Par Madiambal Diagne

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Il se raconte en ville que Nicolas Normand, ambassadeur de la France à Dakar, se mord les doigts pour avoir dit un mot de trop, lors de la cérémonie de remise des insignes de Grand-croix de l’Ordre national du mérite français, au Premier ministre du Sénégal Abdoul Mbaye. Monsieur Normand, a déclaré : «Monsieur le Premier ministre, la France se réjouit de distinguer une figure telle que la vôtre ce soir, et qui a, par ailleurs, parfaitement su faire la synthèse de sa double culture européenne et africaine. Comme le disait votre père dans la lettre qu’il vous a écrite il y a plus de 25 ans, restez vous-même, ne vous laissez pas distraire de la tâche qui est la vôtre». La levée de boucliers ne s’était pas fait attendre. Abdoul Mbaye avait raison en prophétisant que «certains esprits chagrins» allaient, le lendemain s’offusquer.
Mais le Premier ministre s’est quelque peu trompé car ces «esprits chagrins» n’ont pas «raillé dans la presse l’image de cette cérémonie en la classant comme un cliché de plus sur la longue liste des vestiges du néo-colonialisme français». Personne ne pouvait se plaindre d’une distinction faite à un chef de gouvernement du Sénégal car il n’existe pas encore, dans la longue liste des Premiers ministres du Sénégal, un homme ou une femme qui n’eût reçu de hautes distinctions de la part de grands pays amis du Sénégal, notamment de la France. Donc, la décoration de Abdoul Mbaye n’était en rien inédite. Seulement, la sortie de Nicolas Normand, saluant la «double culture européenne et africaine» de Abdoul Mbaye, a rappelé à d’aucuns que le Premier ministre du Sénégal n’a pas en­core répondu à une interrogation insistante depuis sa nomination, relative à sa nationalité. Abdoul Mbaye ne dit pas encore s’il est citoyen français ou s’il est exclusivement de nationalité sénégalaise comme l’exigent les lois de la République du Sénégal. Nicolas Nor­mand regretterait-il aussi d’avoir emprunté, au père Kéba Mbaye, une recommandation à son fils de rester «vous-même et de ne jamais être détourné de la tâche qui est la vôtre». Ah !, le juge Kéba Mbaye tenait en si grande estime son fils au point de le vouvoyer dans une missive à caractère strictement privé ! Mais le rappel de ces paroles par la bouche de l’Ambassadeur de France dans un contexte où Abdoul Mbaye, Premier ministre, fait l’objet de fortes critiques, sonnerait comme un soutien ou une caution. On pense que Nicolas Normand ne serait pas dans une telle logique. Il est trop mal placé pour s’entêter à s’ingérer dans les affaires intérieures du Sénégal. L’homme est assez intelligent pour ap­prendre de ses propres turpitudes. Nul n’a encore oublié que Nicolas Normand avait été nom­mé, au poste de Dakar, grâce aux bons soins d’un certain entremetteur, du nom de Robert Bourgi, qui cherchait un diplomate commode pour Abdoulaye Wade et son fils Karim. Les Sénégalais n’ont pas non plus oublié quelle peine s’était donné l’Ambassadeur Normand pour faire accepter la candidature de Abdoulaye Wade à la dernière élection présidentielle de 2012. Des responsables de l’opposition, outrés ne manquaient pas de le remettre à sa place. Nicolas Normand était même devenu la risée de ses pairs, les ambassadeurs des pays membres de l’Union européenne, qui voyaient qu’il sortait de son rôle avec une connivence évidente avec le camp de Abdoulaye Wade. D’ailleurs, le président Macky Sall a déjà demandé son remplacement au président François Hollande. Non ! On ne peut pas croire que Nicolas Normand n’a pas appris à rester à sa place. Il s’était simplement agi, comme l’écrivait Arthur Schopenhauer «qu’un mot de trop détruit toujours son intention».
