Quand La Politique Corrompt Et Asservit La Science: Ismaïla Madior Fall, Le Lyssenko Des Temps Modernes ?

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« Ne reconnais pas la vérité dans la bouche de certains hommes, mais tache de reconnaître d’abord la vérité, et tu reconnaitras ensuite les véridiques ». L’imam Ali

Au-delà de la question de savoir, quand le savant va voir le vizir, lequel des deux a réellement sollicité l’autre, il faut inscrire les relations entre la science et le pouvoir politique dans le registre de contagion réciproque. Cette relation est toujours compromettante pour les deux sphères : la science se mue en fanatisme ou en supercherie intellectuelle lorsqu’elle veut servir la politique. L’adage a raison de nous déconseiller de vouloir servir deux maîtres à la fois. Quand un savant se met au service de l’homme politique, il est tenaillé entre deux maitres inconciliables, à savoir la vérité et le mensonge. La science peut tolérer les erreurs, mais elle ne peut pas permettre à un individu de la sacrifier au gré de ses convictions, qu’elles soient religieuses politiques, ou morales. La relation entre science et pouvoir politique est compromettante pour celui-ci car, c’est la pente trop raide de la pseudo scientificité qu’il se transforme en tyrannie avec comme caractéristique l’usage submergeant de crédos. Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice, disait fort justement Montesquieu. Il aurait vu Macky Sall, et il n’aurait pas besoin d’un concept si savant, il l’aurait simplement désigné du doigt en guise d’illustration.

En religion certaines inconduites sont sanctionnées par l’excommunication, mais en science la seule sanction qu’on peut opposer aux apostats et aux imposteurs, c’est la déchéance intellectuelle : le cas Lyssenko en est une belle illustration. Que vaut le savoir quand l’homme qui en est nanti n’a pas peur de fouler aux pieds les principes qu’il défendait hier ? Que vaut un intellectuel qui, en fonction de ses intérêts politiciens, n’hésite pas apostasier ses thèses ? Et si la loi sur le parrainage n’était que l’aboutissement d’un long et sournois processus de déconstruction de la démocratie sous le voile de la science ?

Prétendant détenir la vérité et prétextant de leur majorité parlementaire, Macky Sall, son versatile ministre de la justice et leurs députés nous ont imposé une révision constitutionnelle portant sur le parrainage. Alors que l’opportunité et la pertinence de cette réforme n’ont pas encore fait l’objet d’une délibération nationale, ils se sont empressés de la voter. Incapable d’argumenter scientifiquement cette décision, le ministre de la justice s’est finalement refugié derrière son statut de professeur pour clore le débat. C’est ce qu’on appelle abuser de la caution scientifique de son statut pour justifier l’indéfendable : j’ai raison parce que je suis professeur de droit ! La majorité (caisse de résonnance du gouvernement) s’est elle aussi bornée à dire : j’ai raison parce que j’ai le plus grand nombre ! Dans les deux cas, on tue le droit et on vide la vérité de sa substance ; dans les deux cas on a transposé dans le champ scientifique des convictions et des intérêts politiques.

Il faut remarquer que cette attitude d’infaillibilité a été, tout au long de l’histoire, celle des régimes totalitaristes. Les totalitaristes et les idéologues savent, comme le dit l’imam Ghazal, que c’est le « tort des esprits faibles de ne reconnaître [de mesurer] la vérité que dans la bouche de certains hommes, au lieu de reconnaître les hommes lorsqu’ils disent la vérité ». Ismaïla Madior Fall sert donc de critère, et en même temps de gage, de véracité de tout ce que le gouvernement propose comme réforme antidémocratique. Car comme l’explique Ghazali, il est conscient que « la plupart des gens admettent un propos, même faux, s’il est tenu par quelqu’un qu’ils apprécient ; tandis qu’ils n’en veulent pas, même vrai, dans la bouche de ceux qu’ils n’aiment point ». Nous avons donc un professeur qui surexploite sa caution scientifique pour servir de vils instincts politiques. Or quand bien même il posséderait la vérité, la démocratie exige de lui la recherche du consensus au lieu de chercher à l’imposer de façon aussi tyrannique. Ce qui s’est passé le 19 Avril 2017 est un attentat contre la démocratie et le bon sens du citoyen. La question que j’aurais posée à ce ministre spécialiste du reniement est simple : a-t-on le droit d’imposer la vérité à tout prix ?

