Président Diouf, faute de reconnaissance, au moins respect ! (Par Mody Niang)

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Oui, Monsieur le Président, c’est de reconnaissance que chaque Sénégalais, chaque Sénégalaise était en droit d’attendre de vous. En effet, nous vous avons tout donné. C’est dans nos écoles (primaires, secondaires et supérieures) que vous avez fait toutes vos études, dans d’excellentes conditions. Après l’Ecole nationale de la France d’outre-mer (ENFOM), vous rentrez au Sénégal avec le titre prestigieux d’administrateur civil et vous mettez immédiatement au service de votre pays. Vous occupez d’importantes fonctions, notamment celles de : Directeur de la Coopération technique internationale, Gouverneur de la Région du Sine Saloum, Directeur de cabinet du Ministre des Affaires étrangères Doudou Thiam puis du Président Senghor, haute fonction que vous cumulez, quelques mois plus tard, avec celle de Secrétaire général de la Présidence de la République. En mars 1968, vous entrez pour la première fois dans le Gouvernement en qualité de Ministre du Plan et de l’Industrie. En février 1970, vous êtes nommé Premier Ministre. Vous le restez  pendant dix bonnes années. Le 31 décembre 1980, le président Senghor annonce officiellement son retrait volontaire du pouvoir et présente, dès le lendemain, sa démission au Premier Président de la Cour suprême. Le même jour, 1er janvier 1981, vous prêtez serment et devenez le deuxième Président de la République du Sénégal. Vous le restez jusqu’au 19 mars 2000, date de votre première défaite et de votre départ du pouvoir.

Ayant passé le pouvoir à votre successeur, vous quittez le Sénégal pour la Caire où le tout nouveau Président de la République vous a demandé de le représenter à une rencontre dans la capitale égyptienne. Vous allez ensuite vous installer à Paris, comme Senghor avant vous. Vous vous installez dans un luxueux appartement, situé dans un quartier huppé de la capitale française. Vous ne chômez pas longtemps : grâce au vigoureux appui de votre ami Jacques Chirac, vous êtes élu Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Beyrouth en 2002. Vous êtes réélu deux fois et quittez définitivement l’Organisation en 2014, remplacé par Michaëlle Jean, ancienne Gouverneure générale du Canada. Pendant tout ce temps, vous effacez pratiquement le Sénégal de vos préoccupations. Vous n’y séjournez que très rarement, et brièvement, souvent pour présenter tardivement des condoléances.

Voilà que, tout d’un coup, vous retrouvez de l’intérêt pour le pays, du moins pour son président. Il est vrai que, entre-temps, il a multiplié par plus de trois votre pension d’ancien Président de la République, dont le montant frôle désormais les quatorze (14) millions de francs CFA, avec votre substantielle indemnité de logement de quatre (4) millions. Sans compter, évidemment, les autres avantages : voyages gratuits avec votre famille, gendarmes attachés à votre sécurité, secrétariat, prise en charge totale pendant vos courts séjours au pays – heureusement qu’ils le sont –, etc. Ce n’est pas tout. Votre président préféré a baptisé le Centre international de Conférences de Diamniadio et lui a donné votre nom. Il devient ainsi le Centre international de Conférences Abdou Diouf (CICAD). Nous sommes tentés de dire : « Seulement ça ! » Oui, nous sommes bien fondés à le dire, même avec indignation, puisque nous avons fait infiniment plus pour vous. Oui, vous avez connu au Sénégal un parcours administratif et politique privilégié, un parcours de quarante (40) ans, sans désemparer. Vous y avez connu tous les honneurs. Votre naissance serait même le signe d’une certaine prédestination. C’est un de vos biographes, Monsieur Abdoul Magib Sène qui le révèle dans son livre « Abdou Diouf, le destin d’un homme, Editions F Borelli, Paris, 1996 », page 23. Il fait coïncider ainsi votre naissance avec « l’une des années où l’économie du pays connut une ascension exceptionnelle. Les greniers des paysans étaient pleins de mil, de maïs et de niébé sans compter les immenses champs de manioc aux tubercules impressionnants ». M. Sène rapporte que « les vieillards qui se sont penchés sur le nouveau-né pour le bénir le jour de son baptême avaient tous prédit un destin fabuleux à ce bébé déjà plein d’allant dans les bras de sa mère ».

