Présidentielle de 2012 : le président Wade réaffirme sa candidature

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Le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir), Abdoulaye Wade, a réaffirmé sa candidature à l’élection présidentielle du 26 février 2012, vendredi lors de la réunion du Comité directeur du parti au Palais de la République.

‘’Me Wade a réaffirmé son option d’y prendre part (NDRL : à l’élection présidentielle de 2012) en tant que candidat du parti et de l’Alliance Sopi pour toujours composée d’une soixantaine de partis et d’organisations politiques’’, a indiqué le porte-parole du parti, Babacar Gaye, en lisant le communiqué ayant sanctionné la rencontre.

Les 66 membres ayant assisté à la réunion ont tous, ‘’ debout‘’ et par ‘’acclamation’’ , adhéré à la candidature de Me Abdoulaye Wade à l’exception de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, de l’ancien ministre de l’Agriculture Pape Diouf et de Me Doudou Ndoye ‘’qui n’aurait pas accepté les modalités du vote’’, a toutefois indiqué M. Gaye qui avait à ses cotés le ministre conseiller chargé des affaires politiques, Serigne Mbacké Ndiaye, et le responsable de la communication de la Présidence, Mamadou Sèye

‘’Le comité directeur a entériné la candidature du secrétaire général national et a demandé à tous les responsables, toutes les militantes et tous les militants du parti de se mobiliser pour en faire le thème central du prochain congrès d’investiture qui sera convoqué à cet effet’’, a poursuivi Babacar Gaye sans toutefois donner de précision sur la date du congrès.

Dans la même foulée, il a ajouté que Cheikh Ahmed Tidjane Sy, ministre de la Justice, a lu, au nom de la Fédération de Saint-Louis, une résolution déclarant Maître Abdoulaye Wade, ’’seul et unique candidat du PDS, de la Cap 21 et l’AST’’.

‘’Le Professeur Iba Der Thiam a également donné lecture de la motion de soutien de la Cap 21 qui réaffirme le choix de Maître Abdoulaye Wade comme son seul et unique candidat’’, déclare Babacar Gaye.

‘’Dans le cadre des préparatifs de ces prochaines élections, a-t-il souligné, le secrétaire général national (Me Abdoulaye Wade) a confirmé le choix du frère Souleymane Ndéné Ndiaye comme son directeur de campagne, qu’il a instruit de lui proposer la structuration du directoire de campagne, afin qu’un travail méthodique soit d’ores et déjà entrepris au niveau de toutes les structures de base du parti.’’

Le président de la République, Abdoulaye Wade, avait fait part, il y a quelques mois, de son intention de briguer un troisième mandat à la tête du Sénégal.

Cette décision est à l’origine d’une vive polémique entre ceux qui estiment que la Constitution lui interdit de se présenter à nouveau et d’autres pour qui la loi fondamentale lui permet valablement de solliciter encore les suffrages de ses compatriotes.

Récemment, c’est l’ancien numéro du PDS, Idrissa Seck, qui s’est distingué par ses sorties appelant le président Wade à ne pas présenter pour un troisième mandat.

Sur un autre plan, Babacar Gaye indique que ‘’le frère secrétaire général national a beaucoup insisté sur l’option retenue par le comité directeur de faire du secteur, la structure pertinente de mobilisation des militants et de tous les sympathisants du parti en perspective de l’élection présidentielle’’.

Le comité directeur du Parti démocratique qui s’est réuni, vendredi au palais de la République sous la présidence de son secrétaire général, Me Abdoulaye Wade, a surtout été axé sur le placement des cartes, le renouvellement des instances de base, les activités du Gouvernement et la préparation des élections de 2012.