Politiquement revendiquer ou légitimer le droit ou le fait d’imposer la vérité à tout prix est plus périlleux que n’importe quelle folie humaine. Supposons un instant que quelqu’un puisse revendiquer avec succès le droit d’imposer ce qu’il tient pour vrai à tout prix ! Une telle entreprise serait la légitimation a priori de tous les abus politiques. Les dictateurs et les tyrans les plus odieux trouveraient à travers ce précepte un alibi pour justifier leurs politiques les plus impopulaires et les plus corrompues ; il n’y a pas de meilleure théorie pour absoudre tous les crimes politiques que ce précepte qui est le droit d’imposer la vérité à tout prix. Il faut toujours accorder et respecter scrupuleusement le droit de se tromper, de choisir même l’erreur et l’illusion à la place de la vérité, car sans un tel droit la notion de liberté se vide complètement de tout contenu.

En science, une vérité qui s’imposerait à tout prix serait le plus grand obstacle épistémologique. Le cas du biologiste Lyssenko (1898-1976) en ex URSS montre que la sacralisation de la vérité est dangereuse aussi bien pour la société que pour la science. Pour Lyssenko, les variations de caractères entre individus n’apparaissent pas de façon aléatoire ; elles sont orientées pour répondre aux conditions dans lesquelles se trouve l’organisme. Cette théorie qui est plus idéologique que scientifique ne repose sur aucune expérience. Elle repose plutôt sur une transposition d’un discours politique vers la biologie : le progrès de l’espèce provient de l’effort (voire du sacrifice) des individus. Cet effort doit être transmis à la descendance pour qu’il y ait un progrès. En gros Lyssenko, plus charlatan que scientifique, prétend que ses théories confirment, dans une certaine mesure, le socialisme ! Lyssenko se fait connaître grâce au succès de la pratique de la vernalisation, qu’il importe en Russie et qui consiste à semer au printemps des variétés hivernales de graines après les avoir fait gonfler pendant l’hiver dans des conditions précises. Des biologistes contre Lyssenko ont été emprisonnés au nom d’une « vérité » dont l’absurdité est pourtant incommensurable. Pire, la biologie en URSS a été longtemps victime de ce culte de la véracité des théories de Lyssenko.

D’ailleurs si le droit d’imposer la vérité à tout prix est conféré à quelqu’un et que cette vérité qu’il entreprend imposer se révèle par la suite n’être qu’une chimère, une erreur ou une utopie, qu’est ce qui réparerait le préjudice subi par ceux sur qui cette illusion de vérité était exercée avec contrainte ? Combien de fois l’humanité, la science, la philosophie et les politiciens se sont accrochés à des erreurs qu’ils avaient prises pour des vérités ? On dit souvent par expérience qu’il y a des vérités qui ne sont pas bonnes à dire (même si Kant estime que le devoir de véracité est inconditionnel) car la nature humaine trop faible n’est pas toujours apte à supporter la vérité dans sa nudité. L’humilité est la vertu que l’homme de science et l’homme politique devraient tous deux cultiver, mais malheureusement c’est chez eux qu’elle fait le plus défaut.

Face à l’arbitraire il est d’usage de passer par l’ironie ou par la fable (comme celles de La Fontaine) pour dénoncer les dérives de la folie politique des gouvernants et la vanité des hommes. Nous préférons ici l’ironie pour déconstruire le mythe scientifique qui a permis à Ismaïla Madior Fall de troquer sa caution scientifique contre les bienfaits matériels de Macky Sall.

Imaginons que les chrétiens et les juifs eussent dit aux musulmans « il vous faut tel nombre de parrains pour montrer que vous êtes dignes d’être une communautés comme nous ». L’islam aurait-il grandi si les musulmans avaient accepté un tel précepte ? Serait-il devenu ce qu’il est aujourd’hui ? Imaginons qu’une confrérie qui s’appelle la « Madioriya » veuille voir le jour au Sénégal et que les confréries existantes lui opposent le même raisonnement : à savoir si la Madioriya ne peut avoir tant de talibés, elle n’a pas le droit de se présenter comme confrérie. Les confréries qui existent aujourd’hui seraient-elles devenues ce qu’elles sont si on leur avait opposé le même raisonnement. Il ne s’agit pas de savoir si quelqu’un peut qui ne peut récolter tel nombre de signatures a le droit à se présenter à la présidentielle, mais plutôt de modification de la constitution pour des mobiles purement politiciens.