J’ai eu peut-être ce même sentiment, président Diouf, que j’ai exprimé dans mon livre dédié à votre bien longue carrière et qui a pour titre « Abdou Diouf : quarante ans au cœur de l’Etat socialiste au Sénégal », L’Harmattan, Paris, juin 2009. Je m’y exprimais ainsi : « Sans doute, ces propos (ceux de Magib Sène) ne sont-ils pas exempts de relents de flagornerie. Cependant, ce qu’on sait sûrement, c’est qu’Abdou Diouf est bien né sous une belle étoile. Les wolofs diraient que son épouse ne l’a jamais entendu lui donner l’ordre de fermer la porte au moment du coucher. Cela signifie que Diouf, son épouse et leurs enfants ont toujours vécu dans la plus grande sécurité, au point qu’ils n’avaient pas besoin de fermer la porte de leur chambre à aucun moment de la journée : ils étaient gardés jour et nuit. De mauvaises langues ajouteront que M. Diouf n’a jamais payé une facture d’eau, d’électricité ni de téléphone ; qu’il n’a jamais acheté un seul litre de carburant ni une bonbonne de gaz. Il a évolué, sans désemparer, au cœur de l’Etat sénégalais pendant quarante ans»

Que n’avons-nous donc pas fait pour votre famille et pour vous-même ? Waccoo na ñu ak yaw, deseela tu ñu la dara, ba dara boole jeex. C’est vous, au contraire, qui nous devez d’infinis remerciements. Au lieu de cela, vous profitez de condoléances que vous présentez bien tardivement, pour tisser des lauriers au président-politicien et pour nous jeter dans ses bras. Vous plaidez un soutien en sa faveur déclarez : « J’ai été chef d’Etat et je connais bien comment on dirige un pays. Le président Macky Sall incarne toutes les qualités d’un bon chef de l’Etat et il mérite d’être soutenu. » « Vu les actes qu’il pose, poursuivez-vous, il est sur la bonne voie ». Pour mieux nous convaincre, votre hôte et vous lui trouvez des « vertus cardinales », des « qualités primordiales d’homme d’Etat ». Peut-être, vous entretenez-nous d’un autre Macky Sall que celui qui gouverne le Sénégal depuis le 2 avril 2012. A ce Macky-là, nous ne connaissons pas ces qualités que vous nous vendez. Ce que nous retenons au contraire de lui, c’est qu’il n’est pas un homme de parole, du nitu káddu. De ce point de vue, il fait presque l’unanimité. On ne peut pas être vertueux en bénissant la détestable transhumance et en l’érigeant en politique pour massifier son parti. La vertu n’est pas, non plus, compatible avec l’achat de consciences auquel lui et son clan s’adonnent le plus clair de leur temps, avec l’argent du contribuable.

Macky Sall, avec des « qualités primordiales d’homme d’Etat » ! Rappelons-nous ces mots célèbres de James Freeman Clarke : « Le politicien pense à la prochaine élection. L’homme d’Etat à la prochaine génération. » Le choix est vraiment facile à faire : Macky Sall n’est point un homme d’Etat ou, du moins, ne se comporte pas comme tel. C’est un politicien pur et dur, qui ne se soucie que de mobilisation et de massification de son parti. Il n’est point un homme d’Etat, étant incapable de se situer au-dessus de la mêlée. Il n’a d’yeux et d’oreilles que pour son parti-Etat, sa famille et, à un moindre degré, ses alliés qui se contentent de la part du gâteau qu’il leur jette. Il n’est pas un homme d’Etat puisque, au lieu de veiller sur nos maigres deniers, il crée les conditions de leur pillage systématique. De son fait, le Sénégal est devenu, aujourd’hui, l’un des pays les plus corrompus du monde. Il rend inoffensifs les corps de contrôle et protège sans état d’âme ses amis qui, sûrs l’impunité, dilapident nos maigres ressources. Président Diouf, trouvez donc, avec votre hôte, d’autres arguments plus convaincants pour nous jeter dans les bras de votre champion.

Pour amoindrir ses lourdes responsabilités dans la politique de mal gouvernance qu’il met en œuvre depuis six ans, vous brandissez l’argument éculé de l’entourage. Trop facile ! Qui nomme les hommes et les femmes de son entourage ? Lui, et lui seul, qui n’a rien retenu de ces mots célèbres de Nelson Mandela à son (alors) très probable successeur à la tête de l’ANC : « Ne t’entoure pas d’hommes prompts à dire oui. Entoure-toi, au contraire, de personnalités fortes et indépendantes qui critiquent les décisions prises. » Le président-politicien est incapable de ce choix. Il ne s’inspire pas, non plus, de ces autres mots célèbres de Bill Clinton qui disait qu’ « il s’inquiéterait le jour où tous ses conseillers auraient un même point de vue sur une question donnée (…) » Autour du président-politicien sénégalais, le seul point de vue qui vaille toujours, c’est le sien. Il est tout sauf un homme d’Etat.