Toujours au chapitre des intrusions d’autorités étrangères dans la vie publique sénégalaise, on ne peut pas manquer de relever les intentions ou le rôle prêté au Président ivoirien Alassane Ouattara. Dans l’édition du journal Le Quotidien du vendredi 16 novembre 2012, des proches du Président Ouattara tenaient à préciser que l’implication du Président ivoirien, pour pacifier les relations tendues entre le Président Macky Sall et son prédécesseur Abdoulaye Wade, était consécutive à des demandes pressantes formulées par Abdoulaye Wade. Il reste que le Président ivoirien devrait savoir la ligne à ne pas franchir. Certes, rien de ce qui se passe au Sénégal ne devrait le laisser indifférent en raison non seulement des liens personnels qu’il entretient avec les Sénégalais mais aussi des relations entre son pays et le Sénégal. Pour autant, Alassane Dramane Ouattara ne devra point perdre de vue que, quel que soit le respect ou la considération que le Président Macky Sall pourrait lui vouer, il ne saurait être son tuteur, encore moins gérer le Sénégal à sa place. Il s’y ajoute qu’ Alassane Dramane Ouattara ne devrait demander à Macky Sall de faire ce qu’il s’interdit lui-même. En effet, nul ne comprendrait qu’Alassane Ouattara puisse suggérer à Macky Sall de fermer les yeux sur des forfaits économiques commis par le régime de son prédécesseur alors que lui-même, Alassane Ouattara, ne s’est pas gêné pour jeter de grandes figures politiques du régime de Laurent Gbagbo en prison pour des malversations économiques. Il ne faudrait pas que la vérité soit une notion relative qui varie selon les époques, les lieux, les mentalités ou les circonstances. C’est ce que Blaise Pascal mettait dans une célèbre formule : «Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà».
Par ailleurs, le dernier Premier ministre du Président Wade, Me Souleymane Ndéné Ndiaye, a vu juste. On comprend bien qu’Abdoulaye Wade cherche à voler au secours de son fils Karim Wade qui a maille à partir avec la justice. L’homme Abdoulaye Wade est en train de vivre les mêmes affres que les pères et mères de ceux qu’il jetait, avec désinvolture, en prison du temps de sa toute puissance. L’ancien chef de l’Etat se révèle dans ses vieux jours comme un père, comme les autres pères… «On soupçonne souvent les monstres sacrés d’avoir été de mauvais pères, comme si l’affection naturelle qui porte le parent vers l’enfant devait pâtir de l’engendrement d’une œuvre». Abdoulaye Wade n’avait certes pas beaucoup de temps et s’est souvenu qu’il devait s’occuper de ses enfants. Dans ses lettres à ses enfants, qu’il signait par un simple «Papa», Sigmund Freud soulignait à l’intention de «sa» Sophie : «Pour moi, c’est en ce moment le seul plaisir sans mélange que de pouvoir donner de l’argent à vous mes enfants…». Abdoulaye Wade a fait montre d’une même prodigalité en donnant les clefs des coffres-forts publics à Karim et Sindjely. Mieux, il s’offre pour aller en prison à la place de ses enfants quand il dit : «Tout ce que Karim possède, c’est moi qui le lui ai donné. Si la Justice doit entendre quelqu’un, c’est moi qu’il faut entendre». Dans cette même logique, Me Wade envisage l’idée d’aller en prison. Dans une interview qu’il a accordée au journal Le Quotidien en date du 14 novembre 2012, il déclare : «Si Macky Sall ne me met pas en prison…». En effet, Me Wade est prêt à se sacrifier pour ses enfants. C’est dans l’esprit de tout père digne et Freud écrivait notamment, à la mort de Sophie, qu’il n’y a pas pire «monstruosité que des enfants doivent mourir avant les parents».