Les partis politiques ont des obligations politiques, ils sont sur le terrain pour leur implantation populaire et idéologique, ce qui nécessite des moyens : en instituant le parrainage, on leur demande de sillonner encore le pays pour récolter des signatures dont ils ne savent pas si elles ne créeront pas doublure et invalidation ! Un parti politique est déjà parrainé parce qu’il a un récépissé délivré par le ministre de l’intérieur, il n’a pas besoin d’un autre parrainage. Il est plus efficace de lutter contre la prolifération des partis politique en amont avec le parrainage comme gage de délivrance d’un récépissé ; et dans ce cas aussi, il est loisible à ministre de petite moralité d’en délivrer frauduleusement pour les siens. Dans ce pays où les gens achètent le vote, qui peut garantir qu’il n’y aura pas d’entrepreneurs politiques prêts à acheter des signatures alors qu’ils n’ont personne derrière eux ?

Macky Sall poursuit sa logique d’élimination systématique de ses adversaires : cette loi sur la parrainage n’est que l’ultime intrigue contre la démocratie. Tout a commencé avec la CREI, une cour dont la cruauté et l’inhumanité n’ont point d’égale dans l’histoire des procès que les loups ont intentés contre les agneaux. Sous le coup de l’émotion, nous n’avons pas vu qu’en instituant la CREI, Macky Sall a tout bonnement délégitimé le travail que les organes de contrôles ainsi que les différentes cours faisaient jusqu’ici. Mais comme il s’agissait du fils de Wade, on a laissé faire l’arbitraire. Et comme un malfaiteur a besoin de toujours réinventer son mode opératoire, il fallait, quand la candidature de Khalifa Sall est devenue une alternative crédible face au monstre sans grâce, on a sorti cette histoire de la caisse d’avance. La frénésie du pouvoir n’étant jamais à bout de souffle et d’intrigues, il fallait encore trouver un ultime croc-en-jambe pour perturber la sérénité des citoyens et barrer déloyalement la route à des candidats défaiseurs de roi (ils ne peuvent pas gagner, mais il peuvent faire perdre le Président). Sécuriser à tout prix la course effrénée vers un deuxième mandat : tel est le mobile qui a déterminé l’institution de cette sordide loi sur le parrainage.

Il faut dire pour terminer que tout ceci devra s’arrêter un jour : soit par la sagesse, soit par le sang. S’il y a encore quelques apôtres de la paix et des dépositaires de la sagesse, ils ont l’obligation morale de dire à Macky Sall de renoncer à cette voie assurément périlleuse pour la pérennité de la nation. A défaut d’une telle sagesse, Macky Sall et les leaders d’opinion seront les seuls responsables, devant Dieu et devant l’histoire, de ce qui pourrait arriver dans ce pays.

Alassane K. KITANE
Professeur au Lycée Serigne Ahmadou Ndack Seck de Thiès
SG du Mouvement citoyen LABEL-Sénégal

18 Commentaires

  1. Ces deux tristes sires n’ont simplement rien à voir avec la Science.
    Un vrai Scientifique étant par essence honnête, ces deux sont foncièrement malhonnêtes, fourbes et mesquins. Ils ne sont pas des Politiques mais des Politicards, c’est-à-dire qu’ils sont entrés en Politique pour dominer et se servir. Comme l’écrasante majorité des Hommes politiques sénégalais. D’où la situation désastreuse du Sénégal dans tous les domaines…
    Un petit rappel historique sur le nombre de Partis politiques au Sénégal : Source Ministère de l’Intérieur en 2010 :

    de 1960 à 1973 : Sous le Président SENGHOR : 1 seul parti
    de 1974 à 1980 : Sous le Président SENGHOR : 4 Partis
    de 1981 à 1999 : Sous le Président Abdou DIOUF : 37 Partis (33 nouveaux Partis créés)
    de 2000 à 2010 : Sous le Pr Abdoulaye WADE : 151 Partis (114 nouveaux partis créés)

