« Je n’ai pas l’intention de faire un coup d’Etat »

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-Wade « Je n’ai pas l’intention de faire un coup d’Etat » déclare Wade

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12 Commentaires

  1. La grande différence.
    Les choses ont commencé avec la « démission » de Fara Ndiaye. J’ai mis démission entre guillemets parce que tous les observateurs savent le travail, en amont, fait par le PS pour obtenir cette démission. Sérigne Diop avait quitté la pirogue bleue. Il avait porté plainte contre Wade pour réclamer la paternité exclusive du sigle PDS. Il a perdu son procès et a été obligé d’ajouter un R à PDS sur le nom du parti qu’il venait de créer. Il s’est opposé à Wade durant deux élections, au moins, tirant plus sur lui que sur le parti au pouvoir d’alors. Wade a tout effacé, tout pardonné et a négocié avec lui son retour au PDS.
    Lors des élections présidentielles de 83 le PS avait concocté un plan diabolique contre Wade. Jean Collin recruta Ahmed Khalifa Niass pour aller « emprunter » à Hissène Habré des prisonniers libyens, arrêtés lors de la guerre de la bande d’Aouzou, pour les faire passer comme des mercenaires recrutés par Wade pour perpétrer un coup d’état au Sénégal et évidemment Khalifa Niass devait avouer, cela fait parti du complot. Le casting du film bouclé et les équipement mis en place, lorsque l’avion qui devait ramener Khalifa Niass et ses mercenaires débarque a l’aéroport de Yoff, en bout de piste attendaient les cameramen de la RTS et le ministre de l’intérieur d’alors, Djibo Kâ pour annoncer devant les caméras, avec les images d’arabes libyens en kalachnikovs et les aveux de Niass, que le Sénégal venait d’échapper à un bain de sang grâce à la vigilance du président Abdou Diouf et le professionnalisme de nos forces de l’ordre. C’est l’épouse d’Ousmane Ngom, alors employée d’Air Afrique, qui a pu se procurer les documents prouvant que les billets d’avion de Niass pour Dakar-Ndiaména, et ceux de trois libyens et Niass pour Ndiaména-Dakar ont été payés par Jean Collin. Par une conférence de presse, après les élections, Wade et Ngom révèlent aux sénégalais le modus operendi de cette affaire. Mais trop tard, ils avaient déjà perdu les élections. La bulle médiatique, la stratégie de campagne électorale avait déjà fait son effet. La suite, c’est que, pour cette raison, Mme Ngom a été licenciée d’Air Afrique. Le PS était fort. Aujourd’hui, tous les membres de ce complot sont (ou ont été, après) en collaboration avec le président. Wade a tout effacé, tout pardonné et a négocié avec eux une coalition pour une majorité d’idées avec le PDS. Cela permet de comprendre (surtout pour les nouveaux nés en politique) pourquoi Hissène Habré fuyant le Tchad est venu chercher refuge chez l’ami-président à qui il avait donné un coup de pouce électoral, à savoir Diouf. Et surtout mesurer le pardon de Wade qui refuse de remettre Habré à la justice belge et cela contre la presse, les ONG et l’opposition sénégalaise (dont le PS ancien bénéficiaire du coup de pouce électoral). Je passe l’affaire des armes de Malika de 1978. Là, encore en veille de campagne électorale le PS annonce dans ses médias avoir découvert des armes en quantité énorme dans une maison à Malika et que ses armes étaient entreposées par un opposant qui voulait faire une guerre civile au Sénégal. Et évidemment dans les deux cas les campagnes du PS furent basées sur les slogans : PS=Parti de la Paix. Il n’y avait pas besoin de préciser que de l’autre côté c’est la guerre, les sénégalais ne sont pas des borgnes intellectuels. Ces recettes de campagne de diabolisation pour des buts électoraux et qui font floraison dans les médias sénégalais datent de très longtemps. Les méthodes de la presse actuelle ne sont que de pâles réchauffées.
    Ousmane Ngom avait aussi quitté le PDS et créé son parti libéral, pour s’opposer à Wade, se retrouver dans le gouvernement PS, accuser Wade d’être un mauvais musulman qui ne fait pas la mosquée du vendredi, et j’en passe. Mais Wade a cherché durant tout ce temps à le ramener dans le PDS et lorsque l’occasion s’est présentée, Wade a tout effacé, tout pardonné et a négocié avec lui son retour au PDS.