aps

2 Commentaires

  1. La bataille d’ Idrissa ce n’ est qu’ une tentative de revolution de palais. A preuve il ya un Roi , une Reine, des Tours et meme des Fous du Roi, mais nulle part il n’ a ete question de Chevaux ni de Soldats. Meme dans un jeu d’ echecs il y en a pourtant et comment! Sur le champ de bataille grandeur nature les chevaux ce sont les parties qui convoitent le pouvoir, en l’ occurence ici, les partis de Benno entre autres, et les soldats les electeurs. Du reste, tout bon joueur d’ ehecs sait que la plus dangereuse des pieces sur l’ echiquier,meme si elle n’ est pas la plus forte , c’ est le cheval a l’ attaque et a la demarche aussi imprevisible que deroutante. Idy n’ est assurement pas pas le plus doue des strateges , ce que helas il croit etre, et sa metaphore ne prend pas en compte toute la complexite du jeu politique. Le jeu d’ echecs a distance vient donc de s’ achever non pas pas par un mat mais par un pat, avec le Roi nez a nez avec Brutus.Mais bien que Cesar ne soit pas mort ce soir , notre Brutus emprunte au vrai ce cri de victoire :
    « « Ce m’est une très grande joie, en cet instant, de constater que je n’ai été trahi par aucun de mes amis. Si j’avais des reproches à faire, je n’en ferais qu’à la Fortune. Non pour moi, mais pour ma patrie. Car je m’estime, pour ma part, plus heureux que nos vainqueurs. Dans le passé comme aujourd’hui, oui, je suis plus heureux qu’ils ne le seront jamais. Je laisserai au moins une réputation de vertu. De cela, ils ne triompheront jamais par les armes. Et tout leur argent ne parviendra pas à la ternir cette vertu. Ils ne pourront empêcher la postérité de voir en eux des individus méchants et injustes, qui auront …[combattu] des hommes de bien, loyaux et justes, dans le but de… [conserver] un pouvoir auquel ils n’avaient [plus] aucun droit. … ».

  2. Maître wade,

    vous avez mené votre mission du mieux que vous avez pu. Vous nous avez aidés par votre charisme et votre panafricanisme, à redorer l’image du Sénégal.

    Il s’avère aussi, malheureusement, que les contraintes des alliances politiques, les lourdes charges attachées aux fonctions de Président, les collaborateurs qu’on ne connaît pas bien, les trahisons, l’enrichissement personnel et autres tentations, ont définitivement dégradé le champ pourtant si fertile et prometteur. Si un morceau du terrain est désormais irrémédiablement perdu, une partie de la récolte peut encore être sauvée.

    Afin de préserver du désastre, afin de pérenniser ce qui est encore bon et ce qui peut l’être encore, je vous demande tout bonnement de faire cesser, ici et maintenant, l’emprise du mal qui caractérise votre régime : la corruption, les affaires, les chantiers inutiles et à outrance, le clientélisme, le gaspillage de fonds publics, le déséquilibre social, etc. En bref, tout ce qui donne à notre jeunesse et à notre peuple un exemple déplorable sur tous les plans : politique, socio-économique et surtout éthique.

    Merci Maître Wade ! Grâce à vous nous avons compris la leçon ! Nous savons désormais, tout ce qui ne doit, en aucun cas, être fait au sein d‘une vraie démocratie, tout ce qui doit être évité pour sauver le pays du désastre social et économique où il est désormais plongé.

    Nous ne doutons pas que votre sens profond du bien de l’Etat et de la Nation, que votre profond amour du peuple sénégalais ne vous fera pas hésiter un instant et vous dictera la conduite à tenir. Merci, Maître Wade d’accepter d’un cœur généreux et conscient des réalités et des dangers actuels, de vous retirer avec brio, de laisser une nouvelle vague prendre la relève sous votre garde, sous votre patronage. Vous pourrez en effet, grâce au repos et à la distance que vous pourrez enfin prendre, servir encore et toujours la nation sénégalaise par votre expérience, car comme on le dit souvent au Sénégal, l’âge apporte sagesse et expérience et à cet égard, vous représentez désormais plus qu’une grande bibliothèque.

    Je vous demande, nous vous demandons donc, Maître Wade, de partir la tête haute, et pour le bien du pays, dans le cadre d’une retraite active : en nous conseillant, en nous aidant à comprendre mieux cette mission qui fut la vôtre et à la mettre finalement en œuvre.

    Maître Wade, j’espère que cette lettre vous parviendra. Ne m’en voulez guère de la faire publier par voie de presse mais je veux que tous puissent la lire et comprendre que je vous aurai, que nous vous aurons donné l’occasion de vous retirer en toute quiétude.

    J’oubliais. Tout ceci n’a rien à voir avec la politique, il s’agit juste d’un conseil de petit-fils à Mame Deye Banekhou.

    Sur ce, Maître Wade, je vous souhaite une bonne fin de règne.

    Très respectueusement,

    SAMBA KARA NDIAYE President de la Nouvelle Alliance Democratique du Senegal Nadems

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