XALIMA NEWS – L’Islam repose sur cinq principes forts ou piliers: «la Profession de fois (Chahada) qui consiste a témoigner qu’il n’y a de Dieu qu’Allah et que Mouhammad (Psl) est le prophète (de Dieu), effectuer les cinq Prières obligatoires (consciencieusement et parfaitement), donner la Zakatt obligatoire (aumône légal), Jeûner pendant le mois de Ramadan, et Effectuer le Hadj (Pèlerinage à la Mecque)». Justement, par rapport au Hadj, alors que des Sénégalais effectuent le pèlerinage à la Mecque depuis trois siècles, depuis plusieurs décennies maintenant, l’organisation du cinquième pilier de l’Islam, confiée à une commission nationale avec à sa tête un commissaire général et son adjoint, est empreinte de plusieurs couacs. Mais la particularité de l’édition 2015 du pèlerinage, c’est que plus d’une centaine de pèlerins ayant honorés toutes les formalités ont vu leur rêve briser, le chemin des lieux saints de l’Islam s’étant arrêté au hangar des pèlerins de l’aéroport de Dakar où ils ont séjournée plus de 10. Même l’avion spécial affrété par le chef de l’Etat aux frais du contribuable, n’aura pas réglé la situation dans sa totalité, le problème étant plus complexe. En plus du fait que le Sénégal a dépassé son quota de 10500 pèlerins, la commission s’est retrouvé avec 2200 inscrits au lieu des 2000 qui lui revenaient de droit et les autorités étatiques et politiques ne sont pas étrangers à cette situation, selon les recalés, le tâtonnement et le «verrouillage» de l’information avec une absence de communication de crise et d’accompagnement a fini par irriter les «victimes» de ces couacs dont certains sont allés jusqu’à menacer de se suicider avant de revenir à de… meilleurs sentiments. Retour sur les failles d’une organisation.
Sud Quotidien