Poursuite de la traque des biens supposés mal acquis: Bennoo Bokk Yaakaar donne quitus à la Crei

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XALIMA NEWS – Les leaders de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (Bby) ont rencontré hier,  mardi 31 mars, les avocats de l’Etat dans le cadre de la traque des biens mal acquis. Au sortir de la rencontre qui a duré plus de 2 tours d’horloge, Mamadou Ndoye, porte-parole du jour, a indiqué que le procès contre Karim Wade est un signal fort lancé aux hommes politiques, non sans indiquer que Bby encourage la poursuite de toutes les personnes incriminées par la Crei, sans distinction de bord politique.

Sud Quotidien

4 Commentaires

  1. Rappel 1
    Dans ce procès, on est bien dans le fond du dossier, non ? Jules Diop nous disait que la CREI détient des preuves irréfutables. On comprend que c’est parce que les gens se disaient que la CREI n’a aucune preuve. Jules Diop nous disait donc qu’au procès, « attendez-vous à voir et entendre autre chose que ce que vous avez lu jusque là dans la presse ». Autrement dit si votre conviction est bâtie sur ce que vous avez lu jusque là dans la presse, sachez qu’il y a autre chose. Or, à la date d’aujourd’hui, qu’avez-vous vu ou entendu de nouveau dans le procès et que vous n’auriez pas lu dans la presse ?
    En 2002, Latif Coulibaly disait: » Karim a volé des milliards » avec comme seules preuves sa plume, sa haine et ses objectifs politiques. Et Karim répondait: » Ce sont des accusations mensongères, sans fondement ». Et le peuple, arbitre, se disait qu’il n’est pas possible de se faire une certitude, parce que c’est son père qui est au pouvoir.
    De 2002 à 2012, les Jules Diop, Madiambal, Yakham, Dansokho, Bathily ont continué de répéter « Karim a volé des milliards » et Karim a continué de répéter » ce sont des accusations mensongères ».
    De 2012 à 2014, le travail médiatique a été fortement renforcé par un procureur qui est allé en conférence de presse crier « Karim a volé des milliards » et Karim de répéter « Accusations mensongères ».
    Si dans ces conditions on arrive à un procès, que doit on attendre de ce procès ? Les mêmes sempiternelles « Karim a volé des milliards » et « accusations mensongères » ? Vous conviendrez avec moi qu’on doit attendre de ce procès ce que Jules Diop nous avez promis. Ce qui, dans tous les pays du monde, est appelé « pièces à conviction ». On attendait du procureur spécial, on attendait des avocats de l’état, après « Karim a volé des milliards » et « accusations mensongères » qu’ils nous disent « voici le document qui met fin à vos dénégations », « voici l’objet qui prouve que vous êtes des complices », « voici le matériel qui affirme que vous avez volé », « Voici la pièce qui atteste que vous possédez telle chose ».
    On attend d’un tribunal des éléments, des objets, du matériel, qui nous fait passer de la phase affirmative et subjective à la phase scientifique et objective. On attend d’un procès la matérialité qui met fin au narratif. Le procès ne peut être un prolongement, dans le Palais de Justice, des tournures de phrases de politiciens en campagne électorale.
    Et pourtant entre 2002-2012 et 2014, l’état a dépensé pas moins de 10 milliards en honoraires, frais de mission, émoluments d’experts, et commissions rogatoires. Vous conviendrez avec moi, qu’on ne se déplace pas du Sénégal à Monaco pour aller chercher une belle phrase. On y va pour chercher des éléments matériels. On se déplace à Singapour pour avoir du matériel et non pour y chercher un beau parleur. L’état a donc payé 10 milliards pour réunir du matériel pour un procès. Au procès, ce devait donc être du matériel.
    Malheureusement, à la date d’aujourd’hui, au Tribunal, le procureur remplace un Dansokho politique, un avocat remplace un Latif, un autre avocat remplace un Jules Diop; et avec les mêmes moyens: la belle langue, la haine bien affichée (même si c’est du théâtre) et leurs objectifs politiques. Alors qu’on est en procès (en 2014), la situation est la même qu’en 2002. Les politiciens affirmaient que Karim a volé (eux, on les comprend), la CREI continue à affirmer que Karim a volé, alors que l’état a dépensé 10 milliards pour qu’on dépasse l’étape des affirmations.

