PCA « AIBD » : Macky nomme Amadou Hott mouillé dans les 20 milliards de commission de Sudatel

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Le journaliste Abdou Latif Coulibaly avait bien raison en parlant de commissions reçues lors de la cessation de la licence à Sudatel. En plus de Thierno Ousmane Sy, des autres Sénégalais Cheikh Faye et Amadou Hott sont impliqués dans les transactions sans oublier Kéba Kend cousin de l’actuel premier Ministre Abdoul Mbaye. Hier, Amadou HOTT, Expert Financier, complice de Thierno Ousmane Sy dans l’affaire des commissions de Sudatel, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société du Projet Aéroport International Blaise Diagne en remplacement de Madame Aminata NIANE. Amadou Hott a rencontré le Président Macky Sall lors de sa dernière visite à Doha (Qatar).

CES MESSAGES MAILS QUI MOUILLENT AMADOU HOTT NOUVEAU PCA DE AIBD

C’est Latif Coulibaly dans sa défense, devant le Tribunal qui a divulgué les messages entre Kéba Kend qui a choisi le prête-nom d’Andrew Dewis, Thierno Ousmane Sy, Amadou Hott, Cheikh Faye et des intermédiaires Soudanais. Certains noms seraient des prête-noms pour cacher l’identité d’une autorité sénégalaise impliquée dans cette affaire.

Premier Mail

« Ce mail fait le compte rendu sommaire d’une réunion au Congo entre le chef de l’Etat Abdoulaye Wade et Fady Kamar, chef de la planification stratégique et responsable des fusions acquisitions au sein de Celtelglobe. Le mail envoyé par Fady Amar à Keba Keinde, Pdg de Millenium Finance Corporation (Mfc) et Amadou Hott, Pdg de UBA Capital et ancien collaborateur de Keba Keinde au sein de Mfc. L’expéditeur informe ses collègues des déclarations du président de la République qui confirment que le processus d’appel d’offres n’a été qu’une formalité à laquelle, les autorités de l’Etat étaient obligées de se soumettre pour sauver les apparences » a révélé Latif Coulibaly.

From : Fady Kamar [mailto:[email protected]]

Sent : Friday, August 17, 2007 1:51 PM

To : Salah A. Al-Fouzan ; Cheikh Faye ; Keba Keinde (MFC) ; Amadou Hott (MFC)

Subject : FW : Summary meeting with President of Senegal

From : Mamadou Kolade

Sent : Friday, August 17, 2007 11:22 AM

To : Fady Kamar

Subject : Summary meeting with President of Senegal

Chers Fady

Michel (DG de Celtel Congo) et moi avons rencontré le Président du Sénégal le 15 août 2007. L’objectif principal était une visite de courtoisie comme nous l’avons fait avec d’autres présidents et autorités. La réunion a eu lieu à Owando dans le centre du Congo au cours de la célébration du 47e anniversaire de l’Indépendance. Quand j’ai dit au président que je serais fier si Celtel acquiert une licence au Sénégal, il a dit : « J’ai déjà donné la 3ème licence ». « Nous avons pris la décision à propos du vainqueur. Nous avons envoyé des lettres à tous les acheteurs potentiels afin de confirmer leur offre. Le processus sera achevé avant le 31 août. Il a également dit : « j’ai reçu une offre d’une compagnie du Moyen-Orient. Ils ont proposé de payer à l’avance 50% et 50% après la vente d’une société 2 ans plus tard. J’ai décliné l’offre puisque nous avons besoin de financement maintenant » Il a ajouté : » J’ai un ami, le ministre des Télécoms au Soudan. Il est également très intéressé par la licence » Puisque vous avez les détails des négociations, vous êtes plus à même d’analyser les mots du Président. Le président n’a pas dit qui ils ont choisi, il semble qu’il ne connaît pas les détails. Je souhaite que Celel remporte l’appel d’offre