    Idrissa Seck avait été exclu du PDS pour des raisons judiciaires. Il a combattu Wade de la façon la plus farouche possible. Mais malgré tout cela, Wade avait tout effacé, tout pardonné et a négocié avec lui son retour au PDS. C’est à la suite de cela qu’il cherche et obtient son exclusion, espérant bénéficier des sentiments de soutien que le sénégalais moyen réserve, en général, aux victimes. Malgré sa tortuosité légendaire, la position officielle au PDS est que la porte reste ouverte pour l’éventuel retour du fils égaré.
    Macky Sall a aussi quitté le PDS, pour moi, grâce à un travail réussi de la presse d’opposition qui a su inventer des histoires là où elles n’existent pas, en premier lieu, mais où elles finissent par avoir lieu. C’est que, en général, l’un de ceux qui sont visés par la campagne de déstabilisation a prêté l’oreille à la presse et a commencé à croire. Quand la presse utilise de pareilles stratégies de déstabilisation, la meilleure solution est de se boucher les oreilles. Parce que « seytaané waxul dëgë waayé yakkana xalaat. Ce fut les mêmes types de stratégie pour radicaliser Idy et Aminata Tall. Les mêmes méthodes sont en train d’être tentées avec Souleymane Ndéné. Malgré cela la radicalisation est toujours obtenue par les journalistes du côté de Macky et non du côté de Wade ou de son entourage. Pour le PDS, la porte reste ouverte derrière Macky pour le cas où il souhaiterait revenir.
    La même chose peut être observée avec le départ d’Aminata Tall. C’est elle qui se montre radicale. Annonçant qu’elle ne reviendra jamais, mais le PDS laisse la porte ouverte derrière elle.
    Face à Wade, le PS a pratiquement toujours poussé ses mécontents vers la porte avec en prime des accusations de corruption et de manque de représentativité.
    Djibo Kâ n’avait demandé rien de plus que l’autorisation de créer au sein du parti un courant d’idées. Parce qu’il était devenu flagrant que depuis l’imposition de Tanor durant un congrès sans débats, les taux de mécontentement allait crescendo dans le parti. Donc un courant pour maintenir les mécontents dans le parti en leur fournissant un lieu d’expression dans le parti même. En réponse on lui désigna la porte. Dans le PS d’alors, la pensée était unique et elle était de Tanor, plus d’ailleurs, que de Diouf. Les idées, théories et doctrines étant des créations humaines, si des gens d’idées, de théories ou de doctrines différentes ou opposées sont obligés, par les circonstances, de se retrouver la solution est de créer de nouvelles théories les réunissant. Certains me diront que les positions peuvent être si différentes que cela nécessiterait des contorsions impossibles à réaliser. Ma réponse est que les théories, même, sont des contorsions, toutes les théories. Serait-ce parce que le PS a perdu trop tôt un théoricien de la trempe de Babacar Sine parti sans laisser d’héritiers ? Entre les deux tours d’élections de 2000, Djibo, se retrouvant au point crucial du choix historique, a opté pour sa famille naturelle : le socialisme. Le PS s’est mis à hurler avec les loups. On a parlé de traitrise (par rapport à qui ? A quoi ?). On a parlé de trahison légendaire des peulhs (que nous sommes). Alors qu’une bonne lecture de cet acte par les ténors du PS devait leur faire voir que l’opposition de Djibo Kâ à la mère(le PS) ne pouvait survivre que lorsque la vie, même, de la mère n’est pas menacée. Djibo avait fait un pas vers sa maman (PS) qui n’avait pas compris la main tendue. Or dans cette situation de sacrifice du fils, seule les dirigeants du PS pouvaient le sauver, pas la populace, pas le commun des journalistes qui est du même niveau d’intelligence que la populace. Ces gens là ne pouvaient pas comprendre, ils n’avaient pas les outils nécessaires. Les dirigeants PS, aussi, peut être, étaient dans le même lot.
