Papa Abdoulaye Seck : « L’agriculture se développera … »

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Le ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural, le Dr Papa Abdoulaye Seck, qui visitait, hier, les fermes de l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (Anida), a assuré que l’agriculture, au Sénégal, se développera grâce à des exploitations familiales fortes, cohabitant avec l’agrobusiness.
Pour constater la mise en œuvre du Programme de relance de la cadence de l’agriculture sénégalaise (Pracas) dans les fermes réalisées par l’Anida, le ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural, Papa Abdoulaye Seck, a visité, hier, quelques sites dans le département de Mbour. Accompagné d’une forte délégation, le Dr Seck s’est rendu à la ferme familiale Naatangué de Mbodiène d’une superficie d’un hectare et la ferme agropastorale d’Aga Babou dans la commune de Nguéniène, qui s’étend sur 35 hectares. Le ministre a magnifié les actions de l’Anida visant à intensifier les incitations au retour vers l’agriculture, mais aussi la création d’emplois et l’augmentation des revenus des exploitants. « L’agriculture de notre pays se développera grâce à des exploitations familiales fortes qui sont bien formées, bien informées, cohabitant avec l’agrobusiness et qui arrivent véritablement à apporter une contribution pour l’atteinte d’une sécurité alimentaire », a dit le ministre. « Quand nous parlons d’exploitations agricoles viables, nous parlons d’exploitations allant au-delà de la simple subsistance. Nous voulons une agriculture commerciale, c’est-à-dire que l’exploitant agricole va satisfaire ses besoins fondamentaux grâce à son exploitation agricole ». Le Dr Papa Abdoulaye Seck est convaincu « qu’une autre agriculture sénégalaise est possible en mutualisant les efforts et en réfléchissant autrement pour gérer, au mieux, notre environnement comme nous sommes en train de le faire ».
Par ailleurs, a relevé le ministre, chaque visite des fermes de l’Anida fait ressortir une adaptation des stratégies par rapport à l’environnement. Selon lui, deux fermes Anida ne se ressemblent jamais, parce que c’est le terrain qui détermine la direction à suivre. En plus de la diversification des spéculations (oignon, gombo, piment), il y a une intégration agriculture-élevage. Selon le ministre, l’ambition du président de la République, Macky Sall, à travers ces fermes, est de permettre aux populations de rester dans leurs terroirs et d’y travailler. « C’est de cette manière seulement qu’on arrivera à fixer les jeunes et leur permettre de gagner leur vie, à condition qu’ils soient soutenus », a-t-il souligné.

PERSPECTIVES : 345 nouvelles fermes et 60.000 emplois prévus à l’horizon 2017
Pour intensifier les incitations au retour vers l’agriculture, l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (Anida) prévoit de réaliser, à l’horizon 2017, près 345 nouvelles fermes villageoises et familiales intégrées et neuf domaines agricoles communautaires. Ce programme permettra la création de 60.000 emplois permanents et saisonniers. Une production annuelle de 90.000 tonnes de fruits et légumes et de céréales destinée au marché local, à l’exportation et à la sécurité alimentaire des populations est attendue. Avant cette échéance, l’Anida a déjà réalisé 48 fermes dont 34 sont réceptionnées et mises en valeur. Un effort de diversification a été noté dans ces fermes avec 16 spéculations destinées au marché local et à l’exportation.
Pour l’année 2015, la réalisation d’un programme d’aménagement de 139 nouvelles fermes agricoles modernes de production végétale et animale est attendue. L’accent sera mis sur la modernisation des exploitations familiales à travers l’aménagement de « fermes familiales Naatangué » et la promotion de filières à haute valeur ajoutée. Toutes ces réalisations d’infrastructures, adossées à la maîtrise de l’eau, vont contribuer à l’atteinte des objectifs du Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (Pracas) et vont permettre d’atteindre une production de 16.000 tonnes de fruits et légumes, dont 3.000 d’oignon, la promotion de sept filières à haute valeur ajoutée dans les fermes villageoises modernes et les « fermes familiales Naatangué ». L’Anida compte aussi mettre en place un corridor sorgho dans l’axe Nguéniène-Joal, et un corridor maïs pour une production de 5.000 tonnes de sorgho et 5.000 tonnes de maïs.

lesoleil.sn

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