    Ne disposant pas du nombre de Partis politiques au Sénégal en 2012 au moment du départ du Président WADE, nous pouvons faire une extrapolation linéaire : puisque de 2000 à 2010, 114 nouveaux Partis ont été créés, en gros de 2010 à 2012 on peut estimer que 2 X 12 Partis ont vu le jour au Sénégal sous WADE, soit 24 Partis.
    Donc en 2012, à la prise de Pouvoir du Président Macky SALL on peut estimer qu’il y avait au Sénégal 151 + 24 = 175 Partis Politiques.
    Ce qui veut dire que depuis que le Président Politicard Macky SALL est au Pouvoir : 300-175 = 125 Partis (en 6ans) ont été créés.(125 : 6 = environ 20 ; en moyenne sous Macky SALL chaque année 20 nouveaux Partis politiques ont été agréés)
    Abdoulaye WADE en a agréé environ 114 + 24 = 138 en 12 ans (Sous Abdoulaye WADE en moyenne 12 nouveaux partis ont été agréés par année).
    Sous Abdou DIOUF : 33 nouveaux partis en 20 ans (soit moyenne annuelle de moins de 2 Partis agréés) et sous SENGHOR, 4 nouveaux Partis en 20 ans (moyenne annuelle 0,2 Parti agréé).
    On voit ainsi clairement que c’est sous le Président Politicard Macky SALL que les Partis nouveaux ont le plus été agréés au Sénégal.
    Le Président Politicard Macky SALL n’a donc rien à dire sous ce chapitre !!!
    Lii Yeup Ay Tappalé Rékk Leu !!! Naafékh Wéésu Wul Lii !!!
    S’il avait la plus petite once de volonté de réduire le nombre excessif de Partis politiques, il s’y serait pris plus tôt par exemple en faisant appliquer la Loi sur les Obligations des Partis politiques ; plus des 2/3 auraient alors été, à coup sûr, dissous.

  2. Au fur et à mesure, je me rends compte que les sénégalais sont des cons. Ce Monsieur n’a absolument rien fait. Il est un excellent professeur de droit, un vrai scientifique reconnu par ses pairs de partout dans le monde. Donc ce n’est pas vous, petit con, qui allez lui enlever cette reconnaissance. Vous confondez droit et politique. M. Fall agit en tant que ministre et non comme une professeur de droit. Il applique une politique et essaie de trouver les voies et moyens légaux pour mettre en oeuvre cette politique. Ainsi, il faut être con pour faire le lien entre certaines actions et son statut universitaire. Vous êtes vraiment dégoûtants à la fin.

    • Il n’ y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir…
      Vous avez dit programme politique? Mon vieux, je vous renvoie au texte d’ouverture de cet article: Ne reconnais pas la vérité dans la bouche de certains hommes, mais tache de reconnaître d’abord la vérité, et tu reconnaitras ensuite les véridiques ». L’imam Ali

  3. Merci beaucoup Professeur pour cette excellente analyse. J’ajouterai en rappelant que Hitler était parvenu à ses fins grâce à Goebbels, universitaire et titulaire d’un doctorat en psychologie. Plus près de nous, en Côte d’ivoire, le Président Henri Konan Bédié, qui avait entraîné le pays dans une guerre civile éthnique, le fit en se fondant sur la réflexion autour du concept de l’identité ivoirienne (ivoirité) menée par un groupe d’universitaires sous le nom de « Curdiphe » (Cellule universitaire de recherche et de diffusion des idées et actions politiques du président Henri Konan Bédié). Ce sont ces universitaires qui ont diffusé progressivement le concept d’« ivoirité » jusqu’à diviser les populations ivoiriennes. Isaïla Madior Fall est un universitaire de cet accabit. Le seul moyen de mettre fin à ces nuisibles pratiques sous couvert scientifique sera de procéder immédiatement à la radiation du corps professoral universitaire des gens comme Isaïla Madior Fall en cas d’alternance en 2019. Peu importe le coût et ce qu’en penseront les droits de l’hommiste.
    Ibrahim Sadikh Ndour

    • Je suis entièrement d’accord avec vous. Les véritables fossoyeurs de la républiques Ce sont ces politiciens ou politicards, ces hypocrites intellectuels non courageux qui sous le couverts de Professeurs ou de technocrates ou scientifiques ou journalistes ou analystes politiques ou je ne sais quoi encore sapent l’esprit des des citoyens chaque jour que DIEU fait dans les médias avec des commentaires mensongers indigne d’un etre humain dans le seul but de leur intérêt. Ils sont tous des nafekhs, peu parmi eux ne le sont pas. Ou sont les latifs coulibaly, les penda mbow devenue la mbidane de la première en tant que prof d’université les a t on entendu sur le parrainage.

