XALIMA NEWS – Trois tours d’horloge n’ont pas suffi pour que le président de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) Henri Grégoire Diop termine son audition avec Ibrahim Aboukhalil dit Bibo Bourgi sur la «nébuleuse Ahs (Sunugaal)» que les différents chefs de service et comptables de ladite société ont mise à nu durant leurs auditions. Principal co-accusé de Rimka, Bibo Bourgi qui, soutenant mordicus qu’il n’a pas voulu que son nom figure sur l’actionnariat de Ahs pour des raisons de confidentialité, n’a pas pu convaincre le président. Ce dernier a voulu savoir comment une société qui est totalement ignorante sur la plateforme a réussi à obtenir son agrément jusqu’à même bousculer la hiérarchie. Mais Bibo de répondre : «Ahs était la seule compagnie qui disposait d’un partenariat stratégique et opérationnel avec le deuxième opérateur mondial qu’est Menzie Africa dont les actionnaires sont Ibrahim Aboukhalil, Karim Aboukhalil et Pape Mamadou Pouye».
Bibo sur Lake Diop
Restons au procès de l’ancien tout puissant ministre du ciel et de la terre pour souligner que son principal co-accusé en veut comme pas possible à la notaire Patricia Lake Diop. Celle-là même qui a constitué la majeure partie des sociétés évaluées dans le patrimoine de Rimka Wade par l’arrêt de renvoi. Devant la barre, hier, l’homme d’affaires sénégalo-libanais a assimilé la déposition de la notaire à un acharnement. «Elle a dit que je ne suis pas intervenu auprès d’elle pour la constitution de sociétés, mais plutôt pour l’augmentation de capital. Elle a dit 3 fois que je me suis rendu à l’immeuble Tamaro à l’époque où Ahs n’était même pas créée. Ces déclarations sont fausses. Elle se trompe lourdement», s’insurge Bibo Bourgi qui a précisé par ailleurs que c’est lui-même qui s’est rendu dans le bureau de la notaire pour la constitution de ses sociétés. Des explications auxquelles le président de la Cour n’a accordé aucun crédit.
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