Pourquoi le Président Sall ne répondra jamais après les infamies? Par El Hadj Hamidou KASSE

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Macky Sall n’a jamais versé dans le simulacre. Il est authentique. C’est un être entier qui a le courage de ses idées qu’il exprime sans jamais tomber dans le piège de l’insolence et de l’outrance. Loin des envolées populistes, il est dans l’action. Homme de terrain, il voue un respect sans limite à son peuple, à tout son peuple.

Lorsque chez un homme l’essentiel est de se vouer au service du Bien de sa Nation, il n’est point de temps pour être dans l’invective et la diatribe. Qui, une seule fois, dans ce pays des passions et des tensions souvent imposées, a entendu le Président Maky Sall, dans l’opposition comme au pouvoir, tenir un seul propos outrageant?

La puissance et la force d’un homme résident dans sa capacité à dominer sa part d’animal, à fortiori lorsqu’il est ou a été à la tête d’une Nation. A s’élever au plus haut des altitudes de la raison, de la lucidité et de la tempérance. En vérité, seul est courageux celui qui sait, dans l’épreuve, regarder la réalité avec le sourire stellaire qui défit le temps.

Le Président Sall est admirable pour son calme, sa courtoisie reconnue et son humilité qui sont des marques d’une grande capacité de maitrise de soi. Autrement, il n’aurait jamais été le passionné de la justice sociale, l’engagé exemplaire pour le bien-être de son peuple et le chantre des valeurs républicaines.

Il ne regarde pas son peuple en termes de catégories, de groupes séparés  ou encore d’ordres fermés, car cette manière de voir relève du suprême mépris. Il pense profondément que le Sénégal est un et indivisible, que les Sénégalais sont dignes et solidaires. Même dans l’adversité. La morgue, l’arrogance, l’orgueil et l’autoglorification sont aux antipodes des valeurs de cet homme qui n’a jamais considéré que sa famille est la meilleure des familles au Sénégal encore moins que son fils est le meilleur des fils de ce pays.

Le Président Sall n’est pas dans une quête effrénée de reconnaissance, de gloire, d’honneurs. Le regard objectif de son peuple paysan, ouvrier, cadre, artiste et intellectuel lui suffit amplement pour vivre heureux. Il a été victime de l’infamante accusation de « blanchiment d’argent ». Il a compté sur le jugement de son peuple qui l’a porté au pouvoir avec 66% environ des suffrages.

Sa capacité de concentration est exemplaire. Son endurance aussi. Huit jours en dehors des lambris du Plais et des salons feutrés à travers le monde, en immersion dans les profondeurs de la Casamance naturelle, pour la paix et l’émancipation de son peuple des enclos de la pauvreté, un tel homme a-t-il le temps de répondre aux infamies?

En vérité, lui suffit le regard objectif de son peuple: les citoyens, les journalistes, les militants de la société civile et les vrais démocrates du Parti démocratique sénégalais, tous ont répondu de la manière la plus ferme aux infamies, à l’obscurantisme, aux bouffées irrationnelles et dérives qui porte atteinte à la dignité de notre peuple.

Voilà pourquoi, le Président Macky Sall ne répondra jamais. Jamais!

 

El Hadj Hamidou KASSE

2 Commentaires

  1. Les propos désobligeants du président Wade contre Macky Sall, président de la République ont été condamnés, à juste raison, par la classe politique, la société civile, les journalistes, les analystes politiques, les spécialistes de sciences sociales et les simples citoyens. Chacun à sa manière. En utilisant parfois, pour la plupart d’entre eux, une rhétorique psychanalytique empirique ou souvent, en empruntant à Maitre Wade son indélicatesse, pour s’offrir le luxe, même si son acte est condamnable, de le couvrir d’insanités et d’injures en retour. Ils n’ont pas su faire preuve de retenue, de sérénité et de lucidité pour des raisons inavouées.
    Heureusement que la bonne réponse a été donnée par la principale victime, en l’occurrence le Président Macky Sall qui a décidé de ne pas enclencher aucune procédure de poursuite contre Maitre Wade, malgré la gravité de l’offense. Cette décision le sort des chantiers battus de la confrontation politicienne et lui permet d’administrer à tout le monde une leçon de pardon, de magnanimité et de grandeur d’esprit, prenant, ainsi, à contre-pied tous les « va-t-en guerre ».
    Cette décision mérite d’être saluée car le management de la gestion des violences verbales montre que la démarche de l’offenseur n’est ni puérile ni sénile.
    Nous devons tous nous mobiliser pour civiliser le débat politique et cultiver le respect mutuel, un des socles de notre volonté de vivre ensemble.

  2. Pendant 12 ans, le débat politique au Sénégal a été placé sur la pente glissante d’un géronticisme, d’une gérontophobie, qui a usé de tous les moyens humains et inhumains pour la diabolisation d’un seul homme. Et, oh désespoir !, cette diabolisation de cet homme n’est faite que pour les intérêts d’hommes d’affaire français et contre les intérêts du Sénégal. La faute de Wade n’a été que de multiplier les partenaires du Sénégal.Mais on le sait, de ce qu’on a appelé indépendance des pays africains à ce jour, jamais le blanc ne s’est sali la main pour combattre un africain qui ne lui plait pas, il a toujours trouvé de petits nègres pour le faire joyeusement.
    Et si Macky Sall présentait ses excuses au musulmans sénégalais et du monde pour avoir manifester devant des blasphèmes de Rassouloullah (SAS) ?
    Je disais hier que Wade quoi que acculé par 6 ans de diabolisation de sa personne n’a pas agi sans calcul. Il a toujours utilisé la force des répondeurs de Macky Sall (comme en Aïkido) pour leur mettre sur la table ce qu’ils utiliseront contre eux même en passant le faire contre lui. En 48H, la communication de Macky Sall a déversé dans les médias pas moins de 80 répondeurs, des ministres, ministres conseillers, chargés de missions, chroniqueurs, journalistes, en passant par les insulteurs du net. Mais dés la deuxième journée, le but de la lancée de la horde s’affiche: il s’agissait de faire rebondir Macky Sall sur les propos de Wade, il s’agissait d’effacer Charlie, d’enterrer Africa Energy et Petro-Tim (la preuve, on a même vu naître les titres « Je suis Macky »).
    Et puis la horde poursuivra sa tentative de presser le citron, plus les but s’afficheront, et plus la sidération faussement affichée au départ est oubliée. Les propos de Wade deviennent un pain béni, le camp de Macky les attendaient, les souhaitaient. Ils ne pouvaient pas mieux espérer.
    Mais ce changement dans la communication, le peuple le perçoit. Et l’effet attendu sera loin d’être obtenu puisque les faux outrés finissent par s’afficher heureux.

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