président Macky Sall que d’autres forces, ex adversaires ou concurrentes phagocytent jusqu’à la moelle épinière!

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