Cordialement Mamadou

Deuxième Mail

Ce mail a été envoyé par Kéba Keinde à partir de son adresse personnelle ([email protected]) le 21 novembre 2007 à nazaribrahim en mettant en copie Thierno Ousmane Sy, le conseiller en Tic du président Abdoyulaye Wade. Vous remarquerez que l’adresse personnelle de Keba Keinde est en réalité la même que celle de Andrew Davis, directeur de Pcg. Dans ce mail, Kéba Keindé réclame le paiement de 10 millions de dollars conformément à l’accord signé entre le cabinet Pcg et Sudatel. « Félicitations pour la clôture du projet. Conformément à notre accord, il vous est demandé de payer immédiatement notre facture de 10 millions de dollars à notre collègue Ihab Othman in Dubai. S’il vous plait, renvois nous par e-mail une copie du Swift ». Windows Live Hotmail

[email protected] Printed : Wednesday, November 21, 2007 9:25 AM

From : Keba Keinde

Sent : Wednesday, November 21, 2007 12:14 AM

To : [email protected]

Subject : Fw : PCG Invoice

—–Forwarded Message —-

From : Keba Keinde

To : [email protected]

Cc : [email protected] ; [email protected]

Sent : Wednesday, November 21, 2007 1:40:56 AM

Subject : PCG Invoice

Dear Emad Congratulations for closing the Senegal project. As per our agreement, you are requested to pay irnmediately our invoice of USD10 million submitted to your colleague Ihab Othman in Dubai. Please sent us by return Email, a copy of the Swift. We look forward to hearing from you. Warm regards

Andrew Davis

Director

Palm Capital Group

Troisième Mail

Une correspondance du cabinet de lobbyistes (Pcg), datée du 05 décembre 2007, confirmant l’accord conclu avec les mandataires de Sudatel. Dans cette lettre, les experts réclament leurs honoraires. Le Directeur dudit cabinet confie à un de ses collaborateurs la tâche d’encaisser l’intégralité de la facture impayée pour les services offerts lors de la transaction concernant la licence octroyée à Sudatel par le Sénégal.

Palm Capital Group

13 Avenue du Bois

L 1251 Luxembourg

STRICTLY PRIVATE AND CONFI DENTIAL

Dubai, December 5, 2007 To whomever it may concern : I hereby give a Power of Attorney to Mr. Nazar Ibrahim to take all legal actions necessary to obtain full payment of PCG’s outstanding bill with Sudatel, related to advisory services in connection to the acquisition by Sudatel of a telecommunications licence in Senegal.

Andrew Davis

Director

Palm Capital Group

Contrat liant Sudatel aux experts. Le cabinet d’experts (Palm Capital Group) est chargé dans le cadre de ce contrat de conseiller Sudatel quant à la stratégie et la tactique de négociation avec l’Etat du Sénégal et ses conseillers financiers. Ainsi, une prime de réussite pour ces travaux consultatifs estimée à 10 millions de dollars devait leur être payée dès la signature d’un accord contraignant avec le gouvernement du Sénégal.

PALM CAPITAL GROUP Road Town, Tortola British Virgin Islands Imad Hussain Chief Executive Officer Sudan Telecommunications Company (“Sudatel”) Khartoum, Sudan Strictly private and confidential June 18, 2007 Dear Sir, We write to confirm the arrangements whereby Palm Capital Group(’PCG”, which expression shah be deemed to include any subsidiaries or associates of PCG) is prepared to act as exclusive financial adviser to SUDATEL, (the “Client”, which expression shah be deemed to include any subsidiaries or associates of the Client) in relation to the acquisition, directly or indirectly, of ah or part (the “Acquisition”) of telecommunications licence(s) codenamed SANDSTORM (the “Target”), being sold by the Government of Senegal (the “Vendor”).

LEDAKAROIS.NET

1 COMMENTAIRE

  1. État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
    « Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »

    Un recteur qui ignorait royalement l’autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d’une telle gravité qu’il ne doit certainement son « salut » (c’est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l’APR à la 25ème heure. Les « amis » avant la patrie.

