Il est cité dans l’affaire depuis les premiers instants qui ont suivi les attaques de la mairie de Mermoz Sacré-cœur. Mais Mouhamed Faye, le fils d’Abdoulaye Faye, administrateur général du Pds, n’est pas inquiété. Il a été convoqué par la police qui l’a entendu avant de le relâcher samedi.
Il n’a pas passé trop de temps au commissariat central. Lui, c’est Mouhamed Faye, membre de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (Ujtl) et fils d’Abdoulaye Faye, administrateur général du Parti démocratique sénégalais (Pds). Cité comme étant parmi ceux qui ont envoyé des nervis à la maire de Mermoz Sacré-cœur samedi dernier, Mouhamed Faye a été entendu par la police samedi. Mais il a été laissé libre après son audition.
D’après nos sources, c’est samedi en fin de matinée que Mouhamed Faye s’est présenté à la police. Les enquêteurs l’ont ainsi interpellé sur son agenda de jeudi, jour des échauffourées à la mairie de Mermoz Sacré-cœur. Et le fils d’Abdoulaye Faye a, selon nos sources, expliqué aux policiers qu’il a été, jeudi, à Thiaroye pour une rencontre avec des jeunes formés en couture grâce au concours du Fonds national de promotion de la jeunesse (Fnpj). C’est donc après avoir répondu à cette question que les policiers l’ont laissé partir. Sans autre forme de protocole.
Toutefois, Mouhamed Faye a bel et bien été aperçu jeudi aux alentours de la mairie de Mermoz Sacré-cœur. Mais l’intéressé dit détenir l’explication à cette présence que d’aucuns jugent suspecte. Il aurait, en effet, confié aux enquêteurs qu’il a l’habitude de manger dans un restaurant du coin. C’est ainsi qu’il dit avoir quitté son bureau vers 14h pour ledit restaurant, à quelques mètres de la mairie de Barthélemy Dias. A l’en croire, c’est arrivé au restaurant qu’il a été informé de ce que s’était passé vers midi. C’est ainsi que le fils d’Abdoulaye Faye dit avoir voulu quitter immédiatement les lieux. Avant que des éléments de Barthélemy Dias ne s’en prennent à lui. Et il a pris à témoin la police qui, selon lui, était encore dans les parages. Suffisant pour qu’il soit relâché.