    Moustapha Niass, aussi avait fini par quitter le parti socialiste toujours par la suite des conséquences du fameux congrès sans débat. Le sommet du PS a maintenu la même stratégie. Pour eux, négocier avec un partant, c’est s’humilier.
    A la suite la liste n’a pas fini de s’allonger : Robert Sagna, Mbaye Jacques Diop, Abdoulaye Mactar Diop, Souty Touré, Tidjane Dally, Mamadou Diop, Abdourahim Agne, Adama Sall, Aïda Mbodj, Aïda Ndiongue… Le PS et ses journalistes ont maintenu la même réponse : tous des corrompus-vendus ne représentants rien. Le PS, disaient-ils, se séparent de ses bois morts. Et je passe sous silence la longue période de désenghorisation. Et à chaque séparation, le PS a toujours eu des dirigeants que leur égo n’a pas laissé négocier avec un mécontent. Alors qu’un bon dirigeant politique doit avoir un égo soluble. Le PS a surtout raté de belles occasions d’utiliser les talents d’un homme, d’un militant PS depuis toujours et pour toujours. Je veux nommer Hadj Mansour, rompu à la diplomatie de réconciliation. Voilà un homme dont, je suis convaincu, l’utilisation au moment qu’il faut, aurait pu ramener dans le bercail PS tous les mécontents de ce parti. Mais ce serait sans compter avec l’égo hypertrophié des dirigeants de ce parti. Ces accusés par le PS et par le langage populiste d’être des corrompus sont, pourtant, vénérés comme des prophètes par des milliers d’électeurs. La notion de grand électeur n’est pas une invention du Sénégal. C’est une vérité universelle. Il faut savoir faire avec ou, alors, choisir de ne pas faire de la politique. Un grand électeur entraîne dans ses mouvements des milliers de votants, fussent-ils des « moutons ». Et au moment du vote la carte de l’ivrogne-sdf vaut celle du Khalife général. Elles comptent chacune une voix.
    Pendant que le PS pensait pouvoir se délester de ses mécontents sans coup férir, Wade engrangeait. Il récupère les grands électeurs du PS, les dissidents des autres partis, propose des coalitions à des partis entiers et négocie des accords d’absorption de partis par le PDS. Il se retrouve avec une coalition de marxiste-léniniste, maoïstes, trotskistes, socialistes, libéraux, progressiste, panafricanistes, nationalistes. Il transcende tous les différents, efface toutes les oppositions, pardonne toutes les offenses. Et vouloir classer tout ce monde dans la seule rubrique des vendus, c’est faire preuve manifeste de paresse intellectuelle ou vouloir surfer sur le populisme. Or le langage populaire a le don d’être facile et reposant, donc ne requiert pas des nuits blanches de cogitation. Mais il ne fait pas, toujours, recette en politique. En tout cas pas à long terme. Une alliance contre nature diront ceux qui surfent sur le langage populiste. Oui, puisque vous êtes obnubilés par les dogmes. Mais en pratique, les alliances contre nature gagnent en 2000 et en 2007. Et ailleurs, dans le monde, des alliances contre nature gagnent souvent des élections. N’est-il pas temps d’en tirer une leçon ?
    Xeme.

  2. Abdoulaye Wade, fera mieut. pas une minute de silence mais tout les manifestants offriront fatiha est 11 ikhlass au victimes de la politiques depuis Senghor avant que Wade prenne paroles,
    Nous-mêmes même chanterons les Noms de toutes les prisonniers politiques du Sénégal, Aida n’diongue, karim Wade jusqu’à ce le bruit arrive au place de l’indépendance ou palais Roume
    Madické niang soit responsable deeg meuleu
    le chanteur gorgui dolli ñu
    Idrissa Seck, Abdoulaye balde j’attends le contenu d leurs discours
    Mbaye Pekh soit fort
    tout les dignes fils de ce pays seront présent à l’obélisque la gauche centriste droite
    Aissata tall sall boulmeu rouss lo, ma secrétaire socialiste honoré les vrais socialistes par votre présence que dieu garde le Sénégal on a pas 1 autre
    Soyons responsable ne brulons pas ce pays mais elevont sa cote de Maturité
    Le Sénégal y sortira plus grands est indemne
    Vive le Sénégal libres

    Idrissa Seck sera present ou Absents
    Les patriotes n’y manqueront pas ce jours
    Le chanteur gorgui collier ñu ou est ils

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