Président Diouf, vous êtes donc libre de nous abandonner à notre sort pendant plus de quinze ans. Vous pouvez faire table rase de tout ce que nous avons fait pour vous mais, au moins, respectez-nous ! Ce que nous n’accepterons jamais de vous, c’est l’idée que le président-politicien « incarne toutes les qualités d’un bon chef de l’Etat et mérite d’être soutenu ». Pour nous, au contraire, il incarne les pires contre-valeurs qui font que, dans notre pays désormais, les gens courent derrière l’argent, les honneurs, les promotions faciles, au détriment des valeurs cardinales qui étaient, jadis, l’épine dorsale de nos sociétés. Et puis, pour terminer, à quel titre, Président Diouf, vous permettez-vous de juger à notre place l’homme qui nous gouverne ? Ne sommes-nous plus des hommes et des femmes de raison, qui savent faire la part entre la bonne graine et l’ivraie, et choisir le moment venu ? Président Diouf, basta !

Dakar, le 11 janvier 2018

Mody Niang

 

32 Commentaires

  1. Succulent
    On devrait contrainte gentillement bien sûr cet ancien inspecteur de l’enseignement à publier une contribution sur chaque fait de société ou actualité
    Cette lecture m’a fait du bien car ce Abdou Diouf n’a aucun respect pour les sénégalais
    au lieu de parler de la situation de Mr Khalifa Ababacar Sall détenu injustement il veut nous dicter nos comportements
    Quelle ingratitude

  2. Le texte est bien écrit. Seulement je trouve que les arguments de Mr Niang sont trop légers. D’abords ce qu’il dit ressemble plus à un point de vue qu’une analyse impartiale. Dès lors je me demande pourquoi utiliser le « nous » à la place du « je ». Beaucoup de sénégalais ont reproché au président Diouf son silence depuis qu’il a quitté la magistrature suprême. Maintenant qu’il donne son avis sur l’actuel président, Vous le lui reprochez car vous n’avez pas la même lecture. Autant le président Wade, qui a les mêmes avantages présidentiels que Diouf, a le droit de donner son avis sur la situation du pays en critiquant le président Macky Sall, autant le président Diouf a aussi le droit de donner son opinion en applaudissant l’actuel président. Merci

    • Qui se rassemblent s’assemblent et ont donc les mêmes points de vues. Les fabriqués Diouf et Sall émettent la même très courte longueur d’onde. Leurs fabricants Respectifs Senghor et Wade émettent la même très longue longueur d’onde. Vous avez donc raison! Car Senghor, avec sa très longue longueur d’onde, n’a jamais pu composer avec Diouf dès qu’il lui a donné le pouvoir en aumône: aucune photo ou image montrant Senghor et Diouf ensemble, au Sénégal ou en France ou ailleurs, depuis 1980. Il en est de même pour Wade et Macky depuis avril 2012 lors de la passation du pouvoir. Donc, l’ingratitude ou la non reconnaissance est une caractéristique intrinsèque des courtes longueurs d’ondes.

  3. Apprenons à utiliser nos actions et pensées de façon plus constructive et tolérante. Respectons le point de vue d’autrui et admettons qu’il puisse différer du notre sans crier gare. Une intolérance et attaque gratuites et injustes.

  4. Abdou Diouf fait parti des parasites de la classe des Nématodes Ascaridus Dioufae. C’est un homme qui n’est pas empathique, qui est trop imbu de sa personne de surcroit d’être un gros fainéant. J’aimerai bien connaître l’agent de Douane Canadienne qui l’avait fouillé en 2009 pour lui donner un cadeau

  5. Pfffff
    Toujours aussi long, et pour rien du tout
    Tirer sur tout ce qui bouge, sans jamais lever le plus petit doigt, c’est de l’hypocrisie
    Et je note une certaine prétention et un esprit anti-démocratique lorsque vous dites ceci :
    «  » »Ce que nous n’accepterons jamais de vous, c’est l’idée que le président-politicien « incarne toutes les qualités d’un bon chef de l’Etat et mérite d’être soutenu ». » » »

    Chacun son avis. Pourquoi voulez-vous que Diouf partage obligatoirement le même avis que vous qui ne vous séparez jamais de la bave ?

