La situation est assez grave pour que le conseil des ministres, réuni hier sous la présidence du chef de l’Etat Macky Sall, s’y penche. Il s’agit des questions de sécurité internationale, de la crise au Mali, du triste constat sur le manque de réactivité de l’Organisation de la coopération islamique (Oci) et la menace terroriste qui a fini de mettre les forces de sécurité sénégalaises en alerte.
«Aider le Mali à recouvrer son intégrité territoriale en mettant hors d’état de nuire des groupes terroristes, c’est prévenir un danger qui guette à nos frontières. C’est protéger le Sénégal et sa population». Ainsi s’exprimait, le 16 janvier dernier, le ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, dans un discours prononcé à l’Assemblée nationale, au nom du chef de l’Etat. Joignant l’acte à la parole, Macky Sall a engagé, sans tarder, le Sénégal au sein de la force africaine qui doit prendre le relais de la France engagée au côté de l’armée malienne contre les groupes islamistes qui occupaient le nord du Mali. Mieux, le président de la République a promis de déployer un bataillon de cinq cents hommes au Mali. Il n’en fallait pas plus pour que le Sénégal soit dans l’œil du cyclone. Une situation qui a poussé les pouvoirs publics à redoubler de vigilance face à une menace terroriste qui n’était plus qu’une simple vue de l’esprit.
Mais, quand l’Agence France Presse l’écrit, il y a lieu d’y croire. Selon l’AFP, «les mesures de sécurité ont été renforcées ces derniers jours à Dakar et Saint-Louis, dans le nord du Sénégal, notamment autour de sites fréquentés par des Occidentaux, dans le contexte de la guerre du Mali», citant des sources dites concordantes. Résultat des courses, un dispositif de sécurité plus important que d’habitude est en place depuis quelques jours dans le centre-ville de Dakar, où des véhicules de police sont postés aux principaux carrefours. Des éléments de la police, écrit l’agence française, «procédaient mercredi matin à des contrôles d’automobilistes à plusieurs endroits du Plateau». Un journaliste de l’AFP a constaté, mardi soir, des contrôles dans le quartier populaire de Colobane, où ont souvent eu lieu les manifestations de l’opposition, qui ont fait des morts et plusieurs blessés. «La sécurité a été renforcée dans tout Dakar pour sécuriser la ville. C’est à cause des événements au Mali», a confié une source policière citée par l’Agence, qui ne précise pas son identité. «Il y a des patrouilles avec des opérations mixtes de la police et de la gendarmerie», a ajouté la source de l’AFP.
La sécurité s’est ainsi renforcée au niveau du «quartier sensible» des Almadies et de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, avec trois points de contrôle avant de monter dans l’avion. Les valises et les sacs de voyage sont fouillés, les chaussures ne sont pas en reste avant de passer au détecteur infrarouge. La preuve, des terroristes présumés y ont été stoppés net et refoulés vers Dubaï. A cela s’ajoute l’arrestation de l’Imam Boubacar Dianko apparenté au Mujao. Et, comme si cela ne suffisait pas, de hauts lieux de la souveraineté (Palais, Building, Assemblée nationale…) sont placés sous très haute surveillance. De même que le centre-ville, les ambassades, les boîtes de nuit et … les symboles de la France. Les sites fréquentés par des Occidentaux font aussi l’objet d’une «attention particulière» à Dakar mais aussi à Saint-Louis, ville du Nord du Sénégal, a indiqué la même source. A Saint-Louis, un témoin a indiqué à l’AFP avoir constaté « des fouilles corporelles » et des contrôles électroniques devant des lieux abritant des Occidentaux.
Le Pays au Quotidien
Il n’y a pas plus francophile que votre serviteur, mais de là à singer nos « cousins » français jusqu’à l’appellation « VIGIPIRATE » comme si le terme était universel il y a problème d’imagination !
Profitons-en au moins pour nous débarrasser des tables, tentes pour « gargote », « tangana » etc., parce que chez nos « cousins » Gaulois, même les poubelles sont scellées en cas de Vigipirate.
vraiment vous en faites trop svp n’installez pas la psychose ici, aidez nous a améliorer notre condition de vie c’est mieux au lieu de nous tympaniser avec des histoires de terrorisme qui n’existent que dans vos imaginations car au debut j’y croyais mais au fur et a mesure que la guerre se poursuit au mali je me sens convaincu que y a rien labas qui peut nous ebranler.
thieuy répétition rek comme des perroquets au moins réfléchissez avant de parler.