Madiambal Diagne
lequotidien.sn

10 Commentaires

  1. chacun son ennemi,Sidy Lamine contre macky,Madiembal contre Abdoul Mbaye.Il est grand de fouiller dans ce metier qu’est la presse.ces gens parlent au nom du peuple,orientent les debats selon leur convenance,leurs interets,et on les laisse faire.Sidy lamine Dit que Macky a ete enrichi par Wade et il s’en offusque,il oublie les 400 millions de Wade qu’il a oublie de dire a ses agents agresses,et qu’il n’ pasnon plus decline au nom del’ethique.

  2. bien dit Alba, peut être que maintenant sidy l niasse est découvert mais je m’interroge sérieusement sur les intentions de Madiambal, on dirait qu’il n’a qu’un sujet: Abdoul MBAYE et il ne voit en lui que du mal. mais Dieu n’aime pas qu’on détruise l’intégrité d’une personne sans objectivité. on a vu certains de ses collègues pour peut, être mis à nu par le créateur.donc faisons attention.

  3. madianbal tu parles DES turpitudes du premier ministre abdoul mbaye ou de ABOULAYE WADE. la transition est vite comme si la souillure d’ABDOU MBAYE est causé par maître WADE. soyez logique dans vous déclarations , les gens même s’ils n’ont pas d' »engences de presse » pour dire ce qui les arrangent , ils l’intellect pour discerner de faux discours.

  4. Conclure que Abdoulaye Wade est pret a se sacrifier pour son fils en allant en prison resulte d’un manque de foie notoire.
    A quoi joue nos journalistes,?

    Ya aucun doute , vous etes un fumier Mr Diagne.

  5. TOUS LES PATRONS DE PRESSE QUI VIVAIENT DES LARGESSES DE WADE SONT CONNUS MAINTENANT .
    ON CONNAIT VOTRE JEU .MAINTENIR LA PRESSION POUR RECEVOIR DES POTS DE VIN C EST FINI AU SENEGAL.
    VIVAIENT AUX SUEURS DE VOS FRONTS ARRETEZ LA PROSTITUTION.C EST VALABLES POUR SIDY ET CERTAINS PETITS MARABOUTS POLITICIENS.

  6. Madiambal, vous avez un réel problème que vous devez régler! C’est vrai nous travaillons tous pour gagner notre vie et c’est ce que vous faites! Mais un peu de dignité et de respect de vous même ne nous fera pas de mal, un tel acharnement contre Abdoul Mbaye ne peut qu’être soupçonneux! Vous devez certainement y gagner quelque chose et croyez moi les sénégalais le savent, ils ne sont ni dupes, ni idiots comme vous semblez le croire.
    Vous écrivez parfois bien??? Alors de grâce changez de sujet et informez nous, faites nous bénéficier de vos connaissances et de vos idées qui pourront aider le Sénégal et les sénégalais à faciliter leur vie déjà dure.
    Informer nous, il se passe tellement de choses graves sur notre continent et dans le monde qui méritent le maniement de votre plume.
    De grâce, passez à autre chose, vous devez être grassement rémunérer pour qu’un seul sujet suffisse à vous faire vivre.
    Laissons les gens intègres et de bonne volonté travailler, notre SENEGAL en a besoin. Tout le monde n’a pas gagné sa vie de faux semblants, de bluff et d’argent facile.
    Sonnons donc la fin de la récréation et mettons nous tous au travail, surtout vous.
    Je pense que vous croyez en Dieu, ce qu’il adviendra d’Abdoul Mbaye est écrit et vous n’y pourrez rien.
    PS: Laissez le Juge Kéba MBAYE reposer en paix!Je vous le conseille
    Signé : Quelqu’un qui vous veut du bien

  7. Mon commentaire à son article sur Xalima

    Madiambal, vous avez un réel problème que vous devez régler! C ’est vrai nous travaillons tous pour gagner notre vie et c ’est ce que vous faites! Mais un peu de dignité et de respect de vous même ne vous feront pas de mal, un tel acharnement contre Abdoul Mbaye ne peut qu ’être soupçonneux! Vous devez certainement y gagner quelque chose et croyez moi les sénégalais le savent, ils ne sont ni dupes, ni idiots comme vous semblez le croire.
    Vous écrivez parfois bien??? Alors de grâce changez de sujet et informez nous, faites nous bénéficier de vos connaissances et de vos grandes idées qui pourront aider le Sénégal et les sénégalais à faciliter leur vie déjà dure.
    Informer nous, il se passe tellement de choses graves sur notre continent et dans le monde qui méritent le maniement de votre plume.
    De grâce, passez à autre chose, vous devez être grassement rémunérer pour qu ’un seul sujet suffisse à vous faire vivre.
    Laissons tous les gens intègres et de bonne volonté travailler, notre SENEGAL et les sénégalais en ont besoin et le méritent aprés cette longue traversée du désert. Tout le monde n ’a pas gagné sa vie de faux semblants, de bluff et d ’argent facile.
    Sonnons donc la fin de la récréation et mettons nous tous au travail, (surtout vous!) pour notre bien et notre avenir communs, mais surtout pour celui de nos enfants et petits enfants.

