Présidentielle 2019: « Macky 2012 » annonce une milice de défense et de surveillance du scrutin

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XALIMANEWS : La mouvance présidentielle annonce la mise en place d’une brigade de défense et surveillance du scrutin présidentiel de 2019. Ladite Brigade mise sur pied par Macky 2012, va opérer dans les bureaux de vote le jour du scrutin.
«L’opposition est en train de s’organiser pour saboter les élections. Nous allons à travers la brigade de surveillance des élections faire respecter la loi électorale», a déclaré dans Walf Quotidien, le coordonnateur de Macky2012 Moustapha Fall Ché.
Il accuse Me Mame Adama Guèye, initiateur de la plateforme de sécurisation des élections de verser dans la calomnie et la désinformation pour empêcher la tenue de la présidentielle du 24 février 2019.

2 Commentaires

  1. Le pouvoir ne doit pas jouer avec le feu , dans la mesure où une telle initiative pourrait entraîner également la création de milices par d’autres partis politiques en vue de la prochaine présidentielle. ATTENTION ! ATTENTION !

    Voici un contre exemple qui s’est malheureusement déroulé en pays frère de Côte d’Ivoire.

    Procès des pro-Gbagbo à Abidjan: le cas du chef présumé d’une milice



    Par RFI Publié le 07-01-2015 Modifié le 07-01-2015 à 05:00
    Le procès aux assises de l’ex-première dame ivoirienne Simone Gbagbo et de 81 co-accusés a repris hier, mardi à Abidjan. Six jeunes ont été cités à comparaître. Le premier à avoir été entendu par le président de la cour était un homme de Yopougon accusé d’avoir semé la terreur pendant la crise post-électorale de 2010-2011.
    « J’ai un grand frère qui a été tué pendant la crise, je suis moi-même une victime de cette crise ». C’est ainsi que l’accusé Jean Marius Keipo, surnommé « Petit marteau » a débuté son audience. Face au président de la cour d’assises et à l’avocat général, cet homme petit et barbu au crâne rasé ne s’est jamais départi de son calme.
    Pourtant, tout au long de la journée, aux yeux des victimes appelées à témoigner, Jean Marius Keipo faisait plus figure de bourreau que de victime. Présenté comme un chef de milice par plusieurs témoins, l’un d’entre eux accuse ses hommes d’avoir assassiné sa femme enceinte de six mois dans un quartier de Yopougon, à Abidjan. Un autre assure avoir été obligé de transporter plusieurs litres de pétrole pour celui qui était surnommé « Général des brûleurs ». Un surnom dont il aurait hérité suite aux menaces proférées contre ceux de son quartier hostiles à Laurent Gbagbo ou trop ouvertement pro-Ouattara.
    Exécution en règle
    Un autre enfin témoigne de l’assassinat de son frère qu’une bande armée et cagoulée attendait à Yopougon au plus fort de la crise post-électorale. Son tort : s’être rendu à l’hôtel du Golfe où étaient réfugiés Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié. A son retour ce fut, selon son frère, une exécution en règle et un cadavre aspergé d’essence pour mieux être ensuite carbonisé.
    Dans le box, à l’écart, Simone Gbagbo écoute et prend des notes. Les audiences de Jean Marius Keipo et de cinq de ses co-accusés doivent se poursuivre ce mardi.

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