    Sauvons nos universités publiques du naufrage.
    (leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)

    Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos instituions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management ([b]mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.[/b]) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire ([b]avantages indus, intimidations, etc.[/b]), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.

    Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.
    En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
    A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.

    L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
    Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.
    Il n’est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.

    ———————-kathior, 24 novembre 2012 00:18 de nettali —————-
    DÉCLARATION SAES

    La section SAES-UGB s’est réunie en AG ce jeudi 11 octobre 2012 en vue d’évaluer la situation qui prévaut en interne au sein de notre institution universitaire.
    Devant le constat :
    d’une situation générale de mal gouvernance,
    de non fonctionnement des structures et directions démultipliées,
    de non respect des textes universitaires,
    de mauvaise gestion des deniers publics alloués à l’UGB,
    de la dégradation des conditions de travail,
    de recrutements massifs et clientélistes de personnels non prévus dans le budget en cours,
    de retard dans le paiement des salaires et de retenues sur salaires non versées.
    L’Assemblée Générale de Saint-Louis condamne avec la dernière énergie le mode actuel de gestion du Recteur Mary Teuw Niane….

    L’Assemblée générale, note avec indignation, désolation et amertume que le Recteur de l’UGB n’a respecté aucun des engagements qu’il avait pris lors de ses dernières rencontres avec le bureau de la section SAES.
    Ainsi, l’AG exige :
    le respect des textes en vigueur sur le recrutement de personnels enseignants non titulaires,
    le paiement sans délai de toutes les sommes dues :
    Heures Complémentaires du second semestre,
    perdiem de voyage d’études aux ayant droits restants,….
    le versement effectif des prélèvements opérés sur les salaires des enseignants au profit de certaines institutions financières,
    le paiement effectif des sommes dues aux institutions sanitaires,
    L’AG regrette la lecture partielle ou contextuelle que le Recteur fait des textes qui nous régissent. Elle insiste sur l’urgence de la situation désastreuse dans laquelle se trouve l’UGB et interpelle les pouvoirs publics sur la nécessité d’auditer les fonds alloués.
    Nous restons mobilisés pour la sauvegarde et la défense de notre institution.
    Vive l’Université sénégalaise, vive le SAES.

    Fait à Saint-Louis le 12 octobre 2012.
    L’Assemblée Générale
    ————-
    SYNTUS (Syndicat des travailleurs de l’UGB de Saint louis).
    Saint Louis, 22/06/2012.

    APPEL A LA COMMUNAUTÉ CONTRE LES DÉRIVES D’UNE GESTION SOLITAIRE.

    Depuis quelques années la gestion solitaire, le subjectivisme, le népotisme et les règlements de compte sont monnaie courante a l’UGB. Dans la vie des établissements ( UFR LSH, CCOS…) comme dans la gestion des ressources humaines (recrutement, traitement salarial, nominations) les exemples ne se comptent plus. Retraits de prérogatives, mises en quarantaine et tentatives d’humiliation sont le lot de ceux et celles qui qui refusent de marcher au pas et qui ont osé faire face.

    LE SYNTUS FERA FACE COMME PAR LE PASSE.

    Nous avons toujours préfère le dialogue social constructif a la confrontation. C’est pourquoi depuis la tentative avortée de licenciement dont certains de nos camarades ont été victimes en 2010 et toutes les tentatives vaines de déstabiliser notre syndicat, nous avons voulu rester sereins et positifs.
    Seulement la récidive dans l’irrespect et le manque de considération à l’ endroit des travailleurs y compris certains de ces collaborateurs attitres, du Recteur, mettent gravement en péril la gestion démocratique et la justice sociale.
    C’est pourquoi sentinelle au service exclusif de l’institution, le SYNTUS est résolu a faire face pour réinstaller la confiance et la joie de travailler ensemble toutes composantes confondues au développement concerté de l’UGB.

    VIVE LES SYNTUS, VIVE L’UGB.
    L’Assemblée générale
    _

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