Présidentielle en Guinée-Bissau: La Cour suprême invalide la candidature José Mario Vaz (PAIGC)

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Xalima News: La Cour suprême de Guinée-Bissau a invalidé la candidature à la présidentielle de José Mario Vaz, le candidat du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), ancien parti au pouvoir. La Cour estime que l’ancien ministre des Finances du gouvernement de Carlos Gomes Junior (renversé en avril 2012) est mêlé au détournement d’un fonds de 12,5 millions de dollars octroyé par l’Angola sous forme d’aide budgétaire à la Guinée-Bissau. Le PAIGC rejette l’invalidation et engage un bras de fer.
La Cour suprême s’appuyant sur une requête du parquet, a invalidé la candidature de José Mário Vaz, le porte-fanion du Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée et du Cap vert (PAIGC). La Cour a donné 48 heures à l’ancien parti au pouvoir pour lui présenter un autre candidat, sous prétexte que José Mário Vaz, ancien ministre des Finances du gouvernement de Carlos Gomes Júnior, a une affaire en justice concernant le détournement d’un fonds de 12 millions de dollars octroyé par l’Angola.
Selon le parquet, cet argent n’a jamais été déposé au Trésor public. L’ancien ministre avait d’ailleurs été entendu sur cette question et dit avoir fourni les explications nécessaires à ce sujet. « Il y a des gens qui veulent tirer profit politique de cette situation Je suis une personne propre. J’ai dirigé des institutions avec sérieux, détermination, fermeté et transparence », déclare José Mário Vaz.
Le PAIGC a rejeté l’invalidation et engage un bras de fer en reconduisant le même candidat. Le parti considère cette affaire comme un coup bas politique visant à éliminer son candidat de la course pour la magistrature suprême. Car, selon un communiqué distribué à la presse, « la Cour suprême ne peut invalider une candidature qu’en cas de condamnation ferme ou si le candidat est en instance de jugement, ou en garde à vue ».
C’est une crise politique aux conséquences imprévisibles qui pointe à l’horizon, à une trentaine de jours des élections.

1 COMMENTAIRE

  1. Du très mauvais coton est en train d’être filé dans ce pays, et le gouvernement du Sénégal devrait être sur ses garde pour parer à toutes éventualités de confrontations civiles. Au moment où on pensait avoir circonscrit toute velléité d’instabilité dans ce pays, voilà que les hommes politiques semblent reprendre leurs vieilles habitudes. Si cette invalidation n’était pas un coup fourré pour empêcher que le parti qui a contribué le plus à la guerre de libération revienne au pouvoir, cela y ressemble énormément!

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