procès: Imam Ndao et Cie renvoyés au 9 avril prochain

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XALIMANEWS : Le procès de imam Ndao est Cie a été renvoyé pour la troisième fois par le juge. Délibérant les exceptions, Samba Kane a accédé à la demande du parquet qui avait sollicité le renvoi pour la régularisation du dossier. Par rapport a cela, le juge a soutenu que les inculpés ( Alfa Diallo et Mohamed Mballo dit Abu Zirkif), ont été identifié et cité dans l’ordonnance de renvoi.
Dès lors, il estime que l’affaire n’est pas en état d’être jugée, avant de le renvoyer au 9 avril prochain. Par ailleurs, il a rejeté la demande de liberté provisoire introduite par Me Baba DIOP et Me Ousseynou Fall. Ce, au motif que la Cour est incompétente pour accéder à cette demande.

Me Mounir Balal, « il faut que le procureur Aly Ciré Kane paye les pots cassés de son indulgence. Je ne sais pas par quelle alchimie, il voudrait qu’on accepte une telle demande. Car, l’article 681 fait référence aux faux. Il faut trancher cette question en droit », indique-t-il.

Parquet : « Il faut rappeler que cette demande n’est pas une nouvelle dans les juridictions sénégalaises. Je me félicite que vous vous parlez de 30 accusés et non 32. Les charges ont été articulées contre eux.

Me Ousseynou Fall : « je viens de me constituer. Cette ordonnance est devenue inattaquable. Vous n’avez pas le droit de renvoyer cette affaire. Des gens sont maintenus ici sans aucunes preuves. On ne joue pas avec la liberté des gens parce qu’il y’a eu une carence du parquet. On n’est pas là pour payer ces carences. Nul ne doit se prévoir de sa propre turpitude. On demande une liberté provisoire pour tous ces détenus.

Me Khouraichi Ba : « La demande du parquet est surréaliste et dangereuse »
Embouchant la même trompette, Me Khouraichi Ba argue que la demande du parquet est surréaliste et dangereuse. « Le parquet veut vous dessaisir. Il n’a pas respecté la loi. Dieu a décidé que c’est deux personnes ne sont pas concernés pour le mandat. Donc, il doit l’accepter », affirme-t-il.
Et demande la liberté provisoire de tous les accusés jusqu’au jour du renvoi liberté.

Le parquet demande le renvoi du dossier à cause de l’omission de deux accusés du juge d’instruction

Le maitre des poursuites a constaté que l’accusé Alfa Diallo et Mouhamadou Amil Mballo alias Abou Zikkifi n’ont pas été appelés à la barre. Selon lui, le juge d’instruction a omis ses deux accusés dans l’ordonnance de renvoi. « Ils doivent être régularisé. Raison pour laquelle, je demande le renvoi du dossier. C’est une simple omission qui est une erreur matérielle. Ces faits ne modifient en rien l’ordonnance de renvoi », explique-t-il. Le parquet souligne qu’il va saisir le juge d’instruction pour procéder à la régulation de cette juridiction. « La saisine de cette juge d’instruction peut être faite selon l’article 681 du code pénal. Le ministère public n’est guidé que par le respect de la constitution », dit-il en réitérant sa demande de renvoi.

Me Moussa Sarr refuse que les accusés soient menottés au niveau du box
Le gendarme voulait menotter les accusés pour plus de sécurité mais l’avocat de la Défense s’y est opposé. Me Moussa Sarr a déclaré qu’il est intolérable que les co-accusés soient menottés car une forte sécurité est déjà présente dans la salle. Le parquet général a indiqué que les menottes sont acceptables car c’est pour augmenter la sécurité car les délits sont graves. Mais le juge n’a pas répondu à cette petite dispute en continuant d’appeler les accusés un à un pour comparaitre à la barre sans menotte. Il a également rappelé aux publics qu’ils ne sont pas dans un meeting politique mais dans une audience. « Si les applaudissements se répètent, je vais faire évacuer la salle », a déclaré le juge Babacar.

Une vague d’émotion envahit salle

XALIMANEWS : Les co-accusés ont franchi le seuil du box de la salle 4 à 9 heures 46 minutes. L’émotion a atteint son paroxysme quand Imam Ndao et Cie sont entrés à l’intérieur du box de la salle 4. « Alah akbar, Alah Akbar !» (Dieu est le plus grand), scandait les partisans et autres disciples de l’imam. Brandissant les mains en haut, Imam Aioune Ndao est suivi par ses inconditionnels qui criaient haut et fort le nom d’Allah. On entendait des pleurs. Certains même avaient la chair de poule surtout quand certaines personnes de la foule à cause de leurs cris. On se croyait être en deuil à cause des pleurs, ont se croyaient. Le président a fait irruption dans la salle à partir de 10 heures 7 minutes et l’audience a débuté.

XALIMANEWS : Une forteresse impénétrable a eu lieu ce matin, lors du procès d’Imam Aliou Ndao et ses 28 co-accusés. Les forces de l’ordre ont déplacé des chiens au palais de justice. Lors de cette audience, les « ibadus » se sont mobilisés massivement pour soutenir les présumés terroristes. Poursuivis pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, blanchiment de capitaux dans le cadre d’activités terroristes en bande organisée, acte de terrorisme par menace ou complot, d’apologie du terrorisme et de financement du terrorisme en bande, Imam Ndao et compagnies ont fait face au juge de la chambre criminelle de Dakar. Amis, militants, sympathisants et autres inconditionnels d’Imam Ndao se sont déplacés pour ne pas se faire raconter le procès. Ils sont venus en masse au Tribunal dès les premières heures de la matinée. Seulement, à l’entrée du bâtiment, la gendarmerie veille au grain. Raison pour laquelle, l’accès dans le temple de Thémis n’était pas chose aisée avec un impressionnant dispositif sécuritaire mis en place par les forces de l’ordre.

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