Parrainage- Me El Hadj Amadou Sall :  » Nous avons affaire à un état voyou « 

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XALIMANEWS: Me El Hadj Amadou Sall était l’invité de Baye Omar Gueye sur la radio Sud Fm. Au micro de Baye Omar Gueye, il abordé la campagne de parrainage du Pds. « Nous avons lancé la campagne de parrainage le 11 septembre .Quatre jours après, on a fait une tournée d’une dizaine de jours à l’intérieur du pays avec 9 délégations qui ont sillonné tous les départements sur toutes les communes . Nous sommes partis au départ avec 300000 parrainages en une semaine alors que l’objectif au départ était de 200000. » Affichant leur satisfaction, il ajoute : « Nous sommes en train d’acquérir 300000 autres parrains . il y a un triple objectif . l’objectif au départ était les 65000 signatures,le deuxième objectif,c’est les 200000 parrains. C’est une façon de protéger et de sécuriser notre candidature,parce que nous avons affaire à un état voyou où les gens sont encagoulés ou ils ont enlevé leurs cagoules. On sait plus qui est fonctionnaire, qui est homme politique ,qui est au service de l’Apr . Nous avons un état-parti, nous craignons qu’on nous dit « vous 10000,20000 ou 30000 parrains qui ne sont pas bons. Donc si on enlève 10000,20000 ou 30000 on va prendre le reste. On ne va pas nous dire 260000 parrains ne sont pas bons »  a martelé le porte parole du parti démocratique sénégalais. « Mais notre objectif final c’est d’avoir 3200000 de parrains  » lâche l’ancien ministre de la justice.

7 Commentaires

  1. C’est rafraîchissant et rassurant de voir des personnes qui se tiennent debout comme Me Sall. Le courage, la détermination, l’engagement et la constance, c’est ce qui manque à nombre de nos politiciens qui sont opposants le jour et APRiens une fois la nuit tombée. Ceux et celles qui le taxent d’extrémiste et de haineux (à l’égard de Macky Sall) tardent à comprendre qu’il ne faut rien attendre de ces badolos qui sont au pouvoir. Ils sont prêts à tout et inscrivent leurs actions de tous les jours dans une dynamique de confiscation de la légitimité et de la volonté populaires. Ils faut les affronter directement en utilisant les mêmes armes qu’eux pour s’en débarrasser. Vouloir s’opposer en « républicain » ne sert à rien. L’engouement que suscite Ousmane Sonko auprès des populations s’explique en partie par son langage de rupture : un voleur, c’est un voleur et sa place est en prison ! Est-ce compliqué ? À mon avis non, si on n’a pas de cadavres dans les placards ! En ce qui concerne le PDS, il faut savoir que Me Madické Niang vous a quitté et travaille pour Macky Sall depuis que son nom avait figuré sur la liste des 25 dignitaires du PDS que la CREI voulait poursuivre. Pour rappel, Alioune NDAO, l’ancien procureur de la CREI était relevé de ses fonctions pour avoir osé mettre en branle la machine judiciaire qui devait aboutir à la convocation, en bonne et due forme, de Madické auprès de la CREI (une suprême humiliation pour lui qui s’affiche comme un talibé parfait !). Son pseudo engagement et sa nomination à la tête du groupe Libéral à l’Assemblée nationale ne sont que des moyens supplémentaires, pour lui, de se protéger. C’est un individu qui a beaucoup de cadavres dans ses placards en dépit de ses apparences de « talibé » parfait. Il fera tout pour diviser le vote à Touba au profit de Macky Sall. Abdoulaye Wade et les autres responsables du PDS le savent. C’est ce qui avait expliqué sa réaction publique vigoureuse à l’égard de Madické que certains, superficiellement et sans aucune analyse, avaient qualifiée de disproportionnée. À tord.
    Ibrahima Sadikh NDour

  2. Me Amidou Sall a une haine viscérale contre Macky, son gouvernement et sa famille, ce qui enlève toute objectivité à ses remarques. Il n’a à la bouche que des insultes, des menaces, des stigmatisations et des mensonges. C’est irresponsable pour un ancien ministre ! Mais le plus grave est son manque de crédibilité : prononcez son nom devant n’importe quel passant à Dakar, les gens se souviennent de lui comme l’un des grands théoriciens de la dévolution monarchique du pouvoir sous Wade. Il est davantage un traître de la nation qu’un sauveur…

  3. En tout cas, ce parrainage est sincèrement une grosse farce de mauvais goût. Qu’est ce que les gens veulent faire de 300 mille signatures lorsqu’on ne vous en réclame que 200 mille? Mais on ne saurait blâmer le PDS qui ne fait qu’emboiter le pas au président le plus irresponsable de toute l’histoire du Sénégal. Si Macky Sall était républicain, il ne devait même pas participer au parrainage, encore moins en réclamer 3 millions. La Constitution lui donne d’office le droit de se présenter à un second mandat. Mais il le fait à dessein en se basant sur l’ignorance des sénégalais. Dans un pays sérieux, cette comédie n’aurait jamais prospéré. À juger Macky Sall objectivement, de par les actes qu’il a posé jusque là, je dirais que c’est un homme insécure, instruit mais pas très cultivé, opportuniste et arriviste. C’est un homme pour qui même ses plus proches collaborateurs n’ont aucun respect parcequ’il manque terriblement de charisme. Il ne sera remémoré qu’en tant que parenthèse dans l’histoire politique du pays.

  4. En tout cas, ce parrainage est sincèrement une grosse farce de mauvais goût. Qu’est ce que les gens veulent faire de 300 mille signatures lorsqu’on ne vous en réclame que 65mille? Mais on ne saurait blâmer le PDS qui ne fait qu’emboiter le pas au président le plus irresponsable de toute l’histoire du Sénégal. Si Macky Sall était républicain, il ne devait même pas participer au parrainage, encore moins en réclamer 3 millions. La Constitution lui donne d’office le droit de se présenter à un second mandat. Mais il le fait à dessein en se basant sur l’ignorance des sénégalais. Dans un pays sérieux, cette comédie n’aurait jamais prospéré. À juger Macky Sall objectivement, de par les actes qu’il a posé jusque là, je dirais que c’est un homme insécure, instruit mais pas très cultivé, opportuniste et arriviste. C’est un homme pour qui même ses plus proches collaborateurs n’ont aucun respect parcequ’il manque terriblement de charisme. Il ne sera remémoré qu’en tant que parenthèse dans l’histoire politique du pays.

  5. Un état bandit, parce que dirigé par un légionnaire qui se dit, qu’à l’instar d’un Nguesso, ou d’un Compaoré, il sera protégé par les pourvoyeurs de légions parce qu’il a tout retiré à son pays pour eux.

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