  2. Rappel 2
    Me Patricia Lake Diop, celle dont la presse répète qu’elle enfonce Karim, sur la base d’une phrase: “il m’appelait pour me donner toutes les indications sur les entreprises à créer”, ne se souvient de rien, en réalité. Mais elle a prononcé la phrase tant attendue par la CREI. Elle n’a aucune preuve dans le sens de sa phrase, aucun document attestant, mais sa phrase suffit contre toutes les contradictions, contre tous les documents opposés prouvant le contraire. Patricia Lake avait été audité par Antoine Diome bien des années avant la naissance de la CREI. Et cet audit avait permis de découvrir des choses pas trop catholiques. Chevaleresque (mode 2014), Antoine met les conclusions sous silence, en sachant qu’elles peuvent servir à autre chose qu’à faire fermer un cabinet. Peut être que cela n’a rien à voir, mais quand même, il faut trouver une explication au fait qu’une personne intelligente, diplômée, libre, active dans le domaine judiciaire, se décide à dire des phrases contradictoires, des affirmations de réalités impossibles, etc. Il nous faut une explication, du fait qu’une personne d’une certaine statut nous apparaisse presque comme dans la déchéance, comme si un poids invisible lui pesait sur les épaules.

  3. Rappel 3
    Cheikh Diallo. Les sénégalais ont oublié quand la presse nous parlait de ses larmes en prison parce que sa femme en état de grossesse souffrait selon les échos qui lui revenaient. C’est peut être faux. On se souvient des menaces (inventées) de suicide de la fille de Tahibou Ndiaye alors que ce dernier était en prison. Des méthodes de la mafia. Et les mafieux savent détecter les personnes faibles.
    Rideau.
    Et à la levée de rideau, Cheikh Diallo se retrouve libre et témoin à charge. Il “avoue” qu’il a été très mauvais durant sa vie, qu’il a fait équipe avec des gens très mauvais qui volent l’argent du Sénégal et qu’ils se le partageaient. Il ne sait pas où est l’argent qu’ils se partageaient. Il n’a aucun document. Tous les documents d’ailleurs prouvent le contraire, mais qu’importe, ce sera sa langue contre les documents.
    Et comment le décor a-t-il pu brusquement changer ?
    Vous savez, vous avez pris un ticket pour une pièce de théâtre, votre ticket vous permet juste de voir ce qui est montré à la levée de rideau. Vous ne pouvez payer si peu pour ce petit ticket et exiger de voir les actrices lors des changement de tenues.

  4. Rappel 4
    Mamadou Diop et Cheikh Tidjane Ndiaye. Alioune Ndao dit que Canal Info News et AN Media sont des propriétés de Karim. La CREI s’en saisit et choisit des administrateurs provisoires. Et ces administrateurs choisis sont Mamadou Diop et Cheikh Tidjane Ndiaye. Ils deviennent donc des employés de la CREI, salaires et voitures. A cela il faut ajouter les indemnités comme celle qui avaient créé le tollé lorsque l’autre protégé d’Aliou Ndao avait voulu fortement se sucrer sur DPW. Et au procès que voit-on ? Les mêmes salariés de la CREI qui nous sont présentés sous le costume de témoins à charge contre Karim. Et ils disent tous: “Nous avons fait parti de son équipe de mauvaises personnes. Et même quand on leur montre des documents prouvant qu’ils n’ont pas été mauvais, ils insistent qu’ils l’ont été. Louche, non ?
    “J’ai été mauvais. J’ai fait du mal”. On leur dit: “Non, non, vous n’avez pas été mauvais”. [Il suffit que leurs biens qu’ils attribuent à Karim restent leurs biens pour que le mal cesse]. Mais eux, ils insistent: ” Si, Si, j’ai été mauvais.” Et employés de la CREI, et gagnant des marchés de l’UEMOA avec le soutien inévitable du Sénégal ? A la question traditionnelle : « le témoin a-t-il un intérêt dans son témoignage ? », la réponse serait « oui ». Dans toute justice du monde on aurait écarté ses témoins. Dans toute justice oui, mais pas en CREI.

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