    OBSERVATEUR

    • Chacun son avis, mais l’avis d’un menteur laudateur jusqu’à devenir president par aumône doit être démasqué et ne saurait donc être considéré comme un avis. Un mensonge ou une laudation n’est jamais un avis ou une opinion.

  6. À lire les commentaires je me dit que certains sénégalais doivent être dirigés comme des ânes
    Je crois même qu’ils aiment cela
    Ce Diouf a fait preuve d irrespect et apparemment cela convient parfaitement à certains
    Et vous voulez que ce pays avance
    Ah…

  7. Abdou Ascaris Nematodus Dioufae le plus long parasite de la création, les anges ont juste mis la morphologie humaine mais c’est l’âme de l’Ascaridase qui lui a étè insufflé. Manam Malaka Yi dign ko wéthio ak sakh. Le plus grand larbin de l’humanité aucun mérite tout lui est donné. Quand je vois ces genres de Nafékh je sens la moelle de mes os circuler. Moustapha Sy et son père que Dieu ait pitié de son âme savent pourquoi ils se sont éloignés de cet être. Même sa présence au pays est un sacrilège.

  8. C’est dommage les Sénégalais dès fois je me demande est-ce qu’ils ont un cerveau. Diouf 40 ans au pouvoir qui n’a jamais acheté même un morceau de sucre, nous quitte après sa défaite pour s’installer en France aux frais des contribuables sénégalais de sa pension d’ancien chef d’état. Et malgré tout cela il soutient la langue française à travers la francophonie au lieu de rester au Sénégal pour aider ce pays qui lui a tout donné. Comment les Sénégalais pourront être aveugle de tout cela ? Diouf n’est qu’un traite qui ne respecte pas les Sénégalais

  9. Pourquoi ces pseudo analystes politiques veulent toujours nous imposer leur façon de voir les choses? Diouf est libre de louer les qualités de MS comme PR et de le confier au khalife général des tidianes, comme vous, Monsieur Mody Niang, vous êtes libre critiquer le PR. Pour vous comme pour Adama Gaye et consorts, celui qui insulte MS et son régime est un patriote, un républicain et un démocrate. Il suffit de dire du bien du PR, et vous êtres traité de militant APR, de naif ou de quelqu’un qui profite du régime. Monsieur Mody Niang, acceptez au moins l’avis des autres pour être crédible.

  10. Merci doyen MODY NIANG.Vous êtes un intellectuel dans l’acception pleine et entière du mot.L’invite de Abdou Diouf aux sénégalais trahit son mépris qui d’ailleurs varie en sens inverse de tout l’égard et l’estime que lui a toujours voués le peuple.Abdou Diouf est passé à côté de son appel celui de réconcilier sa famille politique entre autres…

  11. Terminer cette contribution par le mot : « ba..ta » est toute indication sur la légèreté du texte. Le Sénégal t’a tout donné est un raccourci. Le Sénégal a créé les conditions pour l’éducation de ses fils « école et familiale ». Habib Thiam, keba Mbaye, Matar mbow etc en sont des exemples. Les plus brillants ont réussi leur vie. Quand au pr Diouf, ns lui devons affection et respect au mm titre que Wade.
    Ouvrons nos cœurs pr aimer les meilleurs d’entre nous et surtout soyons modestes well educated.

    • Ceux qui réussissent leur vie ne sont pas nécessairement les plus brillants. Yaha Diamme a été Président pendant 22 ans, soit plus que Diouf. Je ne pense pas que Yaya Diamme soit le plus brillant.

  12. Monsieur Niang , il y a des intellectuels et des personnes intelligentes qui vous lisent aussi, libres de pensée et d’analyse et à qui votre point de vue ne s’impose pas . Cette lettre ouverte est d’un machiavélisme destructeur méthodique et rien d’autre et çà ne vous honore pas Soyez plus constructif et plus tolérant.

    • On est brillant dans l’amour et hideux dans la haine. J’aime Mr Niang dans l’amour et l’expression des bonnes émotions positives. Nul n’est parfait. J’adore Abdou Diouf et Macky Sall qui nous montrent que le bruit ne fait pas de bien Quand la foret pousse et se densifie, on entend rien. mais un arbre tombe avec grand fracas

  13. Analyse réductrice et très simpliste. Il a veillé au moins à ce que le Sénégal soit un état de droit et que tu puisses librement le traiter de tous les noms d’oiseaux sans sans qu’il t’arrive quoi que ce soit. Diouf n’a pas hérité d’un trône de son père ou du parti de son père (Bamba Dieye). Il s’est distingué parmi ses pairs après de brillantes études. Dommage ça se passe comme ça au Sénégal: vous critiquez quelqu’un sévèrement alors que vous pouvez même pas vous comparer à lui. Très triste. Un peu de retenue Mr Niang.

