POUR LA RECONSTRUCTION DU LYCEE LIMAMOU LAYE Les élèves admis en 2nd seront bloqués 2012

xalimasn.com- Au lycée Seydina Limamou Laye, la rentrée des classes pour l’année scolaire 2011-2012 est presque hypothéquée. Pour cause, les professeurs, exigent la réhabilitation des bâtiments très vétustes de cet établissement, en vertu d’une promesse du président Abdoulaye Wade. Depuis plusieurs années, l’Etat du Sénégal promet de réhabiliter le lycée Seydina Limamou Laye. le président de la République Abdoulaye Wade avait aussi tenu une promesse dans ce sens après les bonnes performances du lycée au Concours général. Mais depuis lors, cet établissement continue d’abriter des bâtiments dans un état de délabrement très avancé. Las d’entendre des promesses qui tardent à se concrétiser, le Collectif du personnel du lycée Seydina Limamou Laye n’entend plus laisser perdurer la situation. La pilule des promesses est d’autant plus amère à avaler que des partenaires Suédois sur le point de reconstruire l’établissement ont dû plier bagages suite aux engagements des autorités. Selon Songdé Diouf, un professeur de philosophie et porte parole du jour, les autorités n’ont aucun respect envers les élèves et les enseignants de Limamou Laye. A commencer par le chef de l’Etat qui dit-il « avait pris un engagement depuis plus d’un an, de reconstruire tout le lycée. Mais depuis lors rien n’a été fait » explique l’enseignant. C’est face à cette situation que le personnel a décidé de remobiliser les troupes pour obtenir gain de cause. Il est ainsi envisagé que dès la prochaine rentrée des classes, les élèves admis en classe de seconde seront bloqués. « Seuls des actes matériels posés par l’Etat peuvent nous amener à surseoir à notre décision de bloquer les enseignements et les apprentissages. Non seulement au niveau de la 2nd, il n’y aura plus de cours, mais nous allons passer à la vitesse supérieure ». Cela consiste clarifie-t-il : « à bloquer les orientations en même temps qu’à empêcher que le bâtiment abritant les classes de 2nd soit ouvert ». Selon lui, si les autorités ont l’irresponsabilité d’y envoyer des élèves, le personnel a la responsabilité de faire en sorte qu’ils n’y posent pas les pieds. Si le collectif exécute son mot d’ordre, les conséquences seront incommensurables pour le système scolaire dans cette zone. Les 62 collèges de la banlieue risquent d’en pâtir. En revanche, malgré les conditions de travail très difficiles, cette année, ce plus grand lycée de la banlieue est sorti premier au concours général et au baccalauréat. Mamadou Amar DIALLO