    Je pense que vous croyez en Dieu, ce qu ’il adviendra d ’Abdoul Mbaye est écrit et ni vous, ni votre plume et ni ceux qui la guident n ’y pourrons rien. Seul Allah en décidera!!

    PS: Laissez le Juge Kéba MBAYE reposer en paix! Je vous le conseille vivement!!

    Signé : Quelqu ’un qui vous veut du bien

  8. DÉCLARATION

    La section SAES-UGB s’est réunie en AG ce jeudi 11 octobre 2012 en vue d’évaluer la situation qui prévaut en interne au sein de notre institution universitaire.

    Devant le constat :

    d’une situation générale de mal gouvernance,
    de non fonctionnement des structures et directions démultipliées,
    de non respect des textes universitaires,
    de mauvaise gestion des deniers publics alloués à l’UGB,
    de la dégradation des conditions de travail,
    de recrutements massifs et clientélistes de personnels non prévus dans le budget en cours,
    de retard dans le paiement des salaires et de retenues sur salaires non versées.

    L’Assemblée Générale de Saint-Louis condamne avec la dernière énergie le mode actuel de gestion du Recteur Mary Teuw Niane….

    L’Assemblée générale, note avec indignation, désolation et amertume que le Recteur de l’UGB n’a respecté aucun des engagements qu’il avait pris lors de ses dernières rencontres avec le bureau de la section SAES.

    Ainsi, l’AG exige :
    le respect des textes en vigueur sur le recrutement de personnels enseignants non titulaires,
    le paiement sans délai de toutes les sommes dues :
    Heures Complémentaires du second semestre,
    perdiem de voyage d’études aux ayant droits restants,….
    le versement effectif des prélèvements opérés sur les salaires des enseignants au profit de certaines institutions financières,
    le paiement effectif des sommes dues aux institutions sanitaires,

    L’AG regrette la lecture partielle ou contextuelle que le Recteur fait des textes qui nous régissent. Elle insiste sur l’urgence de la situation désastreuse dans laquelle se trouve l’UGB et interpelle les pouvoirs publics sur la nécessité d’auditer les fonds alloués.
    Nous restons mobilisés pour la sauvegarde et la défense de notre institution.

    Vive l’Université sénégalaise, vive le SAES.

    Fait à Saint-Louis le 12 octobre 2012.
    L’Assemblée Générale


    Saint Louis, 22/06/2012.

    SYNTUS (Syndicat des travailleurs de l’UGB de Saint louis).

    APPEL A LA COMMUNAUTÉ CONTRE LES DÉRIVES D’UNE GESTION SOLITAIRE.

    Depuis quelques années la gestion solitaire, le subjectivisme, le népotisme et les règlements de compte sont monnaie courante a l’UGB. Ans la vie des établissements ( UFR LSH, CCOS…) comme dans la gestion des ressources humaines (recrutement, traitement salarial, nominations) les exemples ne se comptent plus. Retraits de prérogatives, mises en quarantaine et tentatives d’humiliation sont le lot de ceux et celles qui qui refusent de marcher au pas et qui ont osé faire face.

    LE SYNTUS FERA FACE COMME PAR LE PASSE.

    Nous avons toujours préfère le dialogue social constructif a la confrontation. C’est pourquoi depuis la tentative avortée de licenciement don’t certains de nos camarades ont été victimes en 2010 et toutes les tentatives vaines de déstabiliser notre syndicat, nous avons voulu rester sereins et positifs.

    Seulement la récidive dans l’irrespect et le manque de considération à l’ endroit des travailleurs y compris certains de ces collaborateurs attitres, du Recteur, mettent gravement en péril la gestion démocratique et la justice sociale.

    C’est pourquoi sentinelle au service exclusif de l’institution, le SYNTUS est résolu a faire face pour réinstaller la confiance et la joie de travailler ensemble toutes composantes confondues au développement concerté de l’UGB.

    VIVE LES SYNTUS, VIVE L’UGB.

    L’Assemblée générale
    _
    leral.net 9 oct. 2012
    de Citoyen

    Sauvons nos universités publiques du naufrage.

    Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos instituions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques!) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.

    Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.

    En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.

    A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.

    L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.

    Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.

    Il n’est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.

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