    • Vous vous trompez sur le legs! Diouf a fait mieux / pire que Dieye, Karim, Tanor et consorts: Il a doublement hérité de Senghor, en l’occurrence non seulement le « Parti », mais aussi et surtout l’État et la fonction présidentielle! Diouf, c’est l’Article 35.

  14. C’EST UN FENEANT QUI PARLE DURANT SA MAGISTRATURE IL N’A REIN FOUTU DANS CE PAYS ET EN PLUS IL FAUT SAVOIR QUE MACKY A DONNE LES PESAGE DES GROS PORTEURS A SON FILS SANS APPELS D’OFFRE
    LEURS PLACES C’EST LA POUBELLE DE MBEUBEUSS

  15. C’EST UN FENEANT QUI PARLE DURANT SA MAGISTRATURE IL N’A REIN FOUTU DANS CE PAYS ET EN PLUS IL FAUT SAVOIR QUE MACKY A DONNE LES PESAGE DES GROS PORTEURS A SON FILS SANS APPELS D’OFFRE
    LEURS PLACES C’EST LA POUBELLE DE MBEUBEUSS

  16. Et pourtant un de ses anciens proches conseillers et collaborateur a résumé Diouf comme suit: Abdo Diouf était un roi paresseux qui a tout acquis et n’a rien conquis.

  17. Je crois rever, maintenant nous devons à diouf notre liberté d’expression. Ça c le comble. À mon peuple, le penchant naturel chez certain à être des sub-humains est simplement incomprehensible.

  18. Si Diouf avait critiqué Macky Sall,on aurait pas droit à ce texte .
    Parler de Macky Sall ou de Diouf est juste une perte de temps,ils ont le droit de s apprécier ,d être complices ,Tout ce qu ils veulent .Pourquoi pas est la question.
    Mody Niang peut trouver les qualificatifs qu Il veut à Macky Sall,Cest son point de vue respectable ,qu Il se limite à engager ses sentiments à Lui,Et non ceux des sénégalais.
    D autres peuvent penser exactement le contraire sur les 2 hommes en question.
    Je pense qu il y a un travail beaucoup plus important à faire sur les opposants,la releve.
    Si on ne s arrête pas sur ces prétendants,on aura un jean à la place de Pierre.
    Cette opposition étouffe les vrais patriotes qui peuvent sortir de partout,tant qu ils seront la,les sénégalais seront obligés de choisir le mal et Le pire pour ensuite crier partout leurs regrets.

  19. Abdou Diouf, homme d’État? Laissez-moi rire! “Article 33” n’a, par la suite, jamais rien géré! Ce sont d’abord Jean Collin (alias J.C, “Jésus Christ”), puis FMI & Banque mondiale (Touré-Sakho/Loum-Touré), ainsi que Tanor Dieng, accessoirement, pour les basses oeuvres sénégalo-sénégalaises (ou françaises) qui étaient au manettes. Avec le résultat que l’on sait.
    Et ses accointances avec Macky Sall ne sont pas fortuites: Ils ont leurs ordres des mêmes lobbys et officines en Métropole. “Qui se ressemble, …” , et le dernier nommé ne fait que continuer là où le peuple sénégalais (ou bien “Paris”?) avait fini par arrêter la marionnette, Monsieur “Surendettement (dévoyé)/Service de la dette (extérieure)/Ajustements structurels/Privatisation”/Désengagement de l’État/ Privatisations (pro-françaises)/Épidémies de taxes et d’impôts/ Dévaluation, etc…”. La seule difference notoire avec l’autre vassal (à part la corpulence, et si on oublie Maguette Diouf), ce sont la duplicité, les traitrises et les mensonges invétérées au service du mantra (“Second mandat!”, “Second mandat!”, et, plus tard, troisième!) et l’omniprésence et la boulimie (belle-)familiale, avec la “Fatou” toute-puissante à l’ancien (?) Palais du … Gouverneur.

    P.S. Bravo pour la performance, Monsieur Niang: Pour une fois, vous avez fait votre assessment sans citer … Abdoulaye Wade

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