La voix hésitante, peu nonchalante n’enlève rien du professionnalisme de ce journaliste. Son timbre vocal a fini de se confondre dans «koleuré », la nouvelle trouvaille de la Radio Futurs Médias (RFM). Couplé avec Lisa, « Baba », comme le surnomme El Hadj Assane Gueye et sa complice, anime la tranche matinale de la toute nouvelle grille des programme de la radio du Groupe Futurs Médias. Natif de la banlieue dakaroise, l’enfant de Pikine Tally Bou Bess est de cette nouvelle génération montante de journalistes ayant fait ses débuts à la très populaire radio privée, Walf FM. Babacar Fall fait partie de ces jeunes appelés la génération dorée de la Radio de la Jeunessee.
Le monde appartient, dit-on, à ceux qui se lèvent tôt. Babacar est de ceux-là. Tout jeune, il a couru derrière les cars « Ndiaga Ndiaye » et autres bus de la défunte Sotrac pour se rendre à l’école Thiong à la rue du même nom à Dakar Plateau.
Son premier parchemin décroché en élémentaire lui ouvre les portes du collège d’enseignement moyen (CEM) Isaac Forster de Dakar où il obtient son brevet de fin d’études moyen (BFEM). Mais comme aucune vie normale n’est épargnée de tumultes, ses parents aux origines maures ayant décelé chez lui des débuts d’égarement envoient leur fils cadet chez sa sœur dans la capitale du Saloum.
De Walf à RFM
Au lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack, Babacar qui voulait vite retourner à Dakar mit les bouchées doubles et décroche avec brio son baccalauréat littéraire. Ce premier diplôme universitaire, lui donne le quitus pour un retour définitif à Dakar. Il s’inscrit à la faculté des sciences juridiques.
Mais ayant piqué très tôt le virus de la radio, Babacar ira retrouver Souleymane Niang pour entamer un stage à la radio de Sacré Cœur. Il y cotoie un conglomérat de stars montantes de la radio comme Mamoudou Ibra Kane, Aliou Ndiaye, Alassane Samba Diop ou encore Raphael Lambal sous la houlette de Mbaye Sidy Mbaye, Abdoulaye Lam et Reine Marie Faye Leye. C’était en 1999.
Il débuta dans la couverture des activités politiques. Babacar fut envoyé pour la première fois dans un meeting qu’organisait la jeune formation politique d’alors, l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) dirigé par Moustapha Niasse. Le jeune reporter aime raconter ce premier contact avec le terrain. On me prend en direct, ce fut la panique et je dis alors au présentateur après avoir donné ma position « le meeting n’a pas encore commencé, parce que Moustapha Niasse n’est pas encore là. Dès qu’il sera là, nous lui poserons des questions » il rendit l’antenne aussitôt et le jeune reporter rentra tout fier d’avoir fait son premier direct.
Après quelques mois passés à la rédaction de Walfadjri, Babacar rejoint la toute nouvelle équipe de la radio pilotée par Mame Less Camara, celui qui lui avait donné sa chance. Il cheminera près de deux ans avec la radio « Envi FM » et fera exploser ses talents de reporter et de présentateur en langue nationale wolof. De là, ses jeunes collègues lui conseillent de faire le concours du Cesti. Ce qu’il fut et pour la seconde fois. Il sera admis, et ce fut le début d’une formation professionnelle option radio.
En 2004, l’artiste Youssou Ndour lance une radio généraliste qui naitra des cendres de « Sport Fm », Babacar fut enrôlé par le directeur de la radio, Mamoudou Ibra Kane.
Galon
Très vite, l’étudiant- reporter gravit les échelons au sein de la rédaction de la Radio Futurs Médias. De reporter, il devient chef du desk culture et société, puis rédacteur en chef de la RFM depuis fin 2011. Ses chroniques très osées et sa revue de presse très succincte ont fini de l’ancrer dans la mémoire des auditeurs. Il anime parallèlement l’émission « Café Musique » sur la TFM. Très engagé, il fut responsable de la section synpics du groupe GFM.
D’un commerce facile, M. Fall n’en est pas moins un homme de principe, doublé d’un chahuteur quand il est avec ses amis. Il aime raconter des histoires. On lui doit l’expression «Torture alimentaire » pour parler de la qualité et de la quantité des « Berndel » servis aux journalistes à l’occasion du grand Magal de Touba.
Mélomane et fan de feu Ndongo Lô, le natif de Pikine âgé aujourd’hui de 34 ans est polygame et père d’un bout de bois de Dieu.
Sainou Korfati
Webnews
tu es nul comme journal. ta façon de poser des questions est nulle. on ressent nettement ta médiocrité dans tes interventions.
Un très grand journaliste que j’admire beaucoup .je lui souhaite une très bonne carrière journalistique