      • Pour ce qui est du cas Abdou Latif COULIBALY, il faut dire honnêtement qu’il a eu a prendre d’énormes risques lorsqu’il s’est levé pour batailler, pour le Peuple sénégalais, contre un Régime corrompu et pourri jusqu’à la moelle, le Régime de Abdoulaye WADE.
        Quelle a été la posture du Peuple sénégalais alors ???
        Telle est la question qui mérite d’être posée.
        Il faut le dire ce Peuple est d’une passivité qui frise l’irresponsabilité.
        D’où sûrement la posture de Mr COULIBALY qui est quelque part compréhensive.

    • Toi et ton professeur vous êtes des envieux
      Il parle d’Allah Soubhana wattalah
      Comme c’est un connaisseur il sait la place des envieux c’est l’enfer
      Au senegal vous vous créer une mode qui est
      Mentir et descriditer
      Intellectuels constipes
      L’envie ne mène nulle part

  4. laisser cette creature se perdre dans ses contradictions. c’est un apprenti sorcier et comme toujours dans ces cas là, les forces qu il.cherche à maitriser lui retomberont sur la gueule. quand on pratique le mensonge et la duplicité, on est à plaindre. quand c est un professeur de droit qui pratique cela, la déchéance est totale tot ou tard.

    Et pour finir arretez de qualifier les gens du droit de scientifiques, en general cela constitue une confusion, dans ce cas precis c est juste insulter et la science et les vrais scientifiques.

  5. mes commentaires vous deplaisent. tant mieux! c est un des buts recherchés. les arrivistes complexés ou prostitués partisans qui justifient l’injustifiable ne sont pas ma tasse de thé. le bonhomme Fall est un concentré de ce qui se fait de pire au Senegal. dire que ce visqueux a enseigné. pauvres etudiants.

  6. Il faut remonter très loin pour comprendre ce qui se passe dans ce pays . Mon frère Papa Djimbiri Sakho avait très tôt usé d’un néologisme pour qualifier l’intelligentsia sénégalaise  » INTELLECTRAITRE », en parlant d’encerclement. Nous sommes cernés de toutes parts . Et ce encerclement on le doit aux colonisateurs qui non seulement imposé la laïcite mais choisi aussi les hommes chargés de l’appliquer. Le 1er d’entre eux eux ; Senghor qui avez comme mission de faire des sénégalais de mauvais musulmans en les ancrant dans la poésie et la danse et complot contre une providence qu’Allah, Djalla wa Alla, nous avait envoyée (Mamadou DIA, qu’Allah, djala waAlla, l’accueille en son paradis) . Ensuite , par des artifices juridiques, Abdou Diouf est mis en selle , avec comme mission de détruire l’école sénégalaise (suppression internat et bourses et blocage recrutement enseignants) et l’économie. Quand Wade a tenté avec succès de remettre le pays à l’endroit , misant sur les ressources humaines, les lobbys mis en place un cheval de Troie en action. Comme le vieux est un dur à cuir , ils ont mis le turbot. et C’est là qu’on découvre les traîtres à la nation. Ne pouvant pas le contrer sur le plan des réalisations et des idées, ils ont choisi la diabolisation , le mensonge et l’intoxication. Pour mieux saisir comment ils ont agi , allez à Google et taper ‘Emmanuel Macron n’est pas un président élu par hasard » et vous verrez comment les loobys ont fait élire Macky Sall.
    De Lamine Diack qui a mis en branle le mouvement y’en a marre et le financement de l’opposition , les livres commandités) de Latif Coulibaly et autres ,la mise en contribution des syndicats d’enseignants, de l’Unacois , les médias locales et internationales, les sociétés civiles ( les encagoulées)
    C’est pourquoi , après la victoire du Macky , chaque charogne a réclamé et eu sa part après quelques fois de coups de semonce ( Latif, Yakham etc..)
    D’autres (en mission commandée ) ont été imposéénégalas au Macky (Sidiki Kippa , Madior Fall ) après avoir vendu leur science au diable.
    au niveau maraboutique, les héritiers ont vendu à vil prix le legs de leurs ancêtres. Ayant pas le charisme de leurs prédécesseurs , ils ne sont plus écoutés et font l’objet de désaveu au niveau de la population.

    Triste Sénégal

  7. Excellente contribution Mr. Kitane. J’ai bien apprécié votre concept imaginaire de madioriya. Quelle déchéance madior. Lu ko fi djar?
    Je suis d’accord avec vous Sadikh Ndour sur l’interdiction de Madior et ses semblables de l’enseignement, et je ne pense point que ce serait contre le droit pour que les droits de l’hommistes aient quelque chose à reprocher à qui que ce soit. On ne peut tout de même renier le droit qu’on a appris et enseigné pendant des années par pure convènience et revenir èpouser ce même droit encore pour l’enseigner. On se passera volontier de ses acrobaties sémantiques pour nous expliquer qu’en fait, il n’a jamais renié ce droit. On lui retorquera que le Senegal est un sous-ensemble de l’ensemble monde, et que les droits universels s’appliquent partout comme les lois de la physique dans tout l’univers.
    Même si leur vision était la bonne, il reste qu’une vérité qu’on impose n’en est plus une.
    Quelle est cette justice qui laisse le président faire offense à l’institution présidentielle en mentant tout le temps sur ces promesses, et qui poursuit un citoyen qui appela un chien, un chien c-a-d un menteur, un menteur.

  8. Apprenons surtout à bien réfléchir et à juger au-delà de nos connaissances scholastiques. Les vertus se perdent dans l’intérêt, comme les fleuves dans la mer. «(La Rochefoucauld). L’affirmation et l’opiniâtreté sont signes de bêtise. Quand on cultive le creux pédantisme et l’arrogance on ne récolte que le mépris et l’indifférence. L’homme des certitudes est l’homme des servitudes. Celui dont la pensée ne va pas loin verra les ennuis de près(Confucius

  9. En tout cas vu son activité politique sur le terrain, Madior est devenu tout au plus qu’un vulgaire militant APR-Rufisque. Il a quitté l’université depuis 2013. Pour le parrainage il n’a convaincu que les militants de APR-benno bok Yakar!

  10. Regardez comment le juriste tailleur ravale ses vomissures pour pouvoir servir la tyrannie de Macky Sall contre de l’argent. Cependant pas surprenant pour quelqu’un qui est proche de Macky. Rappelez-vous Sidiki Kippa. Quand il a été nommé ministre de la justice de Macky, les gens lui ont rappelé qu’il était avocat de Bibo Bourgi, et qu’il trouvait la CREI illégale, alors que nommé ministre de la justice de Macky, il se retrouvera à défendre la CREI et à chercher à condamner Bourgi. Il avait simplement répondu qu’il n’y a pas contradiction, parce qu’en tant que ministre de Macky il aura à défendre un programme de Macky. Ce ne sera donc plus le Sidiki Kippa qui trouvait la CREI illégale, mais un Sidiki Kippa aux ordres d’un Macky Sall. Je pense qu’il n’y a pas besoin d’être intelligent pour comprendre qu’alors le programme de Macky est, par principe, contre le droit. C’est Sidiki Kippa qui l’avait laissé comprendre.
    Seulement, après cette « bourde » de Sidiki Kippa, les légionnaires ont changé de stratégie, il ne s’agit plus de tenter des explications pour le peuple, quand ils ravalent leurs vomissures, il s’agira désormais de la boucler, de ne pas répondre à ce peuple décidément trop intelligent pour coller des légionnaires. Ainsi, le juriste tailleur au service de la tyrannie de Macky, lui, n’expliquera rien, surtout quand on lui rappelle ses dires et écrits d’hier. Il la bouclera et laissera les autres chiens de garde envoyés devant les médias pour aboyer, aboyer, aboyer, si bruyamment que le peuple en aura les oreilles bouchés et fuira se cacher.

    https://youtu.be/uol5pNPgXr8

    • chers amis, rendez-vous à l’évidence ! quelle a été la sentence de tout ce charivari ? rien ! quelle a été l’attitude de la plupart des sénégalais et surtout des dakarois ? ils ont ignorés royalement les incitations à l’insurrection, ils sont restés sourds à l’incantation des politiciens professionnels de tous bords qui pensent se servir du peuple comme de la chair à canon ! les sénégalais sont matures ! on ne les y reprendra plus à deux fois, souvenons-nous des jeunes de colobane, de Mamadou Diop et de tant d’autres estropiés à vie ! un Abdou Mbaye a vécu de sa rente pendant toute son existence et il a raté l’occasion de se bâtir une carapace de martyr ! il a tout simplement pris la poudre d’escampette. mais, bon dieu ! proposez donc des solutions à cette pléthore de partis politiques au